Des cellules cancéreuses peuvent se propager du côlon ou du rectum jusqu'à d'autres parties du corps.
Le cancer se propage souvent à d'autres organes par le biais du système lymphatique. Cette propagation de la maladie d'une partie du corps à une autre est appelée métastase. Dans le cas du cancer du côlon, les stades 1 et 2 représentent des niveaux différents de pénétration de la paroi du côlon.
Les cancers du côlon apparaissent le plus souvent au niveau de la muqueuse. Ils s'étendent ensuite aux autres couches plus profondes au fur et à mesure qu'ils se développent.
Détecté à temps, lorsqu'il est encore limité à la surface interne du côlon et du rectum, ce cancer se guérit dans 90% des cas, selon l'INCa. Mais les chances de survie tombent à 70% lorsqu'il a atteint les ganglions proches et à 13% quand il touche déjà d'autres organes.
L'évolution du cancer du côlon est en général relativement lente : il faut en moyenne 10 ans pour qu'un polype se transforme en tumeur cancéreuse. Un dépistage précoce accroît les chances de réussite du traitement du cancer colorectal.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
En fait, les arguments pour ne plus dépister après cet âge sont médicaux et économiques. Après cet âge, les problèmes de santé sont fréquents et divers, cardiaques, cérébraux ou autres, qui augmentent les risques encourus lors de la coloscopie.
Et la coloscopie virtuelle ? La coloscopie virtuelle correspond à un examen du côlon réalisé à l'aide d'un scanner. Elle permet de détecter la présence de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses, mais elle ne permet pas de les retirer ou de pratiquer une biopsie.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Le CT scanner et la résonance magnétique permettent d'obtenir des images plus précises des métastases, d'en déterminer le volume et de voir quelle est l'importance de la destruction osseuse.
Les patients ayant 3 métastases hépatiques ou moins ont une survie de 45% à 5 ans (selon des recherches du Centre Hépato-Biliaire Paul Brousse de 2018). Les patients ayant eu une résection d'au moins 4 métastases ont une survie de 30% à 5 ans, toujours selon le Centre Hépato-Biliaire Paul Brousse.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
L' intervalle de temps entre deux coloscopies , établi aujourd'hui à dix ans , suffit à maintenir un risque réduit de cancer colorectal lorsque le résultat du premier examen est négatif , selon une étude publiée dans le "Journal of the American Medical Association" (Jama).
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
Le polype colorectal est une tumeur bénigne, de taille variable, se développant sur la muqueuse du côlon ou du rectum. Il importe de les retirer pour prévenir l'apparition d'un cancer colorectal.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.
Lombaires : vessie, utérus, prostate, ovaires, côlon
Le côlon et la fin de l'intestin grêle donneront également ce type de lombalgie. Des constipations, des diarrhées, des crampes ou également des ballonnements illustrent plutôt une souffrance du côlon.
Les douleurs aux jambes, souvent confondues avec des douleurs de croissance chez les enfants, peuvent être un symptôme de cancer. Les différencier peut sauver des vies. En Europe et aux États-Unis, les cancers les plus courants chez les jeunes sont les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes.
Au stade 4, le cancer du sein s'est propagé à d'autres parties du corps. On dit aussi que c'est un cancer avancé ou métastatique. Les traitements ne guérissent pas le cancer du sein métastatique, mais ils permettent de très bien le contrôler, parfois pendant de nombreuses années.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).