Le salarié souhaitant contester le motif de son licenciement peut saisir le conseil de prud'hommes. Le juge peut condamner l'employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
Le principe consiste, pour une entreprise en baisse d'activité, à mettre une partie de ses salariés à la disposition d'une autre entreprise qui a une activité soutenue. Cela permet à la première de ne pas licencier et à la seconde de disposer d'une main d'œuvre supplémentaire.
Comment contester un licenciement injustifié ? Le salarié doit envoyer à son employeur un courrier par recommandé AR ; le salarié y reprend les motifs de licenciement invoqués par l'employeur, et explique en quoi le licenciement est injustifié.
Le délai de prescription de l'action en contestation de la rupture du contrat de travail ou de son motif est de 12 mois. Ce délai court à compter de la notification de la rupture.
On distingue : Le licenciement pour inaptitude (insuffisance de résultats, mésentente salarié/employeur...) Le licenciement pour maladie (le salarié est inapte à exercer son emploi) Le licenciement pour accident du travail.
Votre seul recours consiste à porter le litige devant le Conseil de prud'hommes, seule instance compétente pour juger le caractère abusif ou non d'un licenciement pour faute grave. Vous disposez alors d'un délai de 1 an à partir de la rupture de votre contrat pour engager un recours.
Le salarié qui entend contester le motif de son licenciement peut invoquer que les faits ayant occasionné son licenciement sont erronés, sans gravité ou encore discriminatoire (un licenciement lié à l'âge par exemple). La preuve de la cause réelle et sérieuse du licenciement incombe à l'employeur.
Les licenciements pour motif personnel se divisent en deux sous catégories : les licenciements pour motif disciplinaire (pour faute simple, grave, lourde) ; les licenciements pour motif non disciplinaire (sans faute).
L'indemnité qui se négocie plus facilement en cas de licenciement. La rupture conventionnelle permet au salarié de toucher une indemnité de rupture dont le montant sera au moins égal au montant de l'indemnité légale de licenciement.
Face à un éventuel licenciement pour faute grave, le salarié doit consacrer tout son temps et toute son énergie à se préparer pour se défendre de l'accusation de faute grave, lors de l'entretien préalable au licenciement. Il doit choisir la personne qui l'assistera pendant l'entretien.
Qui peut participer à l'entretien préalable ? C'est l'employeur lui-même qui doit, en principe, être présent à l'entretien préalable au licenciement. Cependant, la Cour de cassation admet que l'employeur puisse se faire représenter à cet entretien.
Tous les salariés licenciés, même pour des fautes graves ou lourdes (violence ou vol dans le cadre du contrat de travail, par exemple) ont le droit de percevoir l'assurance chômage.
Un employeur peut licencier un salarié même en l'absence de faute. On parle alors de licenciement non disciplinaire utilisé à l'encontre de salariés insuffisamment compétents, inadaptés ou dont les comportements peuvent amener l'employeur à mettre fin à leur contrat de travail.
Montant de l'indemnité
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté. L'ancienneté est calculée jusqu'à la date de rupture effective du contrat de travail, c'est-à-dire à la fin du préavis.
1235-3). L'indemnité pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse dépend de votre ancienneté et de l'effectif de votre entreprise. Elle est comprise entre 1 et 20 mois de salaire. Bon à savoir : en cas de licenciement nul, le barème légal ne s'applique pas.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
La cause du licenciement pour motif personnel est liée au salarié, en faute ou non : absence prolongée, insuffisance professionnelle, mauvaise entente... Le licenciement pour faute intervient lorsque le salarié a commis une faute qui peut ou pourrait porter préjudice à l'entreprise et à son fonctionnement.
La procédure de licenciement personnel comporte 3 étapes, considérées comme les étapes de droit commun, applicables à tout licenciement : convocation du salarié à un entretien préalable ; entretien préalable au licenciement ; notification du licenciement par lettre recommandée AR.
Il peut par exemple s'agir d'une lettre de proposition de licenciement à l'amiable. Le ou les entretiens : réunissant salarié et employeur, ces entretiens permettent de discuter et de trouver un accord sur les modalités de rupture du contrat (date, montant de l'indemnité, durée du préavis…)
Quelles sont les conséquences du licenciement ? Il existe des conséquences financières directes : le versement d'une indemnité de licenciement et le versement d'une allocation de chômage pour perte involontaire d'emploi.
Le licenciement d'un salarié en CDI est une privation involontaire d'emploi, peu importe le motif. Pour la réglementation d'assurance chômage, le type de licenciement (cause réelle et sérieuse, faute grave ou lourde) n'a pas de conséquence sur le droit à l'allocation d'aide au retour à l'emploi.