Les tumeurs malignes ou cancéreuses de la peau doivent toujours être retirées chirurgicalement. Il peut s'agir, pour les plus fréquentes : Des carcinomes baso-cellulaires : ils sont très fréquents, surtout après 50 ans, et touchent le visage dans plus de 95% des cas.
Les carcinomes représentent 90 % des cancers de la peau. Ils sont beaucoup moins graves que le mélanome, mais nécessitent une surveillance attentive.
Lorsqu'ils sont détectés tôt, la plupart des carcinomes basocellulaires (CBC) peuvent être traités et soignés. Un traitement rapide est vital, car à mesure que la tumeur se développe, elle devient plus dangereuse et potentiellement défigurante, nécessitant un traitement plus étendu.
L'excision chirurgicale permet d'enlever le cancer ainsi qu'un peu de tissu normal tout autour, qu'on appelle marge chirurgicale. C'est un traitement standard et courant de nombreux cancers de la peau autres que le mélanome, dont le carcinome basocellulaire (CBC) et le carcinome spinocellulaire (CSC).
Etre soutenu pendant et après la maladie
Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribue à l'efficacité des traitements contre le cancer. Pour s'impliquer pleinement dans sa prise en charge, il est précieux que le patient soit entouré de ses proches et de personnel soignant.
En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.
Le traitement du carcinome basocellulaire est presque toujours efficace, et ce cancer est rarement mortel.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
Traitement du carcinome basocellulaire
Le traitement chirurgical est toujours privilégié dans le cas de carcinomes basocellulaires invasifs. Lorsque la chirurgie n'est pas possible, un traitement ciblé, le vismodégib (traitement oral) donne de bons résultats. Une radiothérapie peut aussi être proposée.
les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes). Exemples: cancers du sein, des poumons, de la prostate, de l'intestin, etc. les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de «soutien»). Exemples: cancers de l'os, du cartilage, etc.
Le carcinome spinocellulaire débute le plus souvent sous la forme d'une plaque rouge et rugueuse sur une zone qui a été exposée au soleil, qui grandit et devient plus dure et infiltrée. Il peut aussi se présenter sous la forme d'un bouton dur qui apparaît rapidement.
Quelle est l'évolution d'un carcinome spinocellulaire ? "Le carcinome spinocellulaire est agressif et peut évoluer envoyant des métastases dans les ganglions régionaux de drainages, voire dans des organes à distance notamment les poumons" met en garde le docteure Roux.
Une tumeur peut être totalement bénigne, c'est-à-dire sans aucun risque pour la santé. En fait, une tumeur, c'est « une agglomération de cellules, une grosseur », définit le Dr Nasrine Callet, gynécologue à l'Institut Curie.
Survie relative
La survie à la plupart des cancers de la peau autres que le mélanome est excellente. La survie relative après 5 ans pour le CBC est de 100 %.
Ils se situent sur des zones exposées tous les jours à la lumière du soleil, en particulier sur le visage. Ils peuvent passer inaperçus au début, évoluent lentement. Dans sa forme typique, le CBC se présente sous la forme d'un petit nodule rosé un peu brillant.
Dans la plupart des cas, un carcinome basocellulaire peut être enlevé en totalité chirurgicalement, sous anesthésie locale. Pour réduire au maximum le risque de récidive, le chirurgien enlève également une marge de tissu apparemment sain, de l'ordre de deux à quatre millimètres autour de la lésion.
Favorisé par des expositions solaires répétées, il se développe le plus souvent au niveau du visage (paupières, lèvres, front...), du cuir chevelu et du cou, à partir de 60 ans. Éclairage de la dermatologue Marie Estelle Roux.
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Dans le cas d'un carcinome basocellulaire, le spécialiste à consulter est le dermatologue : il traite les maladies de la peau, des muqueuses (bouche et organes génitaux) et des phanères (ongles, cheveux).
La radiothérapie n'entraîne la perte de poils et de cheveux que dans la région traitée. Les cheveux ne tomberont que si la radiation est dirigée vers la tête. Habituellement, les poils et les cheveux commencent à tomber de 2 à 3 semaines environ après le début de la radiothérapie.
Ces effets secondaires engendrent alors un amaigrissement, voire une cachexie (maigreur extrême) avec non seulement une fonte graisseuse, mais aussi une perte de la masse musculaire, ce qui rend le patient encore plus sensible aux effets secondaires de la thérapie.
La radiothérapie se montre efficace pour lutter contre 50 % des cancers, notamment les cancers ORL, les cancers des testicules ou les mélanomes.
il faut faire enlever ce carcinome. Vous pouvez demander conseil à votre dermatologue ou bien venir me voir pour réaliser une intervention chirurgicale. J'utilise une technique avec un examen extemporané qui permet d'enlever le minimum de peau et de reconstruire immédiatement.
Le carcinome in situ est donc un stade d'évolution intermédiaire entre l'hyperplasie atypique des cellules du sein, qui est bénigne, et le cancer invasif qui comporte un risque d'extension en dehors du sein. Les carcinomes in situ représentent plus de 15 à 20% des cancers du sein.
Une lésion qui saigne
"Elle pourrait révéler une tumeur qui a infiltré les vaisseaux sanguins en profondeur. Ce n'est pas considéré comme un signe d'alerte car une lésion qui saigne est généralement un signe d'un mélanome ou d'un carcinome qui s'est déjà installé", signale le Dr Rousseaux.