Le béluga bloqué dans une écluse dans l'Eure depuis une semaine a été sauvé cette nuit. Sorti de l'eau, il est actuellement transporté dans un camion en direction de Ouistreham (Calavados), où il va passer quelques jours dans une écluse d'eau de mer, avant un potentiel retour en mer.
Un bassin d'eau de mer, dans une écluse du port de Ouistreham (Calvados), a été mis à disposition pour réceptionner l'animal, qui y restera trois jours, « le temps qu'on organise son rapatriement en pleine mer et qu'on observe son état de santé », selon la sous-préfète.
Un béluga mâle s'est retrouvé piégé dans la Seine, début août 2022. Plusieurs équipes ont travaillé de concert pour le retrouver et l'en sortir, afin qu'il puisse regagner la mer. Mais il est mort durant son transport.
Elle avait finalement été retrouvée morte et une autopsie avait privilégié un décès par inanition. Sea Shepherd a indiqué que le béluga souffrait de problèmes digestifs. "Le béluga est un mâle qui ne présente pas de maladie infectieuse mais qui n'a plus d'activité digestive, ce qui explique qu'il ne s'alimente plus.
Sorti de la Seine après une opération périlleuse qui a duré toute la nuit, le béluga a été placé à l'arrière d'un camion qui a pris la route de Ouistreham à 6h30 du matin. Ce mercredi matin, la préfecture de l'Eure parlait déjà d'un "pronostic mauvais" concernant l'animal.
L'opération de la dernière chance pour sauver le béluga n'a pas suffi: le cétacé de 800 kg, extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit, a dû être euthanasié mercredi après son arrivée en camion à Ouistreham (Calvados),.
L'une des hypothèses met en cause l'évolution des pôles magnétiques terrestres. L'océanographe François Sarano interrogé par Ouest-France explique que cette évolution amène certains animaux comme le béluga " à ne pas prendre le bon chemin au départ" car ils "utilisent leur perception magnétique pour s'orienter".
Sur place, l'animal doit être retiré de l'écluse à l'aide d'une grue puis placé dans une barge. "Il va devoir être sorti de l'eau dans les meilleures conditions possibles, pour lui et pour les personnes engagées, parce qu'il y a un facteur risque qui existe", déclare également Lamya Essemlali.
L'autre hypothèse pour expliquer la présence de cétacé dans la Seine est liée aux courants marins. « À l'échelle de la planète, il y a d'immenses courants appelés courants géostrophiques », explique Élodie Lafitte.
Il a dû être euthanasié en raison d'une dégradation de son activité respiratoire. Le béluga, repéré depuis le 2 août dans le Seine, sorti de l'eau dans la nuit de mardi à mercredi, est mort lors de son transport vers Ouistreham, dans le Calvados.
L'expertise vétérinaire a révélé la situation de grande faiblesse et d'activité respiratoire défaillante du béluga. La décision a donc été prise collégialement, avec les vétérinaires, de l'euthanasier », a ajouté la préfecture.
Le béluga, une espèce protégée, se trouve "actuellement entre le barrage de Poses et celui de Saint-Pierre-la-Garenne", à environ 70 km au nord-ouest de Paris. Il est demandé à la population de ne pas tenter de l'approcher ou d'entrer en contact avec lui.
Par contre, ces baleines s'habituent à la présence humaine et perdent leur méfiance; sans être agressives, elles peuvent alors avoir des comportements dangereux, pour elles comme pour les humains.
Le béluga ou bélouga (Delphinapterus leucas), appelé également baleine blanche, dauphin blanc et marsouin blanc, est une espèce de cétacés de la famille des Monodontidae vivant dans l'océan Arctique et dans l'estuaire du Saint-Laurent.
Il s'agit d'« une espèce protégée de cétacé vivant habituellement dans les eaux arctiques, subarctiques et dans l'estuaire du Saint-Laurent au Québec », précise la préfecture dans un communiqué.
La déroute de ces mammifères loin de leur habitat primaire fait l'objet de plusieurs autres hypothèses. Rejet familial, recherche de nourriture… Malades, ils pourraient également se retrouver déboussolés et perdre la trace de leur groupe.
Or, quelle est la différence entre un poisson et un mammifère marin? Si le poisson absorbe l'oxygène dissous dans l'eau en créant un courant qui circule à travers ses branchies, à l'inverse, le béluga, tout comme les autres mammifères, respire l'oxygène de l'air et doit faire surface pour prendre son souffle.
Les principaux prédateurs des bélugas sont l'ours blanc et les orques. Mais l'homme aussi chasse ce mammifère qui a été le premier cétacé à avoir été mis en captivité. La peau du béluga est prisée pour son cuir.
Prisonnier depuis une semaine dans une écluse de la Seine, le cétacé était très affaibli. Suite à la dégradation de son état, les soignants ont décidé de l'euthanasier après un long voyage vers la ville portuaire.
Après l'orque, voici le béluga de la Seine. Alors qu'un animal marin a été repéré mardi dans le fleuve, la préfecture de l'Eure a annoncé, ce mercredi, qu'il s'agirait d'un béluga.
Les bélugas sont de taille forte, ont un cou non soudé et une petite tête qui est disproportionnée avec le reste de son corps. Ils ont la peau épaisse, des nageoires en forme de large pagaie et des dents bien acérées. Contrairement aux autres baleines, les bélugas n'ont pas de nageoire dorsale.
Dans la première année de vie, les bélugas sont des veaux. On appelle «bleuvet» les jeunes d'un à deux ans, en référence à leur coloration gris bleuté. Les juvéniles plus âgés sont appelés «gris», jusqu'à ce que leur peau devienne complètement blanche vers 12 à 16 ans.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Dans un monde totalement protégé, Turritopsis Nutricula pourrait donc se régénérer indéfiniment et être l'animal qui vit le plus longtemps. Mais les mers ne sont pas sans danger pour autant. Car si elle peut inverser son processus de vieillissement, elle n'en reste pas moins mortelle, face aux prédateurs.