On le retrouve essentiellement sur les peupliers et les pommiers mais également sur les poiriers, les aubépines, les saules ou les tilleuls. Une variété de gui (Viscum album abietis) peut également coloniser le sapin. En revanche, il est rare de le trouver sur un chêne et jamais sur un hêtre ou un érable.
Ses fruits apparaissent en hiver quand la nourriture se fait rare. Toxiques pour l'homme, les fruits du gui sont appréciés de certains oiseaux, des grives notamment, mais aussi de la mésange bleue (Cyanistes caeruleus) et de la sittelle torchepot (Sitta europaea).
Le Gui du sapin (Viscum album abietis) pousse sur le Sapin blanc (Abies alba) et autres espèces de sapin introduites ; Le Gui du pin (Viscum album pini) pousse fréquemment sur diverses espèces de pin, plus rarement sur l'Epicéa commun.
Dans toutes les forêts publiques dont celles d'Île-de-France, l'Office national des forêts (ONF) autorise leur ramassage en petite quantité pour un usage familial. Avant les fêtes, une cueillette raisonnée respectueuse de l'environnement reste la règle.
Dans la nature, le Gui pousse sur une quarantaine d'espèces d'arbres, arbustes et arbrisseaux, conifères ou feuillus.
Le Gui est symboliquement associé au sperme et à la fécondité, en raison de l'aspect de la sève renfermée dans les boules blanches. Il a d'abord été utilisé pour ses vertus antispasmodiques dans l'épilepsie, les crampes et l'hystérie.
Parfois confondu avec le houx dont les fruits sont rouges, c'est grâce à ses petites boules blanches translucides que l'on reconnaît le gui. Ses tiges arrondies et articulées qui se divisent en deux ainsi que sa forme en boule sont également des caractéristiques distinctives.
Le gui, porte-bonheur
Mais, à l'instar du muguet du 1er mai, c'est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s'embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier!
Si le gui pousse sur un arbre feuillu - ce qui est le cas de la plupart de nos arbres des forêts (chêne, peuplier, etc.) et ceux de nos jardins (pommiers, poiriers, etc.) – alors il s'agit du Gui des feuillus ou Gui commun (Viscum album subsp. album L.).
Des contrôles en forêt de Fontainebleau face aux cueillettes abusives. L'appel concerne particulièrement le houx, le gui et le fragon, aussi appelé faux houx – dont la cueillette peut fragiliser la biodiversité, ces essences étant prisées des oiseaux et pouvant aussi servir de refuges face à des prédateurs.
Le gui entre dans les maisons à l'approche des fêtes de fin d'année. La coutume veut qu'il soit suspendu à l'encadrement d'une porte pour que les convives puissent s'embrasser dessous, le jour de l'An.
Suspendez ce bouquet au-dessus de la cheminée.
Et maintenant embrassez-vous ! Pour garder vos branches de gui encore plus longtemps, vous pouvez les conserver dans l'eau froide et les petites brindilles dans de frigo.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Symbole du renouveau, elle symbolise aussi la bonne santé et la chance. Les druides cueillaient le gui avec d'infinies précautions, celui-ci étant paré de bien des vertus médicinales. Le baiser sous le gui à l'an neuf puise donc aux plus anciennes sources druidiques.
Comment planter son gui ? Le gui pousse en grande partie en Europe, mais il se rencontre aussi en Asie et en Afrique de nord. Il prend place sur l'écorce d'une branche avec l'aide des oiseaux en automne. La graine s'implante dans l'écorce et attend que la température grimpe au-dessus de 10°C pour se développer.
Mais aujourd'hui, la plante est désormais plutôt liée à la prospérité et à la bonne chance en Occident. La coutume veut que le jour de l'An, une branche en soit suspendue dans l'encadrement d'une porte ou au plafond, pour les convives puissent d'embrasser en dessous le 31 décembre à minuit, en guise de bonne année.
Si vous souhaitez que votre arbre soit en bonne santé et qu'il pousse correctement, il est donc préférable de retirer le gui des branches de l'arbre dès que vous le remarquez. Véritable parasite, le gui est très patient puisqu'il peut vivre plus de 10 ans sur votre arbre.
Le gui est perché, puisqu'il pousse sur les branches. Il utilise l'arbre pour se mettre plus près de la lumière parce qu'il en a besoin pour vivre. Et une plante, elle a aussi besoin d'exploiter le sol. Alors c'est simple, il se branche sur la sève de l'arbre.
Comment se propage-t-il ? Surtout grâce aux oiseaux (la grive draine particulièrement) qui mangent ses fruits, pourtant toxiques, et redéposent dans leurs excréments les graines enrobées de glu qui n'ont pas été digérées sur les branches où elles se collent et germent.
Le gui est ce que l'on appelle un hémi parasite. Cet arbrisseau ne possède pas de système racinaire normal, mais des racines suçoirs grâce auxquelles il pénètre dans l'arbre hôte pour absorber de l'eau et des sels minéraux.
Il est plus facile d'éliminer le gui lorsqu'il est encore jeune car cela provoquera moins de dégâts sur les arbres. Le plus simple est de couper la touffe à ras avec une sécateur, une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Ensuite, creusez l'écorce afin d'extraire le suçoir dans sa totalité.
La tradition de la branche de gui
Il est un porte-bonheur et il est de bon augure d'en accrocher quelques branches au plafond puis de s'embrasser en dessous. Les branches de gui sont donc un porte-bonheur ancestral et, aujourd'hui, une pièce importante de la décoration de nos maisons pour les fêtes de fin d'années.
Les fleurs mâles sont pourvues de quatre étamines saillantes à anthères jaunes, les fleurs femelles d'un pistil vert, court, ovale.