L'opération de sauvetage avait mobilisé 24 plongeurs et plusieurs sauveteurs et plus de six heures de travail pour permettre de sortir le béluga de 800 kg qui était coincé dans l'écluse de Saint-Pierre-la-Garenne dans l'Eure.
Le béluga bloqué dans une écluse dans l'Eure depuis une semaine a été sauvé cette nuit. Sorti de l'eau, il est actuellement transporté dans un camion en direction de Ouistreham (Calavados), où il va passer quelques jours dans une écluse d'eau de mer, avant un potentiel retour en mer.
Selon l'observatoire Pelagis, le béluga « a une distribution arctique et subarctique. Bien que la population la plus connue se trouve dans l'estuaire du Saint-Laurent (Québec), la plus proche de nos côtes se trouve au Svalbard », un archipel situé au nord de la Norvège, à 3000 kilomètres de la Seine.
"Ce qui est probable, ce sont des perturbations d'ordre sonore. Les cétacés sont extrêmement sensibles au bruit, ils se dirigent grâce à leur sonar, à leurs oreilles internes", explique Lamya Essemlali, qui y voit la raison de cette arrivée impromptue. "Il y a énormément de pollution sonore à l'embouchure du Havre.
Lundi 8 août 2022, le béluga coincé dans la Seine est dans un état stationnaire selon l'ONG Sea Shepherd. Toutefois, il ne se nourrit toujours pas et les tentatives pour le faire manger restent infructueuses.
Par contre, ces baleines s'habituent à la présence humaine et perdent leur méfiance; sans être agressives, elles peuvent alors avoir des comportements dangereux, pour elles comme pour les humains.
Les principaux prédateurs des bélugas sont l'ours blanc et les orques. Mais l'homme aussi chasse ce mammifère qui a été le premier cétacé à avoir été mis en captivité. La peau du béluga est prisée pour son cuir.
Le béluga ou bélouga (Delphinapterus leucas), appelé également baleine blanche, dauphin blanc et marsouin blanc, est une espèce de cétacés de la famille des Monodontidae vivant dans l'océan Arctique et dans l'estuaire du Saint-Laurent.
Les bélugas sont de taille forte, ont un cou non soudé et une petite tête qui est disproportionnée avec le reste de son corps. Ils ont la peau épaisse, des nageoires en forme de large pagaie et des dents bien acérées. Contrairement aux autres baleines, les bélugas n'ont pas de nageoire dorsale.
Le béluga, une espèce protégée, se trouve "actuellement entre le barrage de Poses et celui de Saint-Pierre-la-Garenne", à environ 70 km au nord-ouest de Paris. Il est demandé à la population de ne pas tenter de l'approcher ou d'entrer en contact avec lui.
Pour l'heure, le béluga est toujours dans l'une des écluses du barrage de la Garenne, c'est un bassin de 125 mètres sur 24 mètres.
À propos des bélugas
Ceux-ci vivent principalement dans les zones glacées de l'Arctique, et les deux tiers de la population mondiale (environ 136 000 individus) passent l'été dans les eaux canadiennes.
Un béluga mâle s'est retrouvé piégé dans la Seine, début août 2022. Plusieurs équipes ont travaillé de concert pour le retrouver et l'en sortir, afin qu'il puisse regagner la mer. Mais il est mort durant son transport.
Il a dû être euthanasié en raison d'une dégradation de son activité respiratoire. Le béluga, repéré depuis le 2 août dans le Seine, sorti de l'eau dans la nuit de mardi à mercredi, est mort lors de son transport vers Ouistreham, dans le Calvados.
Le cétacé pourrait aussi être un "pionnier", poussé au voyage soit par envie de découvrir un nouveau territoire, "comme un humain", ou encore "poussé par la faim", avance la scientifique.
Depuis 2010, plus de 30 cadavres ont été repêchés dans les canaux de la région parisienne. De quoi alimenter les légendes urbaines à propos d'un tueur sadique bien que le plus souvent il s'agisse de suicides ou de SDF alcoolisés.
Le fleuve est navigable sur une distance de 535 km et comporte 25 écluses et retenues. Longueur : 12,780 km. Profondeur : de 3,40 m au pont Nationale à 5,70 m au pont Mirabeau.
Longue de près de 13 km, avec une profondeur variant entre 3,40 et 5,70 m, d'une largeur de 30 à 200 m, la Seine aujourd'hui traversée par trente-sept ponts dont quatre passerelles accessibles uniquement aux piétons, est au cœur du développement de la ville de Paris.
Dans la première année de vie, les bélugas sont des veaux. On appelle «bleuvet» les jeunes d'un à deux ans, en référence à leur coloration gris bleuté. Les juvéniles plus âgés sont appelés «gris», jusqu'à ce que leur peau devienne complètement blanche vers 12 à 16 ans.
La peau, la viande et la graisse de béluga se consomment crues, vieillies, séchées, cuites ou bouillies dans des soupes et des ragoûts. Nombreux sont ceux qui préfèrent la peau, aussi appelée muktuk ou maktaaq. La peau peut être consommée crue, vieillie ou cuite.
Si les esturgeons sont connus par les peuples marins de l'Antiquité, le « caviar » qui provient de leurs œufs n'est mentionné que depuis le 9ème siècle. Les Perses sont les premiers à consommer les oeufs d'esturgeons de la mer Caspienne.
L'ours polaire est un prédateur pour les espèces arctiques comme le béluga et le narval. Pour les bélugas, l'ours profite du moment où ils viennent respirer à la surface par un trou dans la glace pour les assommer d'un coup de patte et les hisser sur la banquise.
Le bélouga ou béluga (Delphinapterus leucas) est aussi appelé baleine blanche, dauphin blanc ou marsouin blanc en raison de la couleur de sa peau. Son nom vient du mot russe belukha qui signifie “blanc”. Avec le narval, le cétacé forme la famille des Monodontidés.