D'après les chercheurs, pour les personnes consommant beaucoup d'alcool, arrêter de fumer serait plus simple si elles diminuaient aussi leur consommation d'alcool.
" En plus d'être la drogue la plus nocive, l'alcool est environ trois fois plus dangereux que la cocaïne et le tabac" , soulignent les auteurs.
Résultat: la plus dangereuse serait l'alcool. L'héroïne arrive en deuxième position, suivie de près par la cocaïne. Le cannabis est bon dernier, qualifié de drogue "à risque de mortalité faible".
Dans la plupart des cas, les symptômes physiques du manque de nicotine apparaissent en moins de 24h. Le moment où ils sont le plus intenses se situe entre 48 et 72 heures après l'arrêt. Ils s'atténuent ensuite durant une vingtaine de jours en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines.
Ne vous privez pas de ces festivités, accordez-vous un verre ou deux dans la soirée, puis passez aux boissons sans alcool. Munissez-vous également de substituts nicotiniques oraux dosés à 1,5 ou 2 mg, qui pourront vous aider à passer le cap, si vous étiez tenté de refumer.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
La dépendance physique disparaît en moyenne entre 4 semaines et 3 mois suivant les personnes. C'est le temps qu'il faut aux récepteurs nicotiniques pour revenir à un taux normal.
Un environnement familial/social où les proches sont eux-mêmes fumeurs peut devenir très rapidement toxique si l'on souhaite arrêter (proposition de cigarettes, inhalation passive etc.). Durant ces regroupements, il est très fréquent que l'envie de rechuter se fasse ressentir.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
Par comparaison, le tabac est responsable de 73.000 décès annuels. L'alcool est responsable de 36.500 décès chez l'homme, ce qui représente 13% de la mortalité totale masculine, et de 12.500 décès chez la femme, soit 5% de la mortalité totale.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Selon les résultats de leur étude, s'il est si difficile de résister à l'envie d'une cigarette quand on boit, c'est à cause de l'effet antagoniste des deux substances : quand l'alcool endort, la nicotine réveille.
Lecture 2 min. La Chine demeure le plus grand consommateur au monde de tabac avec 4124 cigarettes fumées en moyenne par adulte chaque année (11-12 par jour), selon les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiés en amont de la journée mondiale sans tabac du 31 mai.
Au sein de la population masculine, les Indonésiens sont les plus gros fumeurs (76%), suivis des Jordaniens (70%), des Chinois (47%) et enfin des Russes (59%). Selon l'OMS, plus de 5 millions de personnes meurent chaque année du tabac (1,5 million de femmes).
En première intention, nous vous conseillons donc d'utiliser des substituts à la nicotine (patchs associés à des pastilles à la nicotine, ou à des gommes, spray...). Si les substituts sont bien dosés, ils atténuent les symptômes de sevrage.
- Mettre en place des stratégies comportementales pour changer ses habitudes et éviter les envies réflexes. - Mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (profiter de l'argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs...)
La drogue permet de s'évader, la cigarette c'est la pause, et après on revient. C'est pourquoi l'une des principales difficultés lorsque l'on arrête est de reconstruire son quotidien. Il faut se réinventer, cesser d'être l'homme qu'on est et devenir l'homme qu'on n'était pas.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
« L'entourage doit s'inquiéter d'une consommation d'habitude qui augmente, d'une consommation quotidienne qui s'accompagne également de changements de caractère, indique le Pr Dodin, psychiatre addictologue.
L'aspect physique peut aussi vous apporter des indications supplémentaires. Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.