L'essentiel : La monnaie étant essentiellement scripturale, il peut sembler possible d'en créer de façon illimitée mais un certain nombre de règles régissent la création monétaire. La création monétaire provient essentiellement du crédit, c'est-à-dire de la monétisation de créances.
Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
Les limites à la création monétaire
Les banques ne peuvent pas créer de la monnaie et la prêter indéfiniment, elles sont contraintes par des réglementations et par la politique monétaire de la banque centrale.
La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques. Contrairement à ce qu'on peut penser, les crédits accordés par les banques ne sont pas financés par l'épargne des autres clients de la banque.
Une création monétaire excessive provoque de l'inflation.
Les agents économiques ont une augmentation de leur pouvoir d'achat à laquelle les entreprises ne sont pas en mesure de répondre, l'accroissement de la demande fait augmenter les prix.
Si une banque crée trop de monnaie, elle a des problèmes de fuite de deux ordres : - les fuites en billets liées aux usagers et leurs dépenses qu'ils effectuent auprès d'agents disposant d'un compte dans d'autres banques - les fuites en réserves, comptes et dépôts obligatoires qu'elle possède à la Banque Centrale.
La banque centrale accorde ainsi une avance au Trésor public qui se traduit par une injection de liquidités dans l'économie (via les paiements réalisés par le Trésor public) et un gonflement de la masse monétaire (hausse équivalente des dépôts à vue et / ou des billets en circulation).
La plupart d'entre eux admettent aujourd'hui que Crésus - qui régna de 561 à 546 avant notre ère sur une région d'Asie Mineure qu'on appelait la Lydie - fut l'initiateur des premières monnaies d'or et d'argent.
Création monétaire par la banque centrale
Les banques centrales ont le pouvoir de créer deux types de monnaies : la monnaie fiduciaire (pièces et billets) ainsi que les réserves (aussi appelées monnaie centrale ou monnaie de base).
Créer une monnaie locale dans votre ville ou village vous permet de : Dynamiser les échanges locaux et l'économie locale car la validité de la monnaie est limitée à un territoire, au service de la force économique locale (petits commerces de proximité, producteurs locaux, etc.).
C'est le besoin de financement des agents économiques, donc leur demande de crédits, qui est à la source de la création monétaire; cette dernière accompagne ainsi l'activité économique. Les banques commerciales ne peuvent pas octroyer des crédits et donc créer de la monnaie de façon illimitée.
e) Si la création monétaire alimente l'économie productive dans une période où un secteur de production est ralenti (voire l'ensemble du tissu productif) pour des raisons exogènes à l'activité économique (guerre, problèmes d'approvisionnement), alors elle peut engendrer un déséquilibre et nourrir l'inflation.
L'idée est que le système bancaire crée de la monnaie, pas les banques prises individuellement : un dépôt dans une banque sera recyclé en prêt, moins un pourcentage gardé en réserve à la banque centrale, la banque jugeant improbable que tous les déposants viennent chercher leur argent en même temps ; l'argent ainsi ...
Créer de la monnaie
Dans ce cas, "les crédits font les dépôts" puisque le montant du crédit octroyé vient alimenter le compte courant du client de la banque commerciale. C'est grâce à ce processus que le stock de monnaie en circulation croît en liaison avec les besoins de monnaie du système économique.
Elle est acceptée comme instrument d'échange parce que d'autres agents économiques peuvent l'utiliser aux mêmes fins ; c'est ce qui distingue les échanges rendus possibles par la monnaie d'une économie de troc.
P 1 = les placements sous la forme d'épargne contractuelle ( PEL…) P 2 = essentiellement les titres obligataires. P 3 = les actions et part de SICAV actions.
Pour avoir une monnaie unique, il faut un taux d'échange important dans la zone comme c'était le cas pour la zone euro qui avait un taux de 60 %. Or le taux de commerce entre les pays africains est très faible, tout juste 5 %, en Afrique centrale.
Aujourd'hui, 1 dinar koweïtien est égal à 2,97 euros, et il a un taux de change constant avec le dollar américain où 1 dollar USD équivaut à 0,301175 dinar koweïtien. Toujours selon le média, c'est ce taux de change fixe qui confère au dinar koweïtien le titre de plus forte monnaie du monde.
L'usine de Pessac (Gironde) assure depuis 1973 la fabrication de ces pièces, depuis la découpe des flans jusqu'au conditionnement final. Environ 1 milliard de pièces courantes sont frappées par la Monnaie de Paris dans son usine de Pessac chaque année.
Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international FMI.
Dinar de Bahreïn (BHD)
Il a un taux de parité fixe avec le dollar américain : 1 BHD = 2 659 $. Tout comme le Koweït, le Bahreïn est situé dans le golfe Persique. Son économie repose principalement sur le pétrole et le gaz, qui lui rapportent 85 % de son revenu.
La première « monnaie » associée à une valeur fut le grain d'orge, c'est-à-dire une représentation physique, palpable et pouvant être consommée dans les périodes difficiles. Cette monnaie est apparue en Sumer (région située entre l'Arabie Saoudite et l'Irak), 3 000 ans environ avant notre ère.
Si la monnaie fiduciaire est émise par la banque centrale qui imprime les billets, la monnaie scripturale est, elle, créée par les banques commerciales, lorsque des agents économiques empruntent pour financer leurs activités (on dit que « les crédits font les dépôts »).
Les banques centrales des pays de l'Union européenne (UE) détiennent ensemble la Banque centrale européenne (BCE). Elles en sont en quelque sorte les actionnaires et possèdent chacune une part de son capital.
La production des billets en euros est le fruit d'un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE).