Philippe Pétain, héros de la première Guerre après la victoire de Verdun, chef de l'État français pendant l'Occupation allemande, est jugé pour complot contre la sûreté de l'État et intelligence avec l'ennemi. Condamné à mort, sa peine est commuée en prison à perpétuité, au fort du Portalet, puis à l'île d'Yeu.
Mis en état d'arrestation, Pétain est amené jusqu'au fort de Montrouge où il restera interné jusqu'à son procès devant la Haute Cour de justice, en juillet et août 1945 . Il y est condamné à mort, peine commuée en prison à vie par le général de Gaulle, qui préside alors le gouvernement provisoire.
Les Allemands, qui occupent d'abord le Nord et l'Ouest du territoire national et, à partir du 11 novembre 1942 , avec les Italiens, la métropole tout entière, laissent l'administration française sous l'autorité d'un gouvernement français installé à Vichy, dans le sud-est de l'Allier, et dirigé par Pétain.
Alors âgé de 63 ans, il continue de servir dans l'armée et commandera même une expédition française lors de la guerre du Rif (contre une république naissante au nord du Maroc) aux côtés des Espagnols en 1926 ; les deux belligérants seront d'ailleurs accusés d'avoir utilisé des gaz nocifs contre des douars peuplés de ...
Emmené contre son gré par les Allemands à Sigmaringen puis en Suisse, où il se rend aux autorités françaises, Philippe Pétain est jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice en juillet 1945 .
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy. Sans démissionner, Albert Lebrun laisse le pouvoir à Pétain et part pour Vizille (Isère).
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
Pensant qu'elle pourrait atténuer leurs difficultés, Pétain invite dans ce même discours les Français à le suivre dans cette voie en leur expliquant : « Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d' ...
Le maréchal Pétain engage une politique de collaboration avec l'Allemagne pour améliorer le sort des prisonniers français détenus en Allemagne, réduire les frais d'occupation et améliorer le ravitaillement des habitants. Il l'annonce lors d'un discours à la radio le 30 octobre 1940 après avoir rencontré Hitler.
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
10 juillet 1940 : Par 569 voix contre 80, l'Assemblée Nationale délègue le pouvoir constituant au maréchal Pétain. (Voir Loi constitutionnelle du 10 juillet 1940). 11 juillet 1940 : Promulgation des Actes constitutionnels. Le maréchal Pétain prend le titre de chef de l'État français.
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
Par arrêt du 15 août 1945, la Haute Cour de justice a condamné Philippe Pétain à la peine de mort, la dégradation nationale, et à la confiscation de ses biens. La Haute Cour de justice a, toutefois, émis le vœu que, en raison du grand âge du condamné, la peine de mort prononcée contre lui ne soit pas exécutée.
4Si Blum, Daladier, Gamelin, Mandel et Reynaud ont été emprisonnés au fort du Portalet, ils le doivent au maréchal Pétain, et uniquement à ce dernier.
Il y a des marches à monter, il faut être en bonne condition physique, avoir de bonnes chaussures, de l'eau et des vêtements adaptés. Le RDV est prévu à 9h45 à la passerelle du Sescoué. Le billet ouvre le droit de se garer au parking Passette (au-dessus du parking du pont de Cebers). Réservation obligatoire.
Le maréchal Pétain est alors appelé à cette fonction pour reprendre la situation en main. Le 17 juin 1940, Pétain prononce un discours radiodiffusé. Il annonce à la population française qu'il a décidé de demander l'armistice à l'Allemagne : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Le régime de Vichy sert l'idéologie allemande dans différents domaines : prêt de main-d'œuvre (STO), renforcement de la répression contre les opposants, création du SOL, puis de la Milice française, mesures économiques en faveur de l'Allemagne, etc.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Une explication plus simple est que la conquête de la Suisse n'aurait guère apporté d'avantages stratégiques, alors qu'une longue et coûteuse guerre des montagnes aurait pu s'ensuivre. Bien que la Wehrmacht ait simulé des manœuvres contre la Suisse dans ses offensives, elle n'a jamais tenté d'envahir.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.