Différentes universités préparent au diplôme ou délivrent un certificat de formation à la musicothérapie. La formation se déroule en 3 ans, suivant différents modules, et le diplôme nécessaire à l'exercice du métier de musicothérapeute est délivré à la fin de la 3ème année.
La musicothérapie
Elle s'appuie sur les liens étroits entre les éléments constitutifs de la musique, l'histoire du sujet, les interactions entre la/les personne(s) et le musicothérapeute. La musicothérapie s'adresse à tous les publics, du nourisson à la personne âgée, et se pratique individuellement ou en groupe.
Deux types d'approches existent : la musicothérapie réceptive et la musicothérapie active. La première consiste à faire écouter au sujet un programme sonore élaboré par le musicothérapeute alors que la seconde pousse le patient à créer de la musique et des sons pour s'exprimer.
Certaines études scientifiques montrent que la musicothérapie aide les patients pour une variété de troubles, y compris les maladies cardiaques, la dépression, l'autisme, la toxicomanie et la maladie d'Alzheimer.
Comment se déroule une séance de musicothérapie ? Lors d'une première consultation, le musicothérapeute effectue généralement un entretien psychomusical avec le patient. Le thérapeute lui demande les raisons de sa venue, explore ses goûts musicaux et sa pratique de la musique.
Elle améliore la mémoire. Écouter une chanson ou une mélodie du passé peut vous faire remonter le temps instantanément. Elle améliore la communication. Lorsque les mots ne suffisent pas, la musique peut aider à exprimer ce que vous ressentez.
Dès lors, il faut avoir recours à la psychologie expérimentale. Quatre grandes catégories d'émotions semblent prédominer en musique : la gaieté, la colère (ou la peur), la tristesse et la sérénité, qui seraient identifiées sans difficulté dès l'âge de cinq ans.
“La musicothérapie est l'utilisation judicieuse de la musique, comme outil thérapeutique pour rétablir, maintenir et améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle. La nature non verbale, créative et affective de la musique facilite l'interaction, l'expression de soi, la communication et la croissance”.
MUSICOPHILE, , subst.
Cerise sur le gâteau : si la musique que nous avons dans les oreilles nous est familière et nous plaît, le circuit de la récompense est stimulé et libère toutes sortes de substances du bien-être – l'ocytocine, la dopamine, ou encore la noradrénaline – qui contribuent aussi à diminuer les sensations douloureuses.
Études et formations pour devenir art-thérapeute
Cela peut être des compétences acquises dans un conservatoire, dans une école de danse, etc. L'important est qu'elles soient reconnues par l'État. Puis, il faut obtenir une certification et un diplôme universitaire.
La musique peut s'apprendre dès le plus jeune âge en école de musique puis au conservatoire. Le but étant d'intégrer un conservatoire supérieur de musique. Il existe également des cursus scolaires pour se former aux métiers de la musique : Bac TMD (technique de la musique et de la danse), option instrument.
Il s'obtient après une formation initiale dans les Pôles supérieurs d'enseignement artistique ou les Cefedem (Centres de formation des enseignants de musique et de danse), par le biais de la formation professionnelle continue ou de la validation des acquis de l'expérience.
Les pôles supérieurs artistiques, les CNSMD (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse) de Paris et Lyon, et les facultés de musicologie proposent un enseignement de licence (Bac +3), master (Bac +5) et doctorat (Bac +8).
Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Plutchik considère qu'il y a huit émotions de base : la joie, la peur, le dégoût, la colère, la tristesse, la surprise, la confiance et l'anticipation (en).
Dans une enquête récente, elle arrive en tête des facteurs qui aident à lutter contre les symptômes anxieux et dépressifs liés à la situation actuelle, tant la simple écoute de quelques mélodies énergiques ou émouvantes nous fait du bien.
Écouter de la musique fait libérer de la dopamine dans le cerveau. Il s'est avéré, après de nombreuses explorations du cerveau, que les zones cérébrales des émotions musicales ne sont pas distinctes des zones des autres émotions.
Agréable à écouter, la musique procure de nombreux bienfaits sur l'humeur, la santé et la créativité. À vos playlists ! Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être.
Les sons l'informent sur ce qu'il se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion. À cette tension de l'écoute succède la détente du retour au calme, à la régularité –ou au silence.
Oui, principalement sur des sujets âgés affectés d'une maladie neurodégénérative comme la maladie d'Alzheimer. La musique a été le moyen de démontrer que ces patients avaient encore des capacités de mémorisation qu'on n'avait pas soupçonnées, elle en a même été le révélateur essentiel.
Non pas que la pratique de la musique éviterait d'avoir une maladie d'Alzheimer, mais elle contribuerait à soutenir une réserve cognitive, c'est-à-dire de la mémoire, à même de retarder les symptômes de la maladie d'Alzheimer. »