Le CO₂ agit comme un produit final inerte qui s'accumule dans l'atmosphère et qui échange en permanence avec la biosphère et l'océan. Au contact de l'eau, le dioxyde de carbone réagit sous forme de gaz carbonique ou d'hydrogénocarbonate, ce qui modifie le pH de l'eau, c'est-à-dire son degré d'acidité.
Différentes activités humaines sont à l'origine des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère : la combustion d'énergies fossiles, des procédés industriels comme la production de ciment (sources de dioxyde de carbone -CO2), les élevages agricoles et le traitement des déchets, les engrais agricoles, l' ...
Les activités humaines libèrent actuellement 25 milliards de tonnes de CO2 par an dans l'atmosphère. La combustion du pétrole participe pour 35,2%, le charbon pour 32% et le gaz naturel pour 12,8%.
Dioxyde de carbone
Le CO2 est produit naturellement par les animaux lors de la respiration et de la décomposition de la biomasse. Il pénètre également dans l'atmosphère par la combustion de combustibles fossiles et des réactions chimiques.
Les activités telles que l'utilisation de carburants d'origine fossile (charbon, pétrole ou gaz), l'élevage, l'utilisation de produits chimiques et la déforestation sont en effet à l'origine d'émissions de GES.
En 2019, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (24 %) et l'industrie (19 %, y compris la construction).
Le dioxyde de carbone est un polluant que l'on trouve dans l'air intérieur et extérieur. À l'intérieur, le CO2 est principalement produit par la respiration des occupants, mais peut également provenir des sources suivantes : fumée du tabac. appareils de combustion non ou mal raccordés.
Dans l'eau pure à 20 °C, le taux de gaz carbonique est de 0,51 mg/l. mais dans une eau naturelle, ce taux varie en fonction des minéraux, de la température et de la pression.
Si l'on rapporte ce chiffre aux émissions totales de CO2 (55,3 gigatonnes en 2018 selon le Programme des nations Unies pour l'Environnement), la respiration humaine contribue donc à 4 % des émissions de CO2.
Le CO2 n'est donc pas dangereux en tant que tel, mais lorsque sa concentration dans l'atmosphère est élevée, il contribue au réchauffement de la planète au même titre que le méthane ou le protoxyde d'azote qui sont, eux aussi, des gaz à effet de serre (GES).
Il est effectivement l'un des gaz les plus prépondérants dans l'atmosphère et participe activement à la respiration des êtres vivants et la photosynthèse des plantes. Ainsi, l'être vivant transforme l'oxygène en CO2, tandis que les plantes transforment le CO2 en oxygène.
Pour se débarrasser du dioxyde de carbone, certains préconisent la plantation de forêts ou de favoriser le plancton à la surface des océans. D'autres proposent de l'enfouir dans d'anciens champs pétrolifères.
Les océans absorbent également le gaz carbonique…
L'océan constitue aussi une formidable pompe qui absorbe près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Il en contient 50 fois plus que l'atmosphère.
Sans surprise, la viande est l'aliment qui émet le plus de CO2 avec un record atteint par le steak de boeuf qui émet près de 130 kilogrammes de CO2. Derrière ce produit, nous retrouvons également le burger au boeuf mais aussi le café soluble qui émet près de 30 kilogrammes de CO2.
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Et, le plus fou, c'est qu'un seul pays est responsable d'un tiers de cette pollution : la Chine. Plutôt logique puisqu'il est l'usine du monde entier ! Quant au reste du classement des pays les plus pollueurs du monde, vous risquez d'être assez surpris-es.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Les sources naturelles incluent la décomposition, le rejet océanique et la respiration. Les sources humaines proviennent d'activités telles que la production de ciment, la déforestation et l'utilisation de combustibles fossiles, comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel.
Lorsque nous expirons, les muscles respiratoires se relâchent et la cage thoracique se rétracte, poussant l'air hors des poumons. Ce processus est répété en continu, sans que nous nous en rendons compte, afin de maintenir un approvisionnement constant en oxygène et une élimination du dioxyde de carbone.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Les organismes calcaires comme les coccolithophorides, algues unicellulaires microscopiques participent aussi à soustraire le carbone du cycle naturel. Quand elles meurent, elles génèrent un flux net vertical de carbone. Ce carbone peut alors être stocké dans les profondeurs sur de longues périodes géologiques.
Pour éliminer le co2, il est courant de balayer la membrane avec de l'air basse pression, afin d'extraire le co2 de l'eau.
Lorsqu'une pièce n'est pas aérée, le dioxyde de carbone (CO2) a tendance à s'y accumuler. C'est pourquoi la ventilation est importante et doit être effectuée très régulièrement. En effet, un taux trop important de CO2 augmente la fréquence des micro-réveils et altère donc la qualité du sommeil.
Sera notamment privilégiée l'aération transversale qui consiste à ouvrir sur des côtés opposés de la salle. Lorsque le seuil est atteint, ouvrir les fenêtres jusqu'à ce que le taux de CO2 baisse suffisamment puis les refermer permet entre autres de ne pas avoir trop de déperdition de chaleur.
Les valeurs limites réglementaire ou normative actuelles varient usuellement entre 1000 et 1500 ppm.