Le cavurne est toujours dans une concession : soit une concession pré-équipée par la mairie ; soit implanté à charge de la famille dans une concession en pleine terre - par exemple on peut imaginer une concession de 2 m² où la famille dispose quelques cavurnes.
Pour une concession de 15 ans, il faut prévoir un budget entre 200 et 300 €. Quant à une concession de 30 ans, il faut compter entre 350 et 450 €.
Le prix d'un emplacement en columbarium
Votre niche vous est acquise pour un certain nombre d'années, allant de 5 à 50 ans, voire à perpétuité. Les tarifs d'un columbarium varient selon les villes et les régions, et sont généralement compris entre 350 euros et 1200 euros.
Le règlement est à faire auprès de la trésorerie. Les cavurnes ne peuvent être ouvertes que par une entreprise de pompes funèbres agrée. Aucun dépôt d'urne à l'intérieur d'une cavurne ne peut être effectué sans autorisation spéciale écrite et délivrée par le maire.
Sépulture enterrée destinée à accueillir les urnes des défunts, la cavurne est un monument cinéraire au statut particulier. En effet, puisque l'urne contenant les cendres du défunt est placée sous terre, il s'agit d'inhumation bien que le corps du défunt ait été crématisé.
A l'inverse du columbarium qui est collectif, le cavurne requiert une tombe individuelle. Il faut en faire la demande auprès de la mairie, qui délivrera alors une concession : cette dernière sera déjà équipée par la mairie du lieu d'inhumation ; ou bien la famille devra en édifier une à ses frais.
il est aussi interdit de les disperser dans une propriété privée. Après un délai de 1 an, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'un des lieux suivants : Espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès. Site cinéraire le plus proche.
Si l'urne circule sur le territoire français métropolitain, vous pouvez choisir librement le mode de transport : voies terrestre, aérienne, maritime, routière, ferroviaire. Cependant, seule la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles (ou mandatée en cette qualité) est en droit de le faire.
Le prix de la réduction de corps inclut les frais de creusement ou de l'ouverture de la tombe. En moyenne, il faut compter entre 200 et 300 euros environ pour une exhumation avec réduction en France. A cela s'ajoutent le prix d'un reliquaire ainsi que le déplacement et la nouvelle pose du monument funéraire.
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Il ne s'agit pas d'acheter cet espace ; on ne peut donc le choisir. C'est le maire qui désigne la case destinée au défunt, donnant ainsi à la famille droit de jouissance et d'usage sur cet espace.
Durant ce délai, sauf si le défunt a indiqué sa volonté, les proches doivent décider du devenir des cendres : cimetière ou site cinéraire, dispersion en pleine nature ou inhumation de l'urne dans une propriété privée. L'urne peut également être inhumée gratuitement, dans le terrain communal du cimetière.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Un bon compromis entre tombe et caveau funéraire
Le caveautin est un monument funéraire constitué de dalles de ciment entourant le cercueil avant le comblement de la fausse. Cela le protège ainsi de la pression de la terre, mais pas de l'humidité. En effet, il n'est pas imperméable, à l'instar du caveau.
Dans une case du columbarium
L'urne peut être déposée dans un columbarium. Il s'agit d'un long mur de pierre où l'on peut placer les urnes funéraires dans des cases individuelles. Le principe est le même que pour une inhumation en pleine terre.
Pour acquérir une concession funéraire, il faut obligatoirement adresser une demande, par courrier, au maire de la commune choisie. C'est lui qui a le pouvoir d'accorder le droit d'occuper, à titre privatif et pour une durée déterminée, une parcelle du cimetière communal.
Chacun peut souhaiter y être enterré avec son conjoint et ses enfants communs (sauf cas particuliers). Sauf volonté expresse du fondateur, il est interdit d'exclure un membre de la famille. On ne peut pas non plus imposer une personne étrangère à la famille, sauf accord de tous les indivisaires.
Pour une inhumation, la concession sera un caveau ou une tombe. Pour une crémation, elle sera une place dans un columbarium ou une cavurne.
Si le cimetière n'en possède pas, le maire fait transporter les ossements dans l'ossuaire d'un autre cimetière de la ville qu'il administre, ou dans celui d'une autre municipalité dépendant de la même communauté de communes.
Les cendres ne peuvent désormais plus être partagées entre les héritiers. Elles sont recueillies dans une urne. L'urne pourra être conservée pour une durée d'une année au maximum au crématorium ou dans un lieu de culte après accord de l'association cultelle.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
Les cendres ne peuvent en aucun cas être répandues dans un cours d'eau ou une voie d'eau praticable pouvant être alors, à ce titre, assimilable à une voie publique (rivière, fleuve, torrent). Elles ne peuvent pas non plus être disséminées sur la plage ou sur la rive.
Ainsi, les pompes funèbres en charge des obsèques ne peuvent pas garder l'urne funéraire après la crémation du défunt, car la loi considère les locaux de l'entreprise comme un dépôt privé, au même titre que le domicile de la famille (sauf le temps de quelques jours après la crémation).
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
C'est interdit, car la Seine est une voie navigable et à ce titre assimilable à une voie publique. Reste à savoir qui s'y opposerait. Et il n'y a pas de sanction de prévue. Rappelons que la dispersion des cendres ne peut se faire que si le défunt a exprimé avant sa mort la volonté d'être crématisé.