Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d'importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l'atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d'organiser leurs tranchées.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Les tranchées sont composées de plusieurs lignes, distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux . Elles sont creusées à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontées d'un parapet élevé avec des sacs de sable.
Les premières tranchées se transformèrent rapidement en un réseau de plus en plus complexe pouvant résister à la fois aux bombardements d'artillerie et aux assauts de l'infanterie. Les abris enterrés devinrent la priorité. L'espace entre les tranchées connu sous le nom de no man's land dépendait du champ de bataille.
Pendant la Première Guerre mondiale, le no man's land était la zone située après les barbelés entre les deux tranchées opposées. Un no man's land a ainsi été établi sur le front de l'Ouest pendant les guerres de tranchées.
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les poilus vivaient dans des tranchées dans des conditions déplorables : ils ne pouvaient pas se laver, ils vivaient avec les rats et les poux. Le bruit permanent des mitrailleuses et des obus les empêchait de se reposer ; ils dormaient à même le sol.
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
À l'avant-poste, presque tous les militaires étaient endormis, affalés sur leur couchette dans une houchie infestée de mouches ou appuyés contre des sacs de sable là où ils trouvaient un peu d'ombre.
Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d'importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l'atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d'organiser leurs tranchées.
L'arrière est le territoire situé en dehors des zones de combats dans un pays en guerre. Le terme correspondant en anglais, Homefront, (front intérieur) serait apparu au cours de la Première Guerre mondiale.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Ils vivent avec des cadavres en décomposition autour d'eux. Les soldats dorment dans des casemates, souvent protégées sous d'importantes masses de terre, où l'atmosphère est souvent humide et insalubre. Dans les zones de combat, les hommes n'ont pas le temps d'organiser leur tranchée.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
À l'occasion du 11-Novembre, l'animateur se demande pourquoi les soldats qui se battaient dans les tranchées en 1914-1918 sont appelés "les Poilus".
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Les soldats devaient creuser des fossés pour se protéger de leurs ennemis . Ces fossés sont appelés « tranchées » .
Le transit s'effectue par chemin de fer, puis par la route à l'aide de convois hippomobiles ou automobiles, puis à dos d'homme jusqu'aux lignes de tranchées. Progressivement, les belligérants mécanisent une partie du processus en aménageant des lignes de chemin de fer à voies étroites, le plus près possible du front.
L'impasse des tranchées
Les attaques de front contre elles causèrent des pertes terribles, et il n'y avait aucun moyen de les contourner, car le réseau compliqué s'étirait sur un front continu de 700 kilomètres, de la frontière suisse à la Manche près de Nieuport, en Belgique.
À la guerre, les tranchées, parfois fortifiées et consolidées par des sacs de sable, des branches et des barbelés, étaient utilisées comme lignes de défense et comme chemins de bataille. Elles ont été particulièrement utilisées lors de la Première Guerre mondiale, que certains dénomment « la guerre des tranchées ».