Pendant le sommeil paradoxal, le maintien de l'activité du cortex préfrontal médian, une région connue pour le contrôle inhibiteur qu'elle exerce sur l'amygdale, servirait donc une fonction libératrice du rêve. On sait, par ailleurs, que le cortex préfrontal médian joue un rôle dans l'attribution d'intentions à autrui.
Cette activité se manifeste sous forme de différentes ondes, par exemple des ondes lentes (il y en a une à quatre par seconde), «qui sont vraiment la caractéristique du sommeil profond», et des ondes plus rapides (dont la fréquence est de 20 à 50 par seconde), qui sont plus typiques du sommeil paradoxal et de l'éveil.
Les études sur le sommeil ont montré que les rêves arrivent pendant les phases de sommeil paradoxal. Ces phases correspondent en fait au moment de l'endormissement et au moment précédant le réveil et les microréveils.
Nous voyons, dans nos rêves, des objets, des personnes, des évènemens identiques à ceux de la veille. La croyance à la réalité de ces objets, de ces personnes, de ces évènemens, est aussi absolue que pendant la veille. On ne saurait trop insister sur ce point : la sensation du réel est aussi complète, aussi intense.
Le rêve est un fait, il est donc nécessaire. Au sens figuré, il nous est indispensable puisqu'il nous donne des raisons d'espérer; il n'est dangereux que lorsque, à force de séduction, il en vient à usurper totalement le réel.
La vie est un rêve ; c'est le réveil qui nous tue."
A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique. Les rêves sont donc un indicateur de sommeil réparateur !
Tout le monde rêve. En fait, on fait tous de trois à six rêves par nuit et on passe environ 25 % de son temps de sommeil à rêver – selon certains chercheurs, ce pourcentage pourrait même être nettement plus élevé!
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.
Pendant 15 minutes ensuite suit une phase de sommeil paradoxal, où le cerveau fonctionne comme s'il était réveillé. C'est à ce moment que l'on rêve. Ensuite, à nouveau le corps replonge dans un sommeil lent, et ainsi de suite par phase. Si on réveille quelqu'un en phase de sommeil, il ne se rappelle de ses rêves.
Clairement, le rêve est associé à une diminution des ondes lentes dans une région pariéto-occipitale du cortex des deux hémisphères pendant le sommeil profond, une variation qui est aussi détectable pendant le sommeil paradoxal (Figure 3).
En général, les cauchemars surviennent après avoir vécu des situations de stress et d'anxiété, qu'elles soient récentes ou anciennes. Mais les émotions fortes ne sont pas les seules à pouvoir engendrer des cauchemars : un repas trop copieux le soir, l'alcool et certains médicaments peuvent avoir le même effet.
Il s'est d'abord appuyé sur les études précédemment menées par sa directrice de thèse, Perrine Ruby. Les travaux de cette spécialiste des rêves suggèrent que les grands rêveurs sont souvent plus anxieux et plus créatifs que les petits rêveurs, et présentent un profil plus artistique.
Les rêves sont des phénomènes psychiques produits par le cerveau durant le sommeil. Ils se déclenchent en général durant le sommeil paradoxal qui se caractérise par une activité cérébrale intense se déclenchant pendant le cinquième stade d'un cycle de sommeil.
Chez les «grands» rêveurs, deux zones du cerveau ont présenté une activité spontanée plus intense: le cortex préfrontal médian et la jonction temporo-pariétale. Le premier participe, explique Perrine Ruby, à «la lecture des états mentaux, nous permettant d'attribuer des pensées et intentions à autrui.
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
On rêve tout au long de la nuit. "En revanche, les rêves sont plus rares pendant le sommeil lent que pendant le sommeil paradoxal. En effet, c'est pendant le sommeil paradoxal que les rêves sont les plus abondants, les plus riches et les plus imagés", explique le neurologue.
C'est un terme fréquemment employé par les patients pour caractériser leurs nuits. Certains patients parlent d'un sommeil agité lorsqu'ils font des cauchemars, d'autres lorsque leur sommeil est interrompu par de multiples éveils".
Citation de Ninho sur Reve
Quand le rêve est trop long, le réveil est brutal.
Le rêve permet l'émancipation, de s'échapper du monde réel et de fuir la vie que nous menons au quotidien. C'est donc pour cela que nous pouvons chercher à comprendre les bienfaits du rêve sur nous-même.