D'après des chercheurs, lorsque les températures sont trop élevées, les abeilles se donnent la mort en expulsant spontanément leur abdomen.
Le dard rétractile, situé à l'arrière de son abdomen, est barbelé. Ceci lui permet de rester planté dans la peau des mammifères, mais pas des autres insectes. Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après.
Le frelon asiatique, un prédateur des plus virulents, surtout au sud de la France. Le guêpier d'Europe sévit dans les régions méditerranéennes et s'attaque aux reines à l'extérieur du rucher.
Un dard éperon responsable de la mort de l'abeille
Si les abeilles -- les abeilles ouvrières uniquement finalement -- meurent après avoir piqué, c'est que leur dard prend la forme d'un harpon (alors que celui des guêpes est très lisse).
Après la piqûre, quand l'abeille veut se dégager, son dard reste accroché dans notre peau. Sa glande à venin est arrachée et son abdomen se déchire, mais l'abeille ne meurt pas immédiatement. L'abeille ne laisse son dard que dans une peau de mammifère.
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
pour éviter d'être attaqué Les apiculteurs passent la plupart de leur temps avec les abeilles, ils ne sont donc pas à l'abri des piqûres. Les abeilles ne sont pas des insectes agressifs mais si elles se sentent menacées, utiliser leur dard est leur meilleur moyen de défense.
Selon lui, les trois principaux sont les parasites varroas, les maladies et les pesticides (insecticides et fongicides). « La plupart du temps, ces facteurs agissent ensemble en interaction.
Cela arrive souvent sur les faibles ou les malades. Il ne faut pas mettre non plus le sirop trop tôt car s'il fait trop froid les abeilles peuvent s'engourdir et rester dedans mais c'est surtout sur les faibles, les fortes dégagent suffisamment de chaleur.
D'autres causes ont été suggérées, le manque de diversité génétique chez les abeilles domestiques, la suppression du système immunitaire ou le stress provoqué par les changements climatiques, par les produits chimiques ou par les pesticides. Plusieurs pathogènes sont aussi montrés du doigt, dont le virus IAPV.
Le « philanthe apivore » est la seule guêpe solitaire à exclusivement chasser des abeilles. La femelle fécondée chasse les abeilles sauvages ou domestiques en les paralysant, pour les donner à ses larves comme nourriture.
Beaucoup d'oiseaux prennent les abeilles au vol et les mangent. Ce sont surtout les hirondelles et les mésanges.
Cette surmortalité est mondiale et s'explique par une conjonction de plusieurs facteurs : maladies, dégâts du frelon asiatique, dérèglement climatique, monoculture et, surtout, pesticides et produits phytosanitaires...
Les apiculteurs et le photographe de La Presse ont tous étés piqués plus d'une fois durant la nuit ! Il est près de 2 h du matin lorsque le chargement de ruches arrive chez Nature Canneberge, à Saint-Louis-de-Blandford.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver. Les abeilles stockent le sirop et reconstituent les réserves dont elles auront besoin pour passer l'hiver.
Créer une source d'eau alternative
Comme nous l'avons dit au début de cet article, si ce sont les abeilles qui vous dérangent, elles sont probablement en train d'essayer de trouver quelque chose à boire. L'ajout d'un nouveau point d'eau peut aider à dissuader les abeilles et les guêpes.
Si les abeilles venaient à disparaître, ce serait une véritable catastrophe écologique. En effet, c'est grâce à ces formidables insectes pollinisateurs, que de nombreuses espèces de plantes sauvages, d'arbres, de fruits peuvent se développer.
Cela s'explique principalement par le fait que l'hiver dernier a été particulièrement doux. Beaucoup plus nombreuses ! Résultat : alors que la plupart meurent habituellement de froid et de manque de nourriture lors de l'hibernation, beaucoup de guêpes ont cette année été épargnées (reines comprises).
Michael Smith a ainsi évalué sa douleur à la piqûre d'abeille dans la narine, la lèvre supérieure et le pénis à respectivement 9, 8,7 et 7,3 sur l'échelle de la douleur.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Elle ne pique pas sans raison : elle pique pour défendre sa colonie et assurer la survie de son espèce. L'abeille laisse son aiguillon et la glande à venin sur la peau, d'où l'importance de retirer très rapidement le dard avec son ongle, le coin d'une carte de crédit ou un disque coton par exemple.