Les maladies dont le pic d'incidence survient durant cette période de la vie sont le lymphome de Hodgkin (pic d'incidence entre 15-30 ans), le cancer du testicule (pic entre 25-40 ans) et certains sarcomes (pic entre 10-20 ans).
Les cancers «jeunes»
Presque tous les types de cancers peuvent apparaître à n'importe quel âge. Cependant, certains types de cancers frappent plus particulièrement les jeunes.
Chaque année en France, environ 1 900 adolescents et jeunes adultes (AJA) sont touchés par un cancer. La moitié pour des pathologies hématologiques – lymphomes, leucémies –, le reste pour des tumeurs solides.
Les types de cancer les plus fréquents chez les adolescents sont les suivants : lymphome (29 %); carcinome (20 %); tumeur germinale (13 %); leucémie (12 %).
Le cancer du sein (il survient avant 35 ans dans 3% des cas et avant 40 ans dans 10 % des cas) Le lymphome de Hodgkin (cancer du système lymphatique) "avec un premier pic de fréquence entre 20 et 30 ans", précise notre expert. Le lymphome non hodgkinien. Un peu moins fréquemment, le cancer du col de l'utérus.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Nous en avons désormais la certitude, tous les êtres multicellulaires animaux et végétaux sont porteurs de cancers.
Le dépistage s'adresse donc à tout le monde, à partir d'un certain âge : il concerne toutes les femmes entre 50 et 74 ans pour les cancers du sein, toutes les femmes entre 25 et 65 ans pour les cancers du col de l'utérus, les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans pour les cancers du côlon et du rectum.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Les cancers les plus fréquents chez les jeunes sont les cancers du sang (leucémie, lymphome) et les cancers du cerveau (tumeur cérébrale). Parallèlement à ces tumeurs on retrouve avant 5 ans des tumeurs solides plus fréquentes tels que le neuroblastome et le néphroblastome, les sarcomes restant rares.
On estime que 3,8 millions de personnes vivent en France aujourd'hui avec un diagnostic de cancer. Dans le monde, le cancer constitue la deuxième cause de décès avec près de 10 millions de morts par an.
Le cancer des adolescents
Chez l'enfant et l'adolescent, les cancers représentent la 4ème cause de mortalité. Les lymphomes, les tumeurs du système nerveux central et les leucémies sont les principaux cancers observés chez ces jeunes patients.
L'âge. Bien que les tumeurs cérébrales peuvent survenir à tout âge, les risques augmentent en vieillissant. La majorité des tumeurs sont diagnostiquées chez des personnes de plus de 45 ans. Toutefois, certains types de tumeurs toutefois, comme les médulloblastomes, surviennent presque exclusivement chez les enfants.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Un patient peut, néanmoins, vivre de nombreuses années avec un cancer au stade métastatique. « Grâce aux nouvelles modalités thérapeutiques apparues ces dernières années, il y a eu une amélioration de la durée de vie des patients dans certains types de cancer (cancer du poumon, mélanome, cancer du sein HER2…).
A quoi est due cette peur ? La peur du cancer est souvent une peur irraisonnée, car pour beaucoup, il est synonyme de mort. Lors de l'annonce de cette pathologie, les malades sont souvent anéantis et étouffés par une immense angoisse, parfois avec un sentiment d'incompréhension (pourquoi moi ?) et d'injustice.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
"Dans les deux sexes, le cancer du rein est classé dans les cancers à pronostics intermédiaires", commente le Dr Jean-Philippe Wagner. Chaque année, au moins 35 000 patients atteints d'un cancer de pronostic intermédiaire ont une survie relative à 5 ans ≥ à 80 %, précise l'INCa dans son rapport.
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
Le cancer du poumon reste plus fréquent chez les hommes. Dans la population masculine, la maladie survient surtout à partir de l'âge de 65 ans. Les femmes sont frappées plus tôt, à partir de 55 ans.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
C'est le sucre (glucose) qui fournit l'alimentation nécessaire à chaque cellule de l'organisme, même les cellules cancéreuses.
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.