Sommeil : non, les heures avant minuit ne comptent pas double.
Pour les personnes qui se couchent aux alentours de 23h, le sommeil avant ou juste après minuit est plus réparateur. Mais si le sommeil démarre plus tard, à 1h ou 2h du matin, l'information reste la même : c'est le début de la nuit qui nous permettra de récupérer au mieux et de supporter les privations de sommeil.
L'étude a montré que les personnes qui s'endorment entre 22 et 23 heures ont moins de risque de développer une maladie cardiovasculaire. Celles qui s'endorment après minuit ont un risque accru de 25%. Et même celles qui s'endorment tôt, avant 22 heures, ont un risque augmenté de 24%.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
La meilleure heure pour se coucher et s'endormir ? Entre 22 et 23 heures, assurent des chercheurs. À quelle heure est-il préférable d'aller se coucher ? Entre 22 et 23 heures, répondent des chercheurs de l'université d'Exeter, en Grande-Bretagne.
On a coutume de dire que les heures avant minuit sont les plus réparatrices, même si cela n'a jamais été scientifiquement prouvé. Disons qu'une heure de coucher tardive est souvent facteur de réduction du temps de sommeil. La majorité des Français commencent leur travail entre 8 et 10 heures du matin.
Le matin, pour être de bonne humeur dans la journée, il est déconseillé de commencer sa journée dans la précipitation. Ainsi, mieux vaut ajouter 15 ou 30 minutes de plus à votre planning pour prendre du temps le matin, en vous levant à 7h30.
Une étude publiée le 12 avril prouve que les couche-tard développent plus de maladies cardiovasculaires et de troubles psychologiques que les autres. Le risque de mortalité est plus élevé pour cette population.
"Le sommeil de jour est moins profond et moins long que celui de nuit. D'une part parce que, pendant la journée, la température du corps est plus haute, d'autre part parce que l'environnement est moins propice au sommeil" explique la neurobiologiste Joëlle Adrien.
Dormir plus longtemps vous aide tout d'abord à mieux combattre la fatigue. Vous serez ensuite bien plus actif dans votre vie de tous les jours, que ce soit au travail ou à la maison. Mieux dormir aide aussi à chasser la douleur, que celle-ci soit chronique ou aiguë.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Ainsi, on peut dire qu'on a bien dormi si au moins 85% du temps total passé dans le lit est consacré au sommeil, si la phase d'endormissement dure 30 minutes ou moins, si on ne se réveille pas plus d'une fois par nuit et si c'est le cas, la durée d'éveil nocturne doit être inférieure à 20 minutes.
Durée et proportion du sommeil lent profond
Le ratio de sommeil profond est plus important en début de nuit et jusqu'à 3 ou 4 heures du matin. Il diminue ensuite en fin de nuit. La seconde partie de la nuit, jusqu'au réveil, est donc plus riche en sommeil léger et en sommeil paradoxal.
Pour la plupart d'entre nous, la durée idéale de la sieste est de 10 à 20 minutes, de préférence entre 12 h et 15 h. Si possible, buvez une boisson contenant de la caféine tout de suite avant. Faire la sieste peut s'avérer un complément sain à une saine hygiène du sommeil. Mais ne dormez que si vous en avez besoin.
– Sleep. Et même au contraire, nous explique cette étude l'Université de Washington qui suggère qu'une durée plus longue de sommeil peut contrer certains facteurs génétiques associés à la prise de poids.
Et si se lever tôt permettait même d'être en meilleure santé ? Selon une étude universitaire britannique, se lever de bonne heure permettrait de diminuer de 10 % les risques de maladies cardiovasculaires, de problèmes endocriniens, de maladies rénales, respiratoires ou gastro-intestinales.
Une modification hormonale. Le mécanisme est simple : "Pour résister au jeûne de la nuit, le corps produit la leptine, l'hormone de la satiété. Le jour, pour nous garder éveillés, le métabolisme secrète la ghréline, l'hormone qui favorise la faim.
Il est, en outre, conseillé de ne pas se rendormir, même 10 minutes. « On se prive alors du cortisol que l'organisme a sécrété naturellement pour le premier éveil, et le second sera plus pénible », avertit la Dre Royant-Parola.
Les causes de fatigue au réveil peuvent être multiples, d'ordre psychologique ou organique. Souvent, l'hygiène de vie est en cause, la fatigue étant due à : La mauvaise hygiène de sommeil, consécutive à des horaires de coucher et de lever très irréguliers.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Pour demeurer en bonne santé, une nouvelle étude exposée au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC), en août dernier, a démontré qu'il était nécessaire de dormir entre six et huit heures par nuit. Manquer de sommeil aurait ainsi des effets négatifs sur le corps et l'esprit.
L'agrypnie, soit la perte totale de sommeil. Si les rares patients touchés - une trentaine de cas seulement dans le monde - ne dorment pas, ils ne présentent aucun syndrome cognitif.