Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
Les États possédant les réserves récupérables d'uranium les plus importantes du monde sont l'Australie (25,7 % des réserves mondiales), le Kazakhstan (11,3 %), le Canada (10,6 %), la Russie (8,2 %), et la Namibie (6,8 %).
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
Les principaux gisements d'uranium se trouvent en Australie, au Canada, en Russie, au Niger, en Afrique du Sud, en Namibie, au Brésil et au Kazakhstan et en Mongolie. En France, il en existe en Vendée et dans le Limousin, mais ils sont en voie d'épuisement.
La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
De l'uranium jusqu'en 2070 au maximum
Au rythme actuel de consommation de l'uranium, ces ressources seraient épuisées en 2070 (18). Envisageons à présent le développement du parc électronucléaire mondial selon le “scénario de référence 2007 - 2030” de la World Nuclear Association.
D'où vient l'uranium naturel importé en France ? La France a besoin de l'ordre de 8 000 à 9 000 tonnes d'uranium naturel par an pour fabriquer le combustible alimentant son parc de 58 réacteurs nucléaires(1).
l'uranium 235 (U235), de période radioactive de 700 millions d'années, beaucoup moins abondant avec une teneur de seulement 0,7 % ; l'uranium 234 (U234), de période radioactive de 245 500 ans, d'une quantité infime de moins de 0,0055 %.
Au cours de cette année, les États-Unis ont occupé la première place du classement avec une consommation d'environ 19.000 tonnes d'uranium. L'uranium est un métal lourd présent dans de nombreuses roches et dans l'eau de mer.
La partie du combustible usé qui ne peut pas être réutilisée, appelée déchets ultimes, est coulée dans du verre en fusion et entreposée pendant 30 à 40 ans à l'usine de La Hague.
Ces mines se trouvent principalement dans le Massif central (Auvergne, Limousin, Languedoc) et le Massif armoricain (Vendée et Bretagne). Aujourd'hui totalement fermés, ces sites miniers ont connu des destins différents, entre renaturation et réhabilitation.
Actuellement, l'équivalent en pétrole des ressources d'uranium est inférieur aux réserves de pétrole. Jusqu'en 2050. des réacteurs de pointe. Le tableau 4 montre à quel point le monde, en dehors des Etats- Unis, est tributaire de la mise au point de réacteurs surgénérateurs rapides à métal liquide.
Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard.
Le minerai d'uranium est appelé uraninite, ou pechblende. Les cinq plus gros producteurs au monde sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie, le Niger et la Namibie. À proximité des mines, l'uranium est concentré sous forme de yellowcake.
Si le coût d'importation de l'uranium peut varier de 500M€ à 1Md€ par an, le nucléaire contribue globalement à l'amélioration de la balance commerciale en exportant chaque année 6Mds€ de biens et de services. D'autant que la France exporte plus de 10% de sa production électrique (2Mds€/an environ).
Si l'uranium est une ressource présente en abondance sur la planète, elle n'est toutefois pas inépuisable. Elle ne se reconstitue pas dans les mines. C'est pourquoi on parle d'énergie de stock car une fois le stock épuisé alors il n'y a plus d'énergie disponible.
Le gigantesque gisement de Ghawar (à 300 kilomètres à l'est de Riyad en Arabie Saoudite) est découvert en 1948. Il demeure encore aujourd'hui le plus gros du monde, avec 16 milliards de tonnes de réserve. On y extrait 5 millions de barils par jour.
L'uranium, une énergie décarbonée mais non renouvelable
L'énergie nucléaire est produite dans des centrales nucléaires qui utilisent l'uranium, un combustible considéré comme une énergie fissile.
Ce métal blanc-argenté, qui permet d'alimenter les réacteurs nucléaires produisant de l'électricité, voit ces dernières heures son prix flamber. Il flirte aujourd'hui avec les 60 dollars la livre, selon les données compilées par UxC.
Le Niger est le principal pays producteur d'uranium en Afrique. Il occupe le troisième rang mondial des producteurs d'uranium, derrière le Canada et l'Australie.
Cette statistique représente un classement par pays de la production minière d'argent dans le monde entre 2010 et 2021, en tonnes. En 2021, le Mexique dominait ce classement avec plus de 5.600 tonnes d'argent issues de ses mines.