La seule option pour annuler une offre d'achat est que celle-ci ne soit pas écrite dans les règles ou qu'elle ne comporte pas de réel consentement définitif à mener la vente jusqu'à son terme (si elle précise que vendeur et acheteur ne seront engagés qu'au moment de la signature du compromis de vente par exemple).
Deux solutions s'offrent à vous. Tout d'abord, vous pouvez prévenir le vendeur, et décider d'un commun accord d'arrêter la procédure de vente. Si vous avez signé un compromis de vente, vous pourrez user de votre droit de rétractation de 10 jours pour annuler la vente.
Même si l'offre d'achat est considérée comme un engagement, l'acheteur peut se rétracter après la signature de l'avant-contrat. Il dispose d'un délai de rétractation de 10 jours pour annuler la vente et doit faire sa demande par lettre recommandée afin de prévenir le vendeur.
L'acheteur ne veut plus acheter ou le vendeur ne veut plus vendre ? Il est aussi possible de décider d'un commun accord d'annuler l'offre d'achat. Il est alors préférable de faire une modification écrite à l'offre d'achat initiale, au cas où l'une ou l'autre des parties changerait à nouveau d'avis.
L'offre d'achat n'engage pas le vendeur : seuls les signataires sont engagés. Si votre offre correspond exactement au montant demandé, elle est dite « parfaite » et le vendeur est en principe obligé de l'accepter.
Si vous êtes acheteur et que vous souhaitez vous rétracter après une offre d'achat acceptée, vous pouvez donc le faire pendant le délai de réflexion qui vous est octroyé par la loi (suite à la signature d'un avant-contrat de vente, ou de l'acte de vente définitif en absence d'avant-contrat).
Si l'offre d'achat précise que votre engagement est ferme, vous n'avez d'autre choix que de poursuivre la procédure de vente jusqu'au compromis de vente, où vous disposerez alors d'un droit de rétractation de 10 jours pour annuler la vente et pourrez vous désengager.
Après la signature de la promesse, vous avez 10 jours pour vous rétracter. La signature d'une promesse de vente engage en principe l'acquéreur d'un bien immobilier à effectuer l'acte d'achat pour lequel il s'est engagé. Pour autant, il reste possible de revenir sur sa décision.
Vous avez un délai de 14 jours pour changer d'avis. C'est le droit de rétractation. Ce délai concerne les cas d'achat par internet, par téléphone ou par voie postale (vente par le biais de catalogues imprimés reçu par La Poste) ou par fax.
La sanction de la rétractation abusive de l'offre de contracter. Désormais, depuis la réforme du droit des contrats du 10 février 2016, un article 1124 alinéa 2 du Code civil dispose que « la révocation de la promesse pendant le temps laissé au bénéficiaire pour opter n'empêche pas la formation du contrat promis ».
Elle peut être librement rétractée tant qu'elle n'est pas parvenue à son destinataire. Elle ne peut être rétractée avant l'expiration du délai fixé par son auteur ou, à défaut, l'issue d'un délai raisonnable. La rétractation de l'offre en violation de cette interdiction empêche la conclusion du contrat.
L'offre d'achat est la première étape dans le processus d'achat d'un logement, et le compromis est l'étape scellant l'accord des deux parties.
L'acceptation de la proposition d'achat engage le vendeur
Dans ce cas, le candidat acquéreur peut engager une action en justice en indemnisation, voire en vente forcée, ce qui bloque le vendeur. Il est donc capital pour le vendeur de réfléchir avant d'accepter une offre d'achat.
Le délai de rétractation est de 10 jours dès le lendemain de la signature du compromis de vente. Pour procéder à la rétractation l'acheteur doit envoyer un courrier recommandé avec avis de réception.
Le droit de rétractation vous permet de bénéficier d'un délai de 14 jours pour réfléchir après l'achat d'un bien. Pendant ce délai, vous pouvez revenir sur votre accord de manière discrétionnaire, sans pénalités et être remboursé. Mais attention, vous ne bénéficiez pas toujours du droit de changer d'avis !
La mise en œuvre de son droit de rétractation a pour conséquence d'obliger le consommateur à renvoyer ou restituer les biens au professionnel sans retard, et au plus tard sous 14 jours à compter de l'exercice de son droit, sauf si le professionnel propose de les récupérer lui-même.
Tout acquéreur ayant signé une promesse de vente peut donc, dans un délai de 10 jours à compter de la première présentation de la lettre lui notifiant l'acte, faire part au vendeur de sa volonté de revenir sur son engagement par lettre recommandée avec accusé de réception.
La loi n'encadre pas la durée de validité d'une offre d'achat. Toutefois, l'usage a fixé ce délai de 5 à 10 jours.
L'offre d'achat que vous formulez a une valeur juridique qui vous engage, même si votre document n'est pas un acte notarié.
Une offre d'achat au prix est prioritaire seulement si elle précède les autres offres d'achat d'une journée ou plus. Dans cette situation, le vendeur doit obligatoirement privilégier cette offre d'achat.
Le vendeur qui signe une offre d'achat accepte la vente
Si une offre est suffisamment claire et dénuée d'ambigüité, son acceptation pure et simple par le vendeur vaut formation de la vente. La vente est un contrat qui se forme par l'échange du consentement des parties sur la chose et sur le prix.
Il n'existe pas de durée légale entre l'étape de l'offre d'achat et celle du compromis de vente. En moyenne, il faut compter un délai de deux semaines entre l'acceptation de l'offre d'achat et la signature du compromis de vente : au plus court quelques jours et au plus long un mois.
Pourquoi opter pour la promesse de vente plutôt que le compromis ? La promesse de vente peut séduire car elle laisse une plus grande liberté aux deux parties. Elle permet à l'acheteur de réserver le bien qu'il souhaite de façon exclusive durant un délai donné.
Le délai entre le compromis et la vente définitive d'un logement est généralement de trois mois, mais il peut être réduit ou allongé selon les circonstances. Ainsi, il peut être ramené à deux mois, en particulier si l'acheteur n'a pas besoin d'emprunt pour financer le bien, mais rarement à moins.
En tant que vendeur, votre seul moyen d'annuler une offre d'achat signée et de ne pas conclure la vente est de faire valoir qu'une clause suspensive n'a pas été respectée.