C'est essentiellement en Guadeloupe et Martinique qu'il a été confisqué par l'aristocratie blanche ; de là il est aisément passé en métropole du fait que ces iles sucrières étaient en relations plus régulières et étroites avec la métropole que par exemple la Guyane ou la Réunion.
1) Le créole
À l'exception de l'Europe, les créoles sont parlés sur tous les continents. La population créolophone la plus importante se trouve aux Antilles: Belize, Jamaïque, Haïti, Guadeloupe, Martinique, Dominique, Sainte-Lucie, Barbade, Surinam.
4 Les créoles français. Les créoles français se sont développés dans les anciennes colonies françaises des Antilles, de la Guyane et de l'océan Indien. On compte environ dix millions de locuteurs des créoles français. C'est le groupe numérique le plus important des créolophones dans le monde entier.
gros loche : gros mou. gros zèf : gros con. makro : salaud. moukat : merde.
Ils sont parlés dans l\'aire américano-caraïbe : en Haïti, dans les Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe) et en Guyane, ces trois territoires formant ce qu\'on appelle les DOM (Départements français d\'Outre-Mer), dans les îles de la Dominique et de Sainte-Lucie, mais aussi en Louisiane, aux États-unis.
1882 : L'Allemand Hugo SCHUCHARDT va publier, entre 1882 et 1891, 9 volumes consacrés à l'étude de différents créoles, surtout ceux à base lexicale portugaise et est aujourd'hui considéré comme le père de la créolistique (ou « étude des langues créoles »).
Bonzour ! : bonjour !
Weenie (vulg.) (Syn.: Gigit; Koulout; Yoyo). Pénis.
Kabo : Créole réunionnais. On utilise le nom KABO pour désigner le pénis.
Tjou : Créole martiniquais. Pour désigner le derrière ou le cul, on fait usage de plusieurs mots, dont TJOU. Mais on dit aussi BONDA.
C'est ainsi que le créole haïtien serait né dans l'île de la Tortue au xvii e siècle, où cohabitaient esclaves africains, flibustiers, boucaniers, corsaires et colons européens.
Ainsi, la cohabitation linguistique des colons et des déportés africains mis en esclavage dans la Caraïbe, en Louisiane et dans l'Océan Indien a donné naissance aux langues dites créoles.
Le créole est né du contact des populations déportées durant la période de l'esclavage dans les colonies: maîtres, esclaves, travailleurs contractuels, etc. Il est aussi le résultat de l'apport de diverses langues : indiennes, européennes et africaines, avec une prédominance des patois de certaines régions de France.
Les blancs créoles (appelés Békés en Martinique, Grands Blancs en Guadeloupe) sont les plus attachés à la définition donnée par les dictionnaires français.
1. (Personne) qui est de race blanche, d'ascendance européenne, originaire des plus anciennes colonies d'outre-mer.
Les Blancs créoles sont les descendants des premiers colons. Ils sont couramment appelés « Békés ». Cette appellation peut être ressentie comme péjorative [10]. Cependant, mes informateurs blancs créoles se désignent eux-mêmes comme « Békés ».
Petit lexique créole
Sa ou fé ? : Comment ça va ? Sa ka maché : Ça va. Ka ki là ? : Qui est là ? Ka sa yé ? : Qu'est-ce que c'est ?
Le mot "moukate" trouve très probablement ses origines dans la langue malgache. "Moukate" sert à qualifier une odeur corporelle infecte, "puante" voire "ignoble". Le mot sert aussi à insulter quelqu'un. Le mot "moukate" ferait référence à la sécrétion sur le sexe masculin qui aurait fermenté...
Si vous savez dire « bonne nuit » en « kréol réyoné », c'est que vous venez probablement de l'île intense.
Laplatte (Cl.). Un Sing. sing. ou de l'impropriété du terme soutien-gorge.
Je t'aime en créole :
Créole Martiniquais (Martinique) : mwen enmen'w. Créole Guadeloupéen (Guadeloupe) : mwen enméw. Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou. Créole Guyanais (France - Guyane) : mo konten to.
Comment t'appelles-tu ? Ou ka chita.
Règles de numération en créole haïtien
Les chiffres de zéro à neuf sont rendus par des mots spécifiques, de même que les nombres de dix à seize : zero [0], youn [1], de [2], twa [3], kat [4], senk [5], sis [6], sèt [7], uit [8], nèf [9], dis [10], onz [11], douz [12], trèz [13], katòz [14], kenz [15], sèz [16].
Ils se sont formés à partir du XVII e siècle dans le contexte de l'empire colonial français. Ils ne doivent pas être confondus avec des variétés régionales du français : ils ont été développés par resyntactification des grammaires très différentes du français et ne lui sont pas immédiatement intercompréhensibles.