On la trouve dans les bois de feuillus, de hêtres, de noisetiers ainsi que de chêne. Elle pousse en abondance sur les sols calcaires, voire argileux, et aussi parfois sous des forêts de conifères. Elle est très abondante après de fortes pluies.
La plus connue est sans doute le Cèpe de Bordeaux, que l'on trouve en plaine mais aussi en montagne jusqu'à 2000 m d'altitude. Dans les Alpes, vous trouverez de nombreux cèpes des pins, qui comme leur nom l'indique poussent sous les pins, mais aussi les sapins, les épicéas et les chênes.
Le Cèpe des pins - Boletus pinophilus - est une espèce sud-européenne. On le trouvera en automne dans le Midi de la France, au-dessus de 500m à 600 m d'altitude, dans les bois de pins et dans les hêtraies, sur terrain siliceux.
Les cèpes se plaisent sur des sols acides, sous couverts de bois feuillus où ils vivent en symbiose avec les racines des châtaigniers, des chênes et des hêtres. On les rencontrent souvent à l'orée des forêts.
Le cèpe aime les zones ombragées, riches en mousse. On le trouve souvent sous les pins, les chênes et les hêtres. La coulemelle, elle, se développe dans les zones lumineuses, en lisière des bois, dans les herbes ou à proximité des arbustes.
Sans ses arbres, vous ne trouverez pas de cèpe. Nul besoin de s'enfoncer au fin fond de la forêt pour trouver le cèpe, il apprécie davantage l'orée du bois. Il se plaît ainsi sur les bords de chemins, les talus ou dans les clairières. Le cèpe affectionne les sols humides.
Le chapeau du cèpe est lisse et concave, d'une jolie couleur brunâtre tirant vers le rouille. Il est légèrement plus clair sur le bord. Sa face inférieure est blanche, dépourvue de lames. En effet, il est muni de sorte de mousses qui sont en fait des tubes blancs contenant les spores.
Dans une interview accordée à Metro UK, Joanne Slavi, professeur au département nutrition à l'Université du Minnesota aux Etats-Unis, précise : “Les champignons sont plus rassasiants que la viande et sont plein de protéines”.
Nous vous dévoilons les saisons de récolte par variété de champignon : Les cèpes : de juin à octobre. Les girolles : de juin à novembre. Les morilles : d'avril à juin.
À en croire certains mycologues avertis, ce serait dans les forêts périgourdines (en Dordogne) que pousseraient les champignons les plus savoureux, notamment à Beaupouyet, Bessède, Lanmary et surtout Sarlat-Campagnac, où cèpes, girolles et morilles pullulent à l'automne.
D'août à fin octobre, une pluie orageuse amenant une cinquantaine de millimètres de précipitations est souvent suivie d'une poussée de cèpes dans les 10 ou 12 jours suivants. Et l'eau fortement ionisée des pluies orageuses est bien plus efficace qu'une pluie ordinaire ou un arrosage artificiel !
Si certaines espèces peuvent pousser en une nuit, les champignons poussent en moyenne entre 3 à 8 jours après la pluie. Coup de chance, les températures normandes assez douces de la fin du printemps et du début de l'automne, y sont favorables.
Surtout si vous vous mettez en quête des cèpes de Bordeaux. Car si généralement, il faut parfois une poignée de jours, voire moins pour qu'un champignon pousse, le cèpe, lui, met plutôt une dizaine de jours. Attention aussi à la température du sol : celle-ci doit être comprise entre 15 et 17°C, indique le Figaro.
C'est ainsi que le cèpe de Bordeaux vit en étroite association avec les chênes, les châtaigniers ou les charmes, tout comme la girolle. Bien souvent les champignons se ramassent dans les sols pauvres et sableux, légèrement humides, bien exposés au soleil, sur le versant sud d'un fossé...
Quelle Lune est favorable à la pousse des champignons ? C'est la pleine Lune qui est réputée offrir les meilleures conditions aux champignons.
Pour inoculer votre sol, creuser un trou dans votre jardin ou en forêt d'une vingtaine de cm, recouvrez votre compost (feuilles, bois, paille, grossièrement décomposés) ou de l'humus. Le tout doit rester suffisamment humide quelques jours. Au bout de quelques semaines le mycélium aura colonisé votre jardin.
Les cèpes poussent toujours au même endroit : Vrai !
C'est ce qu'on appelle la station ou encore le " placet ". Les cèpes aiment généralement pousser en famille. Le mycélium est le résultat de la germination dans le sol de spores, tombées des tubes du champignon (mycelium primaire).
On trouve le cèpe d'été dans beaucoup de forêts de chênes et de hêtres.
Le cèpe a besoin de lumière pour se développer et il pousse en une nuit, comme la plupart des champignons.
Pour les cèpes, il faut de l'eau, bien sûr, mais aussi un choc thermique, c'est-à-dire que les températures descendent en dessous de 10 ou 12 degrés la nuit. En ce moment, elles ne passent pas sous la barre des 16 degrés la nuit…
En revanche, les propriétés naturelles de ces anciennes carrières d'extraction sont très intéressantes pour le champignonniste. La température est fraîche (de 12 à 14°C selon les caves) et constante, l'hygrométrie est très élevée et la circulation de l'air est naturelle grâce aux nombreux puits d'extraction.
Automne. Bien sûr, avec son climat humide et tiède, c'est la saison préférée pour la cueillette de champignons ! On pourra trouver en forêt des lactaires, des russules, certaines girolles et des cèpes !
Non pas pour dissimuler votre précieux coin mais pour préserver le délicat mycélium. Partisan de la coupe, vous pouvez toutefois avoir raison. À condition de dire que vous coupez les champignons au ras du sol.
La faute à la pluie. En effet, comme l'expliquent certains spécialistes, cet été trop peu pluvieux, semble avoir entraîné la raréfaction des champignons. Ajoutez à cela une forte demande et des cueilleurs encore plus nombreux : les champignons sont donc plus difficiles à trouver dans la forêt.
La deuxième option est d'enlever la mousse, comme le font généralement les cuisiniers. En effet, ils estiment que la mousse rejette son eau puisqu'elle est relativement humide et devient un peu gluante ce qui ne donne pas un bon aspect de la recette une fois dans l'assiette.