N'était-il pas plus sage de craindre la mort et de s'abstenir. Socrate a répondu au contraire que la mort ne doit jamais être prise en considération quand il faut choisir entre le bien et le mal : dans notre texte il va essayer de montrer que craindre la mort n'est jamais sage.
Votre mort est une des pièces de l'ordre de l'univers; c'est une pièce de la vie du monde ». Fuir la mort étant se fuir soi-même, bien mourir est être soi-même jusqu'au bout, en notre pleine conscience et identité. Socrate ne disait pas autre chose.
La première est que pour Epicure la mort est la privation des sensations. Pour lui, les sensations sont ce qui fonde notre connaissance et nous guident dans la recherche des plaisirs du corps et de l'âme. Sans sensations, la mort ne peut nous affecter. Elle n'est donc ni à craindre, ni à souhaiter.
Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
La véritable sagesse, selon lui, consiste plutôt à reconnaître notre ignorance devant l'immensité de la réalité. La pire ignorance dont une dont un humain puisse être affligé est l'ignorer qu'il ignore.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Pour Socrate "le bien est la source de toutes nos actions". Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance. Le sens commun distingue la faute de l'erreur.
En somme, le Socrate de Xénophon soutient que l'action juste et l'action légale coïncident puisque la nature de la légalité est le bénéfique, et ce qui est bénéfique est toujours juste. On peut ainsi dire que, par principe, la loi est la justice et donc que Socrate adopte une position légaliste.
L'ignorance est donc une condition nécessaire pour l'homme, qui, parce qu'il vit à un moment donné, ne peut acquérir que les connaissances disponibles à son époque, et ignore donc de fait tout ce qui ne sera découvert qu'après son passage sur Terre.
– Sartre : [La mort] « N'est pas seulement le projet qui détruit tous les projets et qui se détruit lui-même […]. Elle est le triomphe du point de vue d'autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même. » « La Mort représente le sens futur de mon pour-soi actuel pour l'autre. »
2Dans le Phédon, Platon décrit la vie philosophique comme un exercice consistant à mourir et à être mort1. La mort est en effet la séparation de l'âme et la fin de la vie soumise aux affections du corps.
La mort se présente comme un événement biologique auquel chaque membre de l'espèce humaine ne saurait échapper, du fait de son appartenance au règne des vivants. C'est un événement naturel au double sens du mot : il s'inscrit dans la nature de l'homme, comme dans la Nature à laquelle il appartient.
Le livre est composé de deux grandes parties : Socrate doit d'abord donner un discours contre ses accusateurs pour démontrer qu'il est innocent, puis, à la suite d'un vote des citoyens qui le juge coupable, il doit proposer une peine de remplacement à celle proposée dans l'accusation, la condamnation à mort.
Philosopher, c'est s'exercer à mourir : « Si au moment où elle se sépare, l'âme est pure (kathara) et n'entraîne avec elle rien qui vienne du corps (…), cela ne revient-il pas à dire que cette âme pratique droitement la philosophie, et qu'elle s'exerce pour de bon à être morte sans faire aucune difficulté.
"Dieu, toujours, fait de la géométrie." "On ne peut ni échapper au regard des dieux ni les contraindre." "Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien, l'ignorance qui est un mal." "La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses."
Spinoza définit la crainte (metus) comme « une tristesse inconstante née de l'idée d'une chose future ou passée de l'issue de laquelle nous doutons en quelque mesure ». Il caractérise la peur (timor) comme « un désir d'éviter un mal plus grand, que nous craignons, par un moindre »2.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
La philosophie de Socrate
Socrate se rencontre partout où se massait les citoyens, se présentant comme celui “qui ne sait rien”, interrogeant les gens sur ce qu'ils croient savoir et détruisant leurs illusions et fausses connaissances, les poussant à penser par eux-mêmes.
Il ne s'agit donc pas simplement de vivre, mais de vivre « bien », c'est-à-dire par et pour des valeurs. Socrate estimera bon de défendre cette idée au prix de son existence. Immortalisé par son élève Platon, le geste du maître restera inscrit dans les mémoires comme l'acte fondateur de la philosophie occidentale.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
L'humilité, une des leçons de vie de Socrate
Ses traits étaient abrupts et ressortaient, en outre, ses grands yeux saillants et son nez extrêmement relevé. Son apparence physique était un motif de raillerie de la part d'autres philosophes . Cependant, rien de tout cela n'affecte le “père de la philosophie”.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.