En 2022, le Pancréas Artificiel s'adresse uniquement aux patients diabétiques de type 1, à partir de l'âge de 6 ans, sous pompe à insuline depuis au moins 6 mois avec un équilibre glycémique insuffisant.
C'est dès les années 1970 que le professeur Jacques Mirouze et le docteur Jean-Louis Selam créent au CHU de Montpellier un des premiers prototypes de pancréas artificiel pour automatiser l'apport d'insuline aux malades porteurs d'un diabète de type 1.
Le dispositif est constitué de trois composants clés : un capteur, une pompe et un algorithme. Le capteur sous-cutané mesure la glycémie du patient en continu. La pompe perfuse l'insuline – elle aussi en continu – par l'intermédiaire d'une fine tubulure positionnée sous la peau.
Un espoir fort pour 200 000 patients en France
Dans une 1ère étude, en 2016, la moyenne de glycémie avec le pancréas artificiel était nettement meilleure par rapport à des pompes à insuline pré-programmées manuellement. Cette bonne nouvelle intervient alors que la prévalence du diabète a doublé depuis les années 80.
Généralement l'insuffisance pancréatique endocrine est provoquée par une maladie auto-immune qui s'attaque aux cellules endocrines du pancréas. Ce dernier ne peut plus produire d'insuline qui régule le taux de glucose dans le sang et il s'ensuit un diabète insulinodépendant.
Une forte douleur abdominale constitue le symptôme prédominant. Les analyses de sang et les examens d'imagerie, comme la tomodensitométrie, aident le médecin à établir le diagnostic. Qu'elle soit d'intensité légère, modérée ou sévère, la pancréatite aiguë nécessite généralement une hospitalisation.
L'organisme produit une poussée d'hormones qui commence environ 2 h à 3 h avant l'heure habituelle du réveil, ce qui fait augmenter la glycémie à jeun (avant les repas). Sans l'action de l'insuline nécessaire pour réguler cette augmentation, la glycémie à jeun est élevée tôt le matin (ou à l'aube).
La prise d'antidiabétiques oraux, injections ou des médicaments qui stimulent la production d'insuline entrent dans le cadre thérapeutique du diabète. Ces traitements conventionnels concernent notamment la prise de Metformine, laquelle permet de normaliser ou de réduire l'hyperglycémie.
Il survient lorsque le système immunitaire attaque et détruit les cellules du pancréas chargées de produire l'insuline. On parle de maladie auto-immune. Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant qui apparaît le plus souvent chez les adultes, en général après 40 ans.
Avec le pancréas artificiel, les 2 éléments sont connectés grâce au cerveau de la pompe grâce à l'intelligence artificielle qui vient suppléer celle du patient. Donc nette diminution de la charge mentale, amélioration de la qualité de vie et bien entendu amélioration spectaculaire de l'équilibre du diabète.
Aujourd'hui, les diabétiques disposent d'insuline humaine produite par génie génétique : on isole d'abord le gène producteur d'insuline. On utilise ensuite un vecteur d'expression : un plasmide. C'est le transporteur génétique du gène. Il est inséré dans une cellule hôte, une bactérie Escherichia coli.
L'idéal, c'est d'adopter un régime de type méditerranéen, riche en fruits et légumes de saison, en légumineuses et en céréales, limitant la viande rouge et les produits ultra-transformés, souvent trop gras, trop sucrés et trop salés.
Puisqu'on enlève tout le pancréas, les personnes qui subissent cette chirurgie auront le diabète et devront prendre de l'insuline. Le diabète est souvent difficile à contrôler. Normalement, le pancréas fabrique des enzymes qui aident à digérer la nourriture.
Ces 2 hormones sont l'insuline et le glucagon, et ce sont les seules hormones et donc le pancréas est le seul organe capable de réguler la glycémie, et donc l'apport d'énergie vitale à notre organisme. La sécrétion d'insuline fait baisser la glycémie et la sécrétion de glucagon l'augmente.
A1) L'insuline est une hormone produite par les cellules bêta du pancréas, qui la libèrent ensuite dans la circulation sanguine pour qu'elle fasse entrer le glucose dans les cellules aux fins d'énergie. En effet, quant l'insuline se fixe aux cellules, la quantité de glucose circulant dans le sang diminue.
LE DIABÈTE INSIPIDE ET LE DIABÈTE SUCRÉ
En 1679, Thomas Willis (1621-1725), un médecin anglais, a goûté l'urine d'un patient diabétique et a constaté qu'elle avait un goût sucré ; en revanche, il a trouvé d'autres personnes diabétiques dont l'urine n'avait aucun goût.
Son activation permet de transformer les cellules alpha en cellules bêta productrices d'insuline. » Dans une étude récente, la même équipe a décrypté les mécanismes aboutissant à ce changement d'identité cellulaire, et montre que les cellules bêta du pancréas peuvent être régénérées plusieurs fois.
Oui, le régime alimentaire est crucial en cas de diabète et le jeûne peut même contribuer à régénérer le pancréas, démontre cette étude, menée chez l'animal. Cette recherche montre en effet qu'un régime hypocalorique peut être très bénéfique en cas de diabète de type 1 et de type 2.
de consommer des poissons maigres (cabillaud, lieu noir, merlan, colin) et d'introduire 1 à 2 fois par semaine des poissons gras (maquereau, hareng, sardines, saumon, thon) car ce sont des aliments naturellement riches en omégas-3.
Les fruits riches en vitamine C antioxydante sont particulièrement recommandés pour le pancréas. On retrouve donc tout naturellement le kiwi, l'orange, les fraises, les groseilles, la mangue, la papaye, le raisin noir, les mures, les myrtilles, les cerises, les framboises ou encore le citron.
L'ail : cette plante a un effet bénéfique sur la glycémie mais elle permet également d'éviter les complications liées au diabète. Il peut se consommer cru, écrasé ou finement tranché ; L'ortie : cette plante a un effet diurétique et permet de réduire le taux de glycémie dans le sang.
La tisane, qui contient de la cannelle, du laurier, de la sauge et de la pomme, agit en régulant la glycémie et en évitant les pics d'insuline, ce qui peut aider à réduire les envies de sucre.
Ces contrôles ont lieu principalement le matin à jeun, avant et après chaque repas, et avant le coucher. Le résultat du matin permet de vérifier que la dose des analogues lents d'insuline injectée la veille au soir est suffisante. La mesure avant les repas sert à déterminer sa prochaine dose d'insuline rapide.
une glycémie normale à jeun se situe entre 70 et 110 mg/dl. entre 100 mg/dl et 125 mg/dl à jeun, on parle d'intolérance glucidique ou de "prédiabète"