Le 19 novembre 1967 un coup de Mistral à 320 km/h est enregistré au sommet du Mont-Ventoux, dans le département du Vaucluse. Plus au sud encore, le Cap Pertusato, situé à la pointe de la Corse, non loin de Bonifacio, est également connu comme étant l'un des coins les plus venteux de France.
Vent d'autan, tramontane et mistral : avec trois vents de couloir -c'est-à-dire accélérés lors du passage dans un « couloir » géographique, comme une vallée entre deux montagnes- qui la balaient de tous les côtés de la rose des vents, l'Occitanie mérite son titre de région la plus ventée de France.
En France, c'est au sud que l'on va retrouver les endroits les plus venteux. La région la plus exposée aux vents est le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, suivi par la Bretagne et la région PACA. Quant à la ville la plus venteuse de France, c'est Narbonne (11) avec en moyenne 175 jours de vents forts par an.
Bordeaux, ville « la plus cool de France »
La moyenne des classements révèle que la ville la plus cool de France est Bordeaux, suivi de Paris (à la 2e place), Lyon (3e), Grenoble (4e) et Rouen (5e).
Si l'on en croit les archives de Météo France, il s'agit bien de Mouthe dans le département du Doubs : - 41 °C relevé en 1985, le record n'a jamais été battu.
Le top du classement n'a pas bougé depuis 2013, avec des vents à 44km/h, l'Aveyron, le Gard, l'Hérault et la Lozère sont ex-æquo. La région Lorraine n'attire pas le vent ! 3 de ses départements sont les moins venteux en 2014 (24 km/h seulement) : la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et la Moselle.
Colmar, La douceur Alsacienne.
La ville de Colmar est située en Alsace dans le département du Haut-Rhin.
Cependant, il semblerait que la ville la plus venteuse au monde soit une capitale, celle de la Nouvelle-Zélande, Wellington. Elle est suivie par Rio Gallegos en Argentine et Saint John's au Canada.
Dans ce cas, la palme revient à Saint-Benoit, à La Réunion, avec une hauteur de pluie moyenne de 3.532 millimètres par an et 196 jours de pluie sur l'année.
1. Marseille (Bouches-du-Rhône) - 2858 h. 2. Toulon (Var) - 2839 h.
Top 5 des départements les plus froids
À la première place, on retrouve le département des Vosges avec une température minimale enregistrée à -16 degrés. Glaglagla ! Même chose du côté du Doubs qui prend la deuxième place.
Pour la force des vents observés en France métropolitaine, la tempête du 15 au 16 octobre 1987 aussi appelée "l'ouragan de 1987" reste toujours la référence. C'est surtout l'ouest et le nord-ouest du pays qui sont concernés. Sur les côtes bretonnes et normandes, les vents sont le plus souvent supérieurs à 170 km/h.
Mistral et tramontane sont les vents régionaux français les plus connus. Mais le marin, le vent d'autan, le grec, le sirocco et d'autres encore soufflent aussi sur certaines régions de France métropolitaine.
Le terme Windy City (en français : « La ville des vents ») est certainement le plus connu des nombreux surnoms que l'on donne familièrement à la ville de Chicago aux États-Unis.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Le climat des îles Canaries est considéré comme le meilleur climat du monde grâce à ses températures douces et agréables tout au long de l'année.
#1 La douceur de Vendée
Malgré sa situation géographique, la côte vendéenne enregistre pas moins de 2200 à 2300 heures de soleil par an ! En effet, dans cette région, les nuages ont tendance à remonter vers les terres et laissent ainsi les plages vendéennes au sec et au soleil.
46 °C pour le record de France
Notons que c'est le département de l'Hérault où la température la plus haute jamais enregistrée en France a été relevée, dans la ville de Vérargues, avec 46 °C, le 28 juin 2019. Le même jour, dans le Gard, 45,9 °C avaient été enregistrés dans la ville de Gallargues-le-Montueux.
Réduire la chaleur urbaine
Au pied du classement, plusieurs villes du nord et du nord-ouest de la France seront préservées des épisodes caniculaires après 2040. C'est notamment le cas en Bretagne (Quimper, Brest…), en Normandie (Caen, Cherbourg-en-Cotentin) et dans les Hauts-de-France (Dunkerque).
La canicule d'août 2003 a été exceptionnelle par sa durée (deux semaines) entre le 1er et le 15 août, son intensité et son extension géographique. L'été 2003 est le plus chaud jamais observé depuis 1950, rappelle Météo France.