Selon la réglementation et la configuration de votre terrain, les eaux pluviales peuvent être évacuées vers un réseau collectif urbain, épandues dans votre jardin, collectées dans un puisard ou dans un récupérateur d'eau qui alimentera votre réseau domestique ou l'irrigation de votre jardin.
L'article 640 du Code civil précise que les eaux pluviales qui tombent sur votre sol peuvent s'évacuer naturellement vers les terrains plus bas, donc chez votre voisin, ou chez vous si vous êtes en contrebas. Il s'agit d'une servitude légale d'écoulement des eaux pluviales de droit privé.
Le réseau d'évacuation d'eaux pluviales se fait sur deux niveaux : la toiture et autour des fondations. L'eau de pluie est à évacuer vers le réseau public, épandre dans la terre ou récupérer avec une cuve.
Pour l'évacuation de l'eau de pluie d'un toit plat, posez un siphon pour faciliter le passage du liquide. Un entretien régulier des gouttières est nécessaire pour éviter les bouchons. De plus, la pose d'un filtre tel qu'une crapaudine est préconisée pour limiter l'entrée des feuilles ou des branchages.
Si vous avez un jardin, vous pouvez soit infiltrer vos eaux pluviales, soit les stocker dans une cuve avant leur utilisation pour l'arrosage par exemple, vous permettant ainsi une économie d'eau.
Tout d'abord, il faut creuser une fosse dans le jardin ou autour de la maison, avec une certaine pente pour pouvoir évacuer les eaux pluviales. Ensuite, il faut couler un peu de béton dans la tranchée ou poser un film géotextile pour éviter que la terre ne bouche le drain, puis compléter avec des graviers.
L'entretien d'un fossé privé d'évacuation d'eaux pluviales incombe en principe au propriétaire du terrain traversé par ce fossé. Il est soumis aux dispositions des articles 640 et 641 du code civil relatifs à la servitude d'écoulement des eaux de ruissellement qui grève les propriétés privées.
Le béton est un matériau poreux que l'abondance d'eau peut rapidement fragiliser, endommageant ainsi sa structure et mettant le bâti en péril. Voilà pourquoi, en construction, l'installation d'un puisard est obligatoire pour protéger les fondations.
Le trou que forme le puisard, appelé "buse", est généralement d'un mètre de diamètre et d'au minimum 50 centimètres de profondeur. Mais ses dimensions dépendent avant tout de la nature du sol et du niveau de pluviométrie de la région. Le puisard est construit soit en béton, soit en acier ou en PVC.
Une tranchée de 30 cm de profondeur par 20 de largeur est largement suffisante. Pour éviter les fuites, utilisez des sections continues de tuyau jusqu'aux asperseurs ou aux regards de branchement.
Les techniques les plus souvent proposées sont l'hydrocurage et le nettoyeur haute pression. Les drains sont alors nettoyés et les déchets décollés. La pression rend cette opération très fiable, elle élimine également le calcaire et la graisse.
La solution classique consiste à creuser un puits dans lequel on place une grosse buse perforée. La base du puits doit être à plus de 1 m d'une éventuelle nappe phréatique. C'est dans la partie supérieure du puits que débouche la canalisation d'arrivée des eaux de pluies collectées, généralement en toiture.
Pour que le puits déborde il faut dans la plupart des cas, que la nappe monte plus haut que le niveau du sol, et alors c'est l'inondation assurée avec ou sans puits.
Puits perdu : qu'est-ce que c'est ? Aussi appelé « puisard » ou « puits d'infiltration », le puits perdu permet l'écoulement des eaux pluviales dans le sol. C'est pourquoi on le dit « perdu » puisqu'il ne les récupère pas contrairement à un puits classique.
Le moyen le plus avancé pour localiser les canalisations est certainement l'appareil appelé « le détecteur de canalisations ». Il est équipé pour repérer leur emplacement même si elles sont enterrées sous plusieurs couches de béton, soit à plusieurs mètres sous le sol.
ils ne peuvent être situés près des canalisations d'eaux usées ou souillées ; ils ne peuvent être situés à moins de 35 m des stockages d'hydrocarbures, de produits chimiques, etc. pouvant nuire à la qualité des eaux souterraines.
Le puisard est un trou vertical creusé dans le sol et la plupart du temps consolidé par des couronnes en béton perforées. Il est conseillé de laisser au moins 4 m de distance entre la construction et le puits perdu.
Obligation de raccordement
Le raccordement est obligatoire pour les immeubles qui ont un accès au réseau d'assainissement public. Cet accès peut être direct ou par l'intermédiaire de voies privées ou d'une servitude de passage sous un terrain privé.
Raccordement : qui doit payer ? Le coût du raccordement se partage entre le propriétaire et la commune. Le propriétaire a la charge de tous les travaux nécessaires pour conduire les eaux usées au réseau public.
Les « eaux grises » (cuisine, vaisselle, lavage du corps ou de la lessive) sont le plus souvent évacuées directement dans la rue. Les eaux de ruissellement sont recueillies dans des caniveaux et rejoignent les ruisseaux ou des thalwegs naturels, parfois des canaux artificiels, où elles se mélangent aux eaux grises.
Le massif drainant est généralement constitué de graviers ou de galets à 30% de porosité ou d'un matériau alvéolaire plastique à 90% de porosité. Afin d'éviter la migration de particules fines, un géotextile entoure ce massif.
Pour remblayer une tranchée drainante, plusieurs types de graviers sont disposés en autant de couches successives (3 ou 4 en général). Le remblai à plus grande granulométrie est étalé au fond et le plus fin par-dessus. Il est également possible de faire une couche superficielle avec des gravillons ou du sable.
Géotechniciens ou entreprises de terrassement. Le drainage consiste à créer un réseau de gouttières — les drains — pour que l'eau extérieure ne stagne pas dans le sol et qu'elle soit évacuée vers l'extérieur, comme un puits perdu ou un réseau d'évacuation pour les eaux pluviales.
Sinon, le ménisque que l'on observe lorsqu'on remplit à l'excès un verre et qui l'empêche malgré de tout de déborder, est lié à la tension superficielle relativement élevée de l'eau. En gros, tes molécules d'eau sont polarisées avec un pôle - (oxygène) et deux pôles + (hydrogène).