Conclusion. L'obéissance à l'État ne doit pas être inconditionnelle. Certes, elle est une condition nécessaire de l'ordre. Mais l'ordre doit être bousculé quand il est le faux nez de l'oppression et des injustices.
Désobéir aux lois est un acte grave mais nécessaire en certaines circonstances exceptionnelles. Grave parce qu'il est la preuve d'un défaut de la démocratie institutionnelle, grave parce qu'il engage la responsabilité des désobéissants. Il ne s'agit certainement pas de prôner la désobéissance.
Une loi est juste à condition qu'elle soit l'expression de la volonté du peuple tout entier, c'est-à-dire de la volonté générale souveraine. Ainsi, l'obéissance à la loi n'est plus une contrainte, dans la mesure où « l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ».
Son objectif est d'obtenir un changement dans la législation. Elle se justifie en se prévalant d'un principe supérieur à la loi qu'elle veut modifier. Cela peut être l'intérêt général, la défense de l'environnement, les droits de l'homme… Refuser d'obéir doit être un acte revendicatif, pour cela il doit être public.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
On obéit non seulement parce que c'est la loi, même si c'est constitutif, mais aussi par amour ou plutôt par attachement (au sens de Bowlby) et par consentement ou plutôt par refus de la violation.
Si l'on prend obligatoire dans le sens "imposé par la loi", alors l'obéissance à l'État est toujours obligatoire, car c'est par des lois que l'État fait régner l'ordre et la sécurité dans la société.
La désobéissance civile devient un devoir pour tous ceux qui sont soucieux de la dignité humaine, qui ne veulent pas collaborer avec l'injustice et qui cherchent, en enfreignant la loi, à enrayer la machine qui produit l'oppression.
Le non-respect des lois constitue toujours une faute qui peut conduire à de lourdes sanctions pénales.
Un agent public peut-il désobéir ? L'obligation d'obéissance peut cesser dans les situations suivantes : L'ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l'intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
Si pour être libre il faut n'obéir qu'à soi-même, cette obéissance n'est certes pas une soumission à ce qui nous aliène mais bien au contraire une reconnaissance et une appropriation de ce qui fait notre humanité, notre dignité et notre liberté : la raison.
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
Outre que l'obéissance sans réserves à la loi positive menace de nous conduire à obéir à des lois injustes, elle risque également de nous absoudre de nos actes : si l'homme obéit aveuglément à la loi positive, alors il peut avancer qu'il n'est plus totalement responsable de ses actes.
Hors-la-loi : Définition simple et facile du dictionnaire.
C'est en effet la crainte de la sanction qui dans l'esprit de la plupart d'entre nous fait que l'on respecte le droit, ou plutôt que le droit s'applique à nous.
«Pourquoi obéir aux lois?» Introduction: le mal existe, donc nécessité des lois seul argument des anarchistes argumentant l'absence de lois: la bonne nature de l'homme (Rousseau: c'est la société qui le corrompt) or, dès lors, qu'on est conscient que le mal existe et que celui-ci menace l'équilibre de la société, il ...
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
Saül fait donc des guerres « justes ». Mais bientôt il va désobéir, et accepter que certains profitent du combat pour leur avantage personnel. Les hommes de l'ancien testament pensaient que Dieu punissait et voulait la mort !
La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
Action ou habitude d'obéir, de faire ce qui est commandé : L'obéissance des enfants à leurs parents.
L'obéissance est alors la condition de l'avènement de sa liberté, à condition que ce à quoi il obéisse soit conforme à la raison ; il sera ainsi ensuite capable de suivre sa raison). C. L'obéissance peut donc encourager ma liberté est même celle-ci suppose toujours une forme d'obéissance.
Puis je au nom de ma conscience morale refuser de me soumettre aux lois . conscience : La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi.
On peut désobéir en refusant de s'habituer, de s'accommoder à l'obéissance. On peut désobéir en cessant d'avoir peur (du chaos, du jugement des autres, de l'ostracisation, des conséquences…). On peut désobéir en cessant d'être zélé, de surobéir, de servir le/les tyrans, les autorités aliénantes.