L'orque disparue de la Seine arrive au Muséum nationale d'Histoire naturelle. Le squelette de l'orque, qui s'est perdue dans la Seine entre Rouen et Le Havre et est décédée le 30 juin, va rejoindre les collections du Muséum national d'Histoire naturelle.
3. Une orque dans un fleuve, c'est fréquent ? La présence de cette orque dans la Seine est rarissime. Cet animal « n'a naturellement pas vocation à évoluer séparé de son groupe, ni dans des cours d'eau douce.
Il y a trois delphinariums en France métropolitaine: au Parc Astérix dans l'Oise (60), à Planète Sauvage en Loire-Atlantique (44) et au Marineland à Antibes (06). En tout, 27 dauphins et 4 orques vivent sur le sol français.
L'orque est présente en Islande, au Groenland, au large de l'Alaska, en Colombie-Britannique, en Norvège, dans les îles Féroé, le long de nos côtes, au Danemark, en Afrique du Sud, aux Galapagos, dans la Mer de Béring, au Japon, dans les eaux tropicales du Pacifique Est, en Mer de Ross et dans la Mer de Weddell, en ...
Mi-mai 2022, une orque s'était engouffrée dans l'estuaire de la Seine au Havre et entamait une remontée du fleuve. Un périple extraordinaire mais mortel pour ce cétacé emblématique des océans. Le 16 mai 2022, une orque était aperçue entre Honfleur et Le Havre, près du Pont de Normandie.
Le terme épaulard (dû à la nageoire dorsale en forme d'épée) rappelle une arme fatale. Mais c'est surtout son appellation anglophone Killer Whale (baleine tueuse) qui fait penser à un titre de film d'horreur. Et effectivement, les orques sont très dangereuses pour bien des animaux.
L'une des hypothèses met en cause l'évolution des pôles magnétiques terrestres. L'océanographe François Sarano interrogé par Ouest-France explique que cette évolution amène certains animaux comme le béluga " à ne pas prendre le bon chemin au départ" car ils "utilisent leur perception magnétique pour s'orienter".
Ce sont toutefois dans les eaux froides que les populations d'orques sont les plus nombreuses. On les trouve notamment dans le Pacifique Nord-Est (Canada…), dans l'Atlantique Nord (Norvège…), ainsi qu'en Antarctique et dans les zones polaires.
La Méditerranée abrite onze espèces de cétacés, dont les orques qui sont en danger d'extinction, ainsi que le rorqual commun, le cachalot et le grand dauphin, eux aussi considérés comme des espèces vulnérables.
Vous pourrez aussi profiter de votre voyage pour découvrir les autres cétacés comme les baleines, les dauphins de Chili qui ont élu domicile dans ces eaux froides de la Terre de feu. Septembre à mars est la période idéale pour observer les orques car le climat à Punta Arena est superbe durant cette période.
Quelques fois, des orques sont observées dans le Golfe de Gascogne, principalement au large de Capbreton, comme en octobre 2019 et en juillet 2020, mais aussi jusqu'en Charente-Maritime en 2021.
L'une d'entre elles est surprenante : les scientifiques émettent l'hypothèse que les orques aiment la pression de l'eau produite par l'hélice d'un bateau. «Nous pensons qu'ils adorent sentir les remous provoqués par l'hélice dans le museau» détaille Renaud de Stephanis.
Baleines en Méditerranée
En été, la Mer Méditerranée et plus précisèment la partie entre la Côte d'Azur, le Nord de la Sardaigne et la côte italienne est l'endroit de prédilection des cétacés comme le cachalot, le globicéphale, la baleine à fanons et les dauphins de toutes sortes.
Un béluga mâle s'est retrouvé piégé dans la Seine, début août 2022. Plusieurs équipes ont travaillé de concert pour le retrouver et l'en sortir, afin qu'il puisse regagner la mer.
La déroute de ces mammifères loin de leur habitat primaire fait l'objet de plusieurs autres hypothèses. Rejet familial, recherche de nourriture… Malades, ils pourraient également se retrouver déboussolés et perdre la trace de leur groupe.
L'océanographe François Sarano évoque également l'évolution rapide de la position des pôles magnétiques terrestres comme une des causes potentielles qui aurait amené le bélugua actuellement piégé dans la Seine « à ne pas prendre le bon chemin au départ », alors que ces animaux « utilisent aussi leur perception ...
Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'Homme, certaines s'approchent même des embarcations dans le but d'établir un contact. Cependant, il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin.
En regardant les vidéos de plus près, il s'avère en effet que les cétacés « visaient clairement le safran, partie du gouvernail qui dirige le navire, et arrêtaient de bousculer l'embarcation dès qu'elle s'immobilisait », renchérit Aurélien Guay. Les orques sont des animaux sociables et joueurs.
Le plus connu des sites de Méditerranée pour nager avec les dauphins est le sanctuaire Pélagos, situé entre la Sardaigne, la France et Monaco. Mais en dehors de cet endroit très prisé, vous pouvez toujours croiser ces mammifères qui s'approchent régulièrement des côtes.
Les orques ne connaissent aucun prédateur mais sont les prédateurs de tous : baleines, dauphins, éléphants de mer, phoques, requins, thons, harengs, saumons…
Tilikum, « l'orque tueuse », rendue célèbre par le documentaire américain « Blackfish (L'Orque tueuse) », est morte vendredi à l'âge de 36 ans, a annoncé sur Twitter le parc à thème SeaWorld, situé à Orlando en Floride (sud-est).
Nous vous racontons aujourd'hui l'histoire de Bâbord et Tribord, deux orques redoutables qui croisent au large de l'Afrique du Sud et qui apportent la réponse à la question : orque vs requin blanc, qui gagne ? Inutile de ménager le suspense, il s'agit de l'orque, incontestablement !
Les principaux prédateurs des bélugas sont l'ours blanc et les orques. Mais l'homme aussi chasse ce mammifère qui a été le premier cétacé à avoir été mis en captivité. La peau du béluga est prisée pour son cuir.
L'opération de la dernière chance pour sauver le béluga n'a pas suffi: le cétacé de 800 kg, extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit, a dû être euthanasié mercredi après son arrivée en camion à Ouistreham (Calvados),.
Les orques, meurtrières intrépides.