Voltaire emploie ce langage à la "roman Harlequin" par dérision. L'ironie porte ici sur la nature de la formulation. Le monde sordide qu'il décrit et déplore se trouve bien à l'opposé de l'imaginaire ouaté et féculeux des clichés de l'amour-carte postale.
Dans le Candide de Voltaire, le procédé d'ironie est constant. Ici, pour décrire une bataille, l'écrivain paraît utiliser le langage héroïque. Mais le nombre des morts, régulièrement rappelé, tourne en dérision ce discours glorieux et met en évidence les horreurs de la guerre.
Voltaire utilise alors l'ironie pour nous présenter ses différents aspects de la guerre. Il en souligne l'absurdité, disant que personne ne sait vraiment pourquoi les deux armées s'affrontent, et maniant l'hyperbole comme l'oxymore à l'envi (« boucherie héroïque » est un oxymore utilisé par Voltaire).
L'ironie consiste ici à feindre d'adopter le point de vue ridicule des « vieux conseillers », à dissimuler l'apologie voltairienne du luxe sous cette réprobation impartageable. Voltaire dit le contraire de ce qu'il entend signifier et c'est dans cette contradiction que réside l'ironie.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Comme il a été montré dans la première partie, Voltaire croyait que le despote éclairé dirigeait pour le bien du peuple, pour autant qu'il ne fasse atteinte aux libertés des gens. Donc, le pouvoir arbitraire de la monarchie est une horreur selon Voltaire.
L'ironie est une figure de pensée qui consiste à dire une chose et à sous-entendre une autre chose. Quand quelqu'un sous-entend le contraire de ce qu'il dit, c'est un cas particulier d'ironie appelé l'antiphrase. Toute la difficulté consiste à repérer qu'un texte est ironique quand il l'est.
L'ironie consiste ici à feindre d'adopter le point de vue ridicule des « vieux conseillers », à dissimuler l'apologie voltairienne du luxe sous cette réprobation impartageable. Voltaire dit le contraire de ce qu'il entend signifier et c'est dans cette contradiction que réside l'ironie.
Définition. De nos jours, l'ironie est une figure de style qui consiste à dire le contraire de ce qu'on pense, pour souligner combien l'idée ou le fait exprimé est absurde ou contraire à la réalité. Souvent, pour ironiser, on utilisera un trait positif afin d'exprimer une opinion négative.
L'un des objectifs de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire (1759), est la critique de l'optimisme métaphysique de Leibniz qui, simplifié par certains de ses disciples, affirme que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
Extraits célèbres : critique de la philosophie de Leibniz selon laquelle « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ; la morale finale « il faut cultiver son jardin ».
La guerre n'a d'ailleurs pour Voltaire pas de justification du tout comme le montre les négations qui encadrent l'énoncé du motif : « dont la mémoire même ne subsiste plus », « sans savoir même de quoi il s'agit ». La guerre n'est ni juste ni injuste : elle est absurde.
En quittant l'espace protégé du château, Candide perd son innocence et se voit confronté au mal physique (froid, faim, maladie, torture) et moral (guerre, pauvreté, hypocrisie, fanatisme religieux, esclavage), ce qui le contraint à interroger ses croyances, et à réfléchir à la cohérence d'un système de pensée sur la ...
La cruauté de la guerre
Les détails des corps servent à choquer le lecteur : "femmes égorgées", "mamelles sanglantes", "filles éventrées", "des cervelles étaient répandues", "de bras et de jambes coupés". La cruauté de la guerre s'illustre déjà dans l'absurdité du combat. Les deux armées se ressemblent.
Voltaire use d'ironie pour faire une critique de la noblesse. Le nom de famille du baron est ridicule : "Thunder-ten-tronckh". Les sonorités sont dures, il y a un côté grotesque, des sonorités anglaises aussi. La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres".
Voltaire utilise donc la figure du naïf pour critiquer la pratique de la religion. Il ne parle pas de la religion en elle-même, ce n'est pas les croyances qui l'intéressent, mais la façon de les mettre en pratique.
Dans Candide, Voltaire tente de pointer le ridicule dans lequel tombe tout discours qui, comme la philosophie optimiste de Leibniz, refuse d'admettre que nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes possibles.
L'antiphrase est la principale figure de style utilisée pour faire de l'ironie. L'ironie peut s'exprimer en peu de mots, comme dans l'antiphrase, ou se développer tout au long d'un texte ou d'un discours.
1. Manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit : Savoir manier l'ironie. 2. Opposition, contraste entre une réalité cruelle, décevante et ce qui pouvait être attendu : Je ne goûte pas l'ironie de la situation.
IRONISTE, subst. Personne (écrivain, polémiste) qui utilise l'ironie.
Contre l'interprétation classique selon laquelle Kant n'aurait que mépris pour le philosophe, et tout au plus du respect pour l'homme de lettres, il s'agit de montrer l'embarras philosophique dans lequel Voltaire et son style le placent.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
La société est divisée en trois ordres: le clergé, la noblesse et le tiers état. Voltaire critique la monarchie absolue qui prive les hommes de liberté.