Cette répartition est très variable selon les bassins : l'eau consommée est attribuée majoritairement à l'agriculture dans les bassins Adour-Garonne (78 % du total d'eau consommée) et Loire-Bretagne (55 %), à l'eau potable en Artois-Picardie (62 %) et en Seine-Normandie (56 %), et à la production d'électricité en Rhin- ...
L'ensemble des plans d'eau français représente une surface totale de 623 000 ha dont : 352 000 ha en France métropolitaine, 38 000 ha en Guyane, 1 600 ha en Guadeloupe, 326 ha en Martinique, 435 ha à la Réunion, 24 ha à Mayotte. Le nombre de plans d'eau est évalué à 25 000, dont quelques-uns sont de grands lacs.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
Trois bassins sont concernés : Seine-Normandie, Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée. Le rapport souligne cependant que « la tendance des prélèvements pour les quatre usages (eau potable, industrie, énergie, irrigation) est plutôt à la baisse » depuis une dizaine d'années.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Situé au sud-est de la Sibérie dans la Fédération de Russie, le lac Baïkal, d'une superficie de 3,15 millions d'hectares, est le plus ancien et le plus profond lac du monde. Son réservoir représente 20 % des eaux douces non gelées de la planète.
L'automne dernier, la situation a été pire que d'habitude car de septembre 2021 à avril 2022, nous avons observé un déficit de pluviométrie et de neige entre 30 et 40% selon les régions. Donc là encore, les nappes ne se sont pas rechargées et les cours d'eau ont perdu du débit.
12 départements sont placés en vigilance : Corse-du-Sud, Côte-d'Or, Côtes-d'Armor, Doubs, Jura, Moselle, Haute-Saône, Paris, Vosges, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne. 9 départements n'ont aucune restriction : Allier, Aube, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Saône-et-Loire, Var.
Chili, Inde, Australie, États-Unis, France et même Russie sont autant de régions du monde qui souffrent de l'accélération de la sécheresse mondiale.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Avec les canicules et les sécheresses que nous avons connues cet été en France, certaines régions ont souffert d'un manque d'eau, et ont dû adopter des mesures de restriction ainsi que de nouvelles formes d'approvisionnement pour satisfaire les besoins en eau de la population et des secteurs agricoles et industriels.
Près de 60 % des ressources naturelles renouvelables d'eau douce du monde sont partagés par 9 géants de l'eau : Brésil, Fédération Russe, Indonésie, Chine, Canada, Etats-Unis, Colombie, Pérou et Inde.
La responsabilité de l'approvisionnement et de la distribution de l'eau est confiée aux communes françaises depuis 1789.
La distribution de l'eau potable est un service public confié aux collectivités territoriales qui en déterminent librement leur mode de gestion : soit elles assurent directement ce service sous la forme d'une régie ; soit elles le délèguent à une entreprise privée.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
La Seine, soutenue par des barrages et des réservoirs
Celui-ci n'entraîne cependant pas de restrictions de navigation et depuis, le débit de la Seine est remonté. Il oscille désormais entre 100 et 130 m3/s, permettant de maintenir le niveau du fleuve. La navigation sur la Seine n'est donc pas perturbée.
Selon le dernier bilan en date du mardi 30 août, 93 départements de l'Hexagone restent concernés : 2 d'entre eux sont en "alerte", 12 en "alerte renforcée" et 79 en "état de crise". Paris, la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine restent les seuls actuellement en "vigilance".
En cas de sécheresse, le niveau des rivières, lacs, fleuves et nappes phréatiques est très bas et cela entraîne des restrictions d'eau pour l'irrigation des cultures, les usages domestiques de l'eau (ex : pour arroser des jardins) ou les usages industriels. En milieu rural, l'eau peut être rationnée, voire coupée.
Aujourd'hui, 1 personne sur 5 n'a pas d'eau potable chez elle, à l'école ou au travail. Et 1 personne sur 4 connaîtra une pénurie d'eau dans 20 ans… Cela est dû à l'augmentation de la population en ville, au développement des pays pauvres et au réchauffement climatique.
Une situation qui pourrait durer jusqu'à janvier 2023
La sécheresse qui touche la France devrait ainsi perdurer au moins jusqu'au mois de novembre "voire jusqu'à la fin de l'année", prévient le scientifique.
Parmi eux, certains pays n'ont quasi pas de ressources en eau : le Koweït, Bahrein, Malte, Gaza, les Emirats Arabes Unis, Singapour, la Jordanie, la Lybie. En chiffres, cela donne selon UNESCO : - 2.4 milliards de personnes sont privées de systèmes d'assainissement de base.
© Atlasocio.com | Mis à jour le 05/03/2019
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).