Le béluga perdu dans la Seine est finalement mort malgré le sauvetage. Un béluga mâle s'est retrouvé piégé dans la Seine, début août 2022. Plusieurs équipes ont travaillé de concert pour le retrouver et l'en sortir, afin qu'il puisse regagner la mer. Mais il est mort durant son transport.
Le béluga, une espèce protégée, se trouve "actuellement entre le barrage de Poses et celui de Saint-Pierre-la-Garenne", à environ 70 km au nord-ouest de Paris.
Béluga dans la Seine : le cétacé est mort lors de son transport vers Ouistreham. Le béluga, qui avait été découvert il y a plus d'une semaine dans la Seine, a dû être euthanasié lors de son transfert d'une écluse de l'Eure au port de Ouistreham (Calvados), a annoncé la préfecture du département normand.
Une autopsie "importante" pour plusieurs raisons
Âgé, très amaigri et affaibli, le cétacé de 800 kg avait été extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit de mardi à mercredi, mais il avait dû être euthanasié mercredi, après son arrivée en camion à Ouistreham (Calvados).
« C'est la mort dans l'âme que nous annonçons que le béluga n'a pas survécu à la translocation, qui était risquée mais indispensable pour donner une chance à un animal autrement condamné. Suite à la dégradation de son état, les vétérinaires ont pris la décision de l'euthanasier », peut-on lire sur Twitter.
Sea Shepherd a annoncé dans la soirée de mardi 5 juillet 2022 que les recherches qui se poursuivaient pour retrouver la baleine rorqual aperçue dans l'embouchure de la Seine avaient été interrompues. Le cétacé doit avoir retrouvé le large des côtes de la Manche.
Un béluga mâle s'est retrouvé piégé dans la Seine, début août 2022. Plusieurs équipes ont travaillé de concert pour le retrouver et l'en sortir, afin qu'il puisse regagner la mer.
Il a dû être euthanasié en raison d'une dégradation de son activité respiratoire. Le béluga, repéré depuis le 2 août dans le Seine, sorti de l'eau dans la nuit de mardi à mercredi, est mort lors de son transport vers Ouistreham, dans le Calvados, où il devait être soigné avant d'être relâché en pleine mer.
Ceux-ci vivent principalement dans les zones glacées de l'Arctique, et les deux tiers de la population mondiale (environ 136 000 individus) passent l'été dans les eaux canadiennes.
L'habitat du béluga est compris entre 50° N a 80° N, dans les eaux arctiques et subarctiques. Il existe également une population isolée depuis 7 000 années qui vit dans l'estuaire du Saint-Laurent et dans le fjord du Saguenay autour du village de Tadoussac au Québec.
Il existe de nombreuses espèces de mammifères marins dans les océans, mais de tous, le béluga a sûrement la tête la plus sympathique. Son éternel sourire, qu'il affiche partout où il passe, n'y est sans doute pas pour rien !
Dans la première année de vie, les bélugas sont des veaux. On appelle «bleuvet» les jeunes d'un à deux ans, en référence à leur coloration gris bleuté. Les juvéniles plus âgés sont appelés «gris», jusqu'à ce que leur peau devienne complètement blanche vers 12 à 16 ans.
Les principaux prédateurs de l'espèce sont l'épaulard, l'ours polaire et l'humain. De par ses activités, l'humain constitue la principale menace pour la population de béluga du Saint-Laurent.
Les principaux prédateurs des bélugas sont l'ours blanc et les orques. Mais l'homme aussi chasse ce mammifère qui a été le premier cétacé à avoir été mis en captivité. La peau du béluga est prisée pour son cuir.
L'opération de la dernière chance pour sauver le béluga n'a pas suffi: le cétacé de 800 kg, extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit, a dû être euthanasié mercredi après son arrivée en camion à Ouistreham (Calvados),.
Par contre, ces baleines s'habituent à la présence humaine et perdent leur méfiance; sans être agressives, elles peuvent alors avoir des comportements dangereux, pour elles comme pour les humains.
Dernières nouvelles du béluga égaré dans la Seine
Il apparaît notamment très amaigri. Toutes les tentatives de le nourrir ont en effet échoué. Même les injections de vitamines et de produits destinés à lui ouvrir l'appétit n'y ont rien fait. Le béluga refuse de s'alimenter.
L'observation d'un cétacé dans la Seine a de quoi surprendre : ces animaux marins ne sont pas connus pour remonter les fleuves et les orques préfèrent les eaux salées. Et pourtant, sans que l'on comprenne encore pourquoi, une orque remontait la Seine après avoir traversé l'estuaire au Havre.
Les échouages de cétacés peuvent être le fait d'animaux épuisés, soit par des conditions météo exceptionnelles (tempête en mer durant plusieurs jours), soit par des maladies diverses.
La déroute de ces mammifères loin de leur habitat primaire fait l'objet de plusieurs autres hypothèses. Rejet familial, recherche de nourriture… Malades, ils pourraient également se retrouver déboussolés et perdre la trace de leur groupe.
Dans un monde totalement protégé, Turritopsis Nutricula pourrait donc se régénérer indéfiniment et être l'animal qui vit le plus longtemps. Mais les mers ne sont pas sans danger pour autant. Car si elle peut inverser son processus de vieillissement, elle n'en reste pas moins mortelle, face aux prédateurs.
1- La baleine bleue
La baleine à l'âge adulte affiche des mensurations hors normes qui la hisse au rang de plus gros animal du monde vivant aujourd'hui. Sa longueur peut atteindre 30 m et sa masse 170 tonnes, son foie pèse 1 tonne et son cœur 600 kg.
L'alimentation des bélugas dépend de la saison et de la région. Elle peut comprendre des capelans, des morues polaires, des harengs, des saumons, des éperlans, des eulakanes, des lamproies, des crevettes, des calmars et des vers marins.