Les gazoducs Nord Stream 1 et
Nord Stream est un projet de gazoduc de 1 200 kilomètres offshore à travers la mer Baltique; il relie la baie de Portovaya sur la côte russe (à côté de Vyborg dans la région de Leningrad) à Greifswald sur la côte allemande.
La plupart du temps, elle est enterrée dans le sol, à un mètre de profondeur dans les zones peuplées. Elle peut cependant aussi être installée sous l'eau, ou sur terre à l'air libre (en zone à sol dur ou bien en zone désertique). Il ne faut pas confondre les gazoducs avec les pipelines.
L'approvisionnement en gaz de l'Europe
Viennent ensuite la Norvège, l'Algérie, le Qatar et les États-Unis. Il existe deux façons d'acheminer du gaz : le transporter sous pression dans des gazoducs ou condensé à l'état liquide par la mer (GNL).
Environ tous les 300 kilomètres, en fonction des réseaux, le gaz est poussé par des stations de compression qui rehaussent sa pression pour lui permettre d'avancer dans sa progression. Ces stations sont elles-mêmes alimentées par un moteur électrique ou une turbine à gaz.
Le Langeled est un gazoduc sous-marin en mer du Nord, reliant la Norvège au Royaume-Uni. D'une longueur de 1 166 kilomètres, il était à son inauguration, le plus long gazoduc sous-marin du monde. Depuis c'est le gazoduc Nord Stream qui détient ce record.
La France importe son gaz naturel via deux types de transport : Un réseau de gazoducs (ce sont des canalisations dédiées au transport du gaz sous pression sur de longues distances) en provenance d'Europe du Nord et de Russie. Un transport par bateau depuis les autres régions du monde.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
Si la Russie souhaite «couper le gaz» à l'Union européenne, elle «n'attendra pas l'automne ou l'hiver», a estimé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, jugeant néanmoins peu probable une interruption «brutale» de l'approvisionnement.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Sa construction a été financée par Gazprom avec des sociétés énergétiques européennes dont une française: OMV, Engie, Wintershall Dea, Uniper et Shell. En février, dès le début de la crise ukrainienne, le chancelier Olaf Scholz avait annoncé la suspension de la procédure de certification de ce gazoduc.
Nord Stream 1 est issu d'un projet lancé en 1997 et a été mis en service en 2012 après six ans de travaux et un investissement estimé à six milliards d'euros. Sa section en mer a été construite et est opérée par une compagnie détenue à 51% par Gazprom et par les Allemands BASF et E. ON.
Il oppose les États-Unis et l'Allemagne, les Européens entre eux et même la classe politique allemande, ainsi que la Russie et l'Ukraine. Le chantier du gazoduc Nord Stream 2 est plus que contesté : il est au cœur d'une bataille géopolitique et économique.
Entre 1970 et 2005, la production gazière est en hausse en Europe pour décliner ensuite peu à peu. Aujourd'hui, les principaux pays producteurs de gaz dans le monde sont les États-Unis et la Russie. Ensuite, dans une moindre mesure, on retrouve le Qatar, la Norvège, l'Iran ou encore la Chine.
Premier fournisseur de gaz en Europe, le Kremlin entend bien le rester dans les années à venir. Et le projet de gazoduc du géant russe Gazprom, Nord Stream 2, qui permettrait de doubler les livraisons de gaz naturel vers les pays européens, était la bonne solution.
La Baltique est la plus jeune mer de notre planète. Située dans le Nord de l'Europe et reliée à l'océan Atlantique par la mer du Nord, la mer Baltique est apparue lorsque les glaciers se sont retirés il y a seulement 10 000 à 15 000 ans.
La Pologne aide l'Allemagne à se passer du pétrole russe, Poutine lui coupe le gaz. D'après elle, le mécanisme trouvé par les Russes ne posait jusque-là de problème, ni à la Russie, ni aux autres pays européens : « Le décret pour le paiement en rouble n'a jamais posé aucun problème.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
Les prix du gaz ont explosé sur le Vieux Continent, frôlant ces dernières semaines des records historiques (345 euros le MWh en séance) en raison de suspensions attendues d'approvisionnement russe entre le 31 août et le 2 septembre via Nord Stream 1, du fait d'une maintenance du gazoduc, selon une annonce de Gazprom.
Soixante-quatre gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation. Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980.
La Russie arrive 1ère en termes de volume avec 10.551 millions de barils par jour, juste devant l'Arabie Saoudite, représentant 8.5% de la production mondiale. Malgré la taille du pays, il ne possède toutefois que les 6èmes réserves de pétrole les plus importantes du monde (6.4% du total).
« 50 % du gaz d'Uniper vient de Russie et le groupe assure 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne », a-t-il rappelé pour justifier cette nouvelle intervention étatique.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
La compagnie nationale Sonatrach a d'ailleurs signé avec l'entreprise française Engie un accord de vente et d'achat qui étend leur partenariat en matière de gaz naturel liquéfié et se traduira par l'augmentation de la part de l'entreprise algérienne dans le portefeuille d'approvisionnement d'Engie.