Dans 80 % des cas, la spondylarthrite commence par des douleurs dans le bas du dos ou les fesses. Tantôt à droite, tantôt à gauche, elles irradient vers l'arrière des cuisses et ressemblent fortement aux douleurs dites sciatiques.
une raideur d'une ou plusieurs autres articulations (genoux, chevilles, épaules...) est présente le matin au réveil et dure plus d'une demi-heure ; les douleurs sont associées à une fatigue importante ; les crises douloureuses persistent pendant au moins trois mois, et ont tendance à durer de plus en plus longtemps.
Pour lutter contre la douleur de la spondylarthrite ankylosante, le médecin prescrit des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antalgiques. Si ces médicaments sont insuffisants, un traitement de fond est administré sous stricte surveillance médicale.
La spondylarthrite touche les articulations sacro-iliaques, zone où le sacrum (os réunissant la colonne vertébrale et le bassin) s'articule avec les deux os iliaques (composant l'avant et les côtés du bassin).
La cause exacte de la spondylarthrite ankylosante n'est pas connue. Il s'agit d'une maladie inflammatoire, c'est-à-dire qu'elle induit une inflammation chronique des articulations. La maladie est probablement liée à un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux.
En effet, la radiographie ne permet de visualiser la sacro-iliite qu'à un stade tardif, quand les lésions dites structurelles (érosions, hyperostose et ankylose) sont déjà en place. L'IRM, en revanche, permet le diagnostic de la maladie à un stade débutant, quand seules les lésions inflammatoires sont visibles.
La fatigue est un symptôme connu de la spondylarthrite ankylosante.
Treize des 37 spondylarthritiques (35%) ont admis souffrir d'acouphène. Seuls 5% des volontaires sains s'en sont plaints. Aucune différence notable n'a par contre été constatée dans les cas de vertige et dans l'innervation de la peau.
Si vous êtes sujet à la spondylarthrite ankylosante, il est préférable de dormir sur un matelas ferme, avec un oreiller assez fin, voire sans oreiller. Évitez de vous coucher sur le côté et alternez entre dormir sur le ventre ou sur le dos.
En l'absence de tout traitement, la spondylarthrite peut bloquer de manière progressive et définitive les articulations du bas du dos, par fusion des os du bassin avec le sacrum, ou par fusion des vertèbres. Dans les cas les plus sévères, la colonne vertébrale peut se souder en un seul bloc.
Contrairement à la polyarthrite rhumatoïde qui touche plus souvent les femmes, la spondylarthrite rhumatoïde touche autant les hommes que les femmes. Mais chez ces dernières, le diagnostic est plus souvent difficile à établir car les formes sont moins sévères et les atteintes articulaires plus tardives.
Dans 80 % des cas, la spondylarthrite commence par des douleurs dans le bas du dos ou les fesses. Tantôt à droite, tantôt à gauche, elles irradient vers l'arrière des cuisses et ressemblent fortement aux douleurs dites sciatiques.
30 % pour les invalides de 1ère catégorie (capables d'exercer une activité réduite) ; 50 % pour les invalides de 2ème catégorie (incapables d'exercer une activité) ; 50 % + majoration pour les invalides de 3ème catégorie (obligés d'avoir recours à une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie).
Le médecin généraliste peut faire le diagnostic ou envoyer son patient directement vers un rhumatologue. C'est ce spécialiste qui assure le suivi des personnes ayant une spondylarthrite ankylosante.
La douleur sacro-iliaque commence habituellement dans le bas du dos et la fesse, et peut irradier vers le bas de la hanche, l'aine ou le haut de la cuisse. Bien que la douleur soit généralement unilatérale, elle peut survenir des deux côtés.
Les signes de la sacro-iliite
En raison de l'inflammation d'une ou des articulations, le patient ressent essentiellement des douleurs au niveau des fesses et du bassin apparaissant sur un ou deux côtés. Cette sensation douloureuse peut se propager dans le bas du dos, l'aine, les jambes, et même dans les pieds.
L'imagerie médicale dans la PR
À la radiographie : on recherche des signes radiologiques évocateurs d'une arthrite, en particulier, un pincement de l'interligne articulaire et des érosions. Les atteintes radiologiques les plus précoces sont localisées au niveau des mains et des avant-pieds.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».