Un hématome sous-dural est une collection sanguine (le plus souvent post-traumatique) localisée entre la dure mère et le cerveau.
Les symptômes d'hématomes sous-duraux peuvent inclure les suivants : mal de tête persistant, somnolence fluctuante, confusion, altération de la mémoire, paralysie du côté du corps opposé à l'hématome, et troubles de la parole ou du langage.
L'hématome extra-dural est une collection de sang entre l'os du crâne et le feuillet le plus externe des méninges, enveloppe qui entoure le cerveau (la dure-mère). Il fait généralement suite à un choc important qui entraîne la rupture d'une artère située à la surface des méninges.
Comme pour les hématomes extra-duraux, les hématomes sous-duraux sont souvent dus à un traumatisme crânien. Ce choc doit être suffisamment important pour léser les petits vaisseaux qui circulent au sein de l'espace sous-dural et pour provoquer une hémorragie.
On peut observer des troubles cognitifs (mémoire, comportement), pouvant mimer une démence, aboutissant à une dégradation de l'état général du patient, avec perte d'autonomie progressive. Des troubles de la parole (aphasie) et une diminution de la force motrice d'un côté du corps sont assez fréquemment associés.
Un avis est nécessaire quand le bleu devient chaud et douloureux, qu'il entrave la mobilisation du membre, et a fortiori s'il s'accompagne de fièvre et de fatigue. C'est aussi essentiel quand un coup dans l'abdomen ou le thorax entraîne un état de choc.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
En règle générale, les ecchymoses et les hématomes sont bénins. Ils guérissent spontanément en quelques semaines maximum (les ecchymoses régressent plus vite que les hématomes). La couleur de la peau passe, successivement, du rouge foncé au noir en 48 à 72 heures.
Un hématome est différent d'une ecchymose. Dans les deux cas, le sang fuit dans les tissus à la suite de l'endommagement des vaisseaux sanguins.
Le traitement
Quelques conseils pour soulager un hématome : Glaçage de l'hématome dès son apparition à l'aide d'une vessie à glace ou d'une compresse chaud/froid afin de faire diminuer l'œdème associé à l'hématome. Certaines pommades permettent également de soulager les hématomes : demandez conseil à votre pharmacien.
Lorsque l'hématome sous dural altère l'état clinique du patient, le traitement est l'évacuation neurochirurgicale de la collection sanguine. L'équipe de neurochirurgie et de neuroradiologie peuvent également proposer un traitement complémentaire à cette opération : une embolisation de l'artère méningée moyenne.
Hématome extra-dural : traitement chirurgical
Le traitement d'un hématome extra-dural doit être réalisé en urgence car les délais avant que la compression n'occasionne des dommages irréparables sont courts. Le traitement est exclusivement chirurgical.
L'intervalle libre est un intervalle de temps après le traumatisme crânien où la conscience est normale. Ce coma s'installant secondairement doit faire évoquer des complications de l'hy- pertension intracrânienne : engagement temporal, engagement sous-falcoriel, déplacement de la ligne médiane.
« Un traumatisme crânien se traduit fréquemment par une commotion cérébrale qui peut entraîner une altération du fonctionnement des neurones », explique le neurologue Jean-François Chermann. « Concrètement, on ne perd pas directement des neurones.
L'hématome sous-dural (HSD) : cette urgence nécessite un électroencéphalogramme. Le scanner ou l'imagerie par résonance magnétique (IRM) sont essentiels. Le traitement consiste dans le traitement médical anti-œdémateux (ACTH, corticoïdes, Synacthène) et l'évacuation chirurgicale de l'hématome.
En cas d'hémorragie interne, le saignement a lieu à l'intérieur du corps, dans un organe ou une cavité. Elle n'est donc pas visible (contrairement à un hématome cutané par exemple), sauf si elle devient externalisée, quand le sang s'écoule par un orifice naturel tel que le nez ou la bouche.
Hématomes : quand faut-il consulter rapidement un médecin ? La plupart des hématomes cutanés sont bénins et guérissent spontanément. Cependant, si un hématome est très volumineux, il vaut mieux consulter un médecin.
Appliquer de l'arnica
Les ecchymoses et hématomes se résorbent seuls au bout de quelques jours. Il existe cependant également quelques remèdes naturels pour accélérer leur guérison. On utilise souvent des pommades à base d'arnica, une plante reconnue pour son action anti-inflammatoire et antalgique.
Dans la plupart des cas, les hématomes se résorbent tout seul. "Mais lorsqu'ils viennent comprimer une zone spécifique, deviennent douloureux ou lorsqu'ils s'infectent, il est indiqué de les drainer médicalement", conseille notre chirurgien. Après évacuation, un drain de Redon sera placé et l'incision refermée.
Les bleus peuvent également être les symptômes de certaines maladies telles que l'anémie, l'hémophilie, des problèmes de foie et, plus rarement, être dus à certains cancers tels que la leucémie.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Quelque soit le traumatisme crânien, il convient de consulter un médecin, qui pourra évaluer sa gravité. En cas de perte de connaissance suite au choc, il faut appeler immédiatement les urgences.
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.