Ne pas avoir d'enfant malgré soi est encore un sujet largement tabou, mais il est possible de vivre une vie heureuse, épanouie, pleine de sens et agréable sans enfant.
Les couples sans enfant, un écart à la norme
Aujourd'hui, d'après les estimations de C. Debest, environ 5 % de Français font volontairement le choix d'une vie sans enfant (l'absence d'enfant pour cause d'infertilité étant pour sa part difficile à quantifier (6)).
De leur côté, les deux spécialistes sont unanimes: la maternité n'est pas un passage obligé pour vivre une vie pleinement satisfaisante. « Le problème, c'est que certaines personnes ont encore de la difficulté à croire qu'une femme puisse vraiment ne pas désirer avoir d'enfant », observe Isabelle Tilmant.
« En fait, les deux premiers enfants contribuent au bonheur fortement, tandis que le troisième non », explique sans détour Mikko Myrskylä, professeur de démographie à la London School of Economics et principal auteur de l'étude.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
La recherche en neurologie montre que la petite enfance est une période clé dans le développement cérébral. Les bébés commencent très tôt leur apprentissage du monde qui les entoure – dès les périodes prénatale, périnatale (immédiatement avant et après la naissance) et postnatale.
L'enfant crée du lien, parental, familial, social. Faire un enfant, c'est aussi faire cadeau de la vie à quelqu'un qui, en retour, rendra notre vie de tous les jours plus belle.
Ce n'est ni un sacrifice personnel, ni un choix égoïste. C'est une question de bon sens, de logique. Ne pas avoir d'enfant, dans le monde dans lequel nous vivons, c'est presque un don de soi à autrui.
Il en est ressorti trois grandes raisons d'engendrer couramment avancées : le plaisir, ou la joie que procurera la présence de l'enfant ; le devoir, la volonté de transmettre des valeurs, un nom, une histoire ; et enfin l'amour.
Communiquer avec son conjoint, exprimer sa tristesse et ce que l'on souhaite : adopter un enfant, essayer d'avoir un enfant avec des techniques de fécondation in vitro... Rencontrer des femmes ou des hommes confrontés à ce renoncement au désir d'enfant peut aussi aider à faire son deuil.
Les personnes âgées sans famille ne doivent pas attendre leurs vieux jours pour se prendre en main et préparer des solutions face aux imprévus de la vie. Elles doivent le faire alors qu'elles sont en capacité de le faire, avant qu'il ne soit trop tard.
Lorsque vivre sans famille n'est pas une condition qui a été choisie, les choses peuvent être très différentes. Cette situation peut donner lieu à de profondes souffrances. Elle favorise notamment les peurs, les angoisses et conduit éventuellement à des maladies physiques. Et même à la mort.
Le bébé humain est investi par la famille et le groupe avant même que lui ne les investisse. Souvent, nous oublions cette donnée. Or un enfant qui commence à respirer n'est qu'appétence pour la relation et l'apprentissage.
Dès sa naissance, l'enfant est plongé dans un monde fait par et pour les adultes. Sa taille, ses capacités physiques et psychologiques n'y sont pas adaptées et le rendent donc particulièrement vulnérable. À chaque étape de son développement psychomoteur, un nouveau monde s'ouvre à lui et autant de risques inconnus.
L'enfance désigne ainsi la période de vulnérabilité et d'insuffisance durant laquelle l'adulte va exercer sa protection et son pouvoir. De toutes les espèces animales, l'enfant est le plus immature à sa naissance, le plus fragile: c'est le phénomène de néoténie.
Avoir un enfant est une étape clé dans la vie d'un couple et d'une femme et qui apparaît comme une suite logique. Avoir un bébé, c'est passé de deux à trois, devenir une famille. Certaines femmes, faute de partenaire, n'hésitent pas à vivre cette maternité tant attendue seule, quitte à être mère célibataire.
L'homme se considère encore comme un enfant :
Un amour qui devra être partagé, et donc une attention moins forte sur lui. Dan cette même catégorie, se joue aussi la peur de revivre pour l'homme un « traumatisme » d'enfant où un frère ou une sœur à pris sa place, ou a pris une partie de l'amour maternel.
Nombreuses sont les raisons pour ne pas faire d'enfants en 2022, n'en déplaise à la pression sociale. Il existe autant de raisons de ne pas vouloir d'enfants que de personnes child free, et personne ne devrait avoir à se justifier.
En avoir marre de tout est tout à fait normal.
C'est même d'ailleurs une bonne nouvelle, car cela veut dire que tu as besoin de changements, tu as besoin d'évoluer et c'est parfait ainsi !
la consommation de drogues ou d'alcool ; l'isolement social et la solitude ; l'inactivité ou la procrastination ; ou encore une diminution de l'appétit.