À Rosheim, dans le Bas-Rhin, l'hostie se prépare cinq jours par semaine au monastère de Saint-Benoît. Environ 20 kilos de farine et 20 litres d'eau suffisent pour fabriquer la pâte, qui sera ensuite posée entre deux plaques très chaudes.
A la demande de l'archevêque d'Avignon, l'Arche a été appelée à continuer l'œuvre des Pains d'autel, créé à Pernes les Fontaines en 1868, faisant de nous les seuls laïcs de France à fabriquer des hosties.
Les grandes spécialistes de la fabrication d'hostie sont les religieuses, principalement trappistines, clarisses ou carmélites. En dehors de deux monastères qui ont une capacité de production importante (les abbayes de Blauvac et d'Ubexy), la plupart des autres (une trentaine) ont de petits laboratoires.
Du latin hostia (« victime offerte en expiation » par opposition à une « victime offerte en remerciement ») d'où le sens liturgique d'« offrande ».
Les hosties sont tout simplement du pain. Mais elles n'ont pas vraiment le goût du pain dont tu as l'habitude. Comme les baguettes du boulanger, elles sont faites avec de la farine et de l'eau. Mais le boulanger ajoute un ingrédient : le levain, qui fait gonfler la pâte et donne une mie moelleuse.
Au monastère de Sainte-Claire, un ensemble de pavillons neufs aux abords de Reims, 24 soeurs âgées de 33 à 82 ans, fabriquent ces hosties. Les plus jeunes pétrissent la pâte, les plus âgées empaquettent ces pains de communion par sachets de 500 ou 1 000.
La doctrine de l'Eglise catholique interdit en effet l'accès aux sacrements comme la communion ou la confession aux divorcés remariés, estimant que leur nouvelle union est une trahison devant Dieu de leur premier -- et unique -- conjoint.
Comment sont-ils devenus ronds ? Cela reste un mystère pour sœur Sabine, du monastère Sainte-Claire de Cormontreuil (Marne), qui rappelle toutefois que durant une partie du Moyen Age, les hosties ont été confectionnées par les oubloyeurs, des fabricants d'oublies, un biscuit rond très répandu à l'époque.
« Quand tu t'approches, ne t'avance pas les paumes des mains étendues, ni les doigts disjoints ; mais fait de ta main gauche un trône pour ta main droite, puisque celle-ci doit recevoir le Roi, et dans le creux de ta main, reçois le corps du Christ, en disant « Amen ».
Peut-on manger une hostie qui est tombée par terre ? Non, car seul le Prêtre peut décider si la manger ou la conserver. Avant la promulgation du Concile Vatican II, la possibilité qu'une hostie tombe à terre lors qu'elle était donnée à un fidèle représentait un gros problème.
Les retailles des véritables hosties sont toutefois vendues à l'accueil des monastères. Celles-ci sont en fait des répliques!
C'est le 2e rite de l'initiation chrétienne, après le baptême. Le mot Eucharistie vient du grec et signifie « merci ». C'est un autre mot pour désigner la messe : c'est le repas où Jésus dit merci, rend grâce à son Père parce que son amour est plus fort que le mal et la mort.
Le ciboire est une coupe munie d'un couvercle où l'on conserve les hosties consacrées que l'on distribue aux fidèles au moment de la communion.
Aiguière : grande burette d'eau que l'on présente pour le lavabo à la Messe Pontificale (messe du pape).
Une personne malade ou empêchée pour des raisons graves peut communier. Pendant la messe, le prêtre remet des hosties à des personnes chargées ensuite de les porter aux malades. Le prêtre peut également apporter la communion.
Une mince couche de pâte est chauffée entre deux plaques brûlantes et pressée à plus de 700 livres dans un four rotatif. Les feuilles cuites, semblables à une feuille de papier parchemin, sont ensuite humidifiées, puis perforées, pour fournir à la fois les retailles et les «rondelles savoureuses».
Quand recevoir l'hostie ? Il faut avoir reçu au moins le sacrement du baptême et de la communion. Traditionnellement la "saison" des communions se tient en mai et en juin, . Chaque année, plusieurs milliers de jeunes fidèles vont alors pouvoir recevoir le Corps du Christ à travers l'hostie.
A quel âge l'enfant baptisé découvre l'hostie ? Le jeune pratiquant fait sa communion entre « 8 et 10 ans », « au bout de 2 à 3 ans de catéchisme ». La profession de foi (qui n'est pas un sacrement) a lieu, elle, quand le fidèle est en « 6e-5e », vers 11-12 ans.
Le front symbolise l'esprit, la poitrine le cœur, l'épaule droite la justice, et l'épaule gauche la miséricorde qui tempère la justice. Ces trois doigts symbolisent la Trinité (Père, Fils et Esprit) et se réunissent à leur sommet pour marquer que Dieu est Un.
L'hostie et le calice
Le prêtre élève au-dessus de sa tête les éléments consacrés pour les montrer à l'assistance. Selon le missel romain, l'élévation doit se faire aussi haut qu'il est confortablement possible par l'officiant. Ces élévations constituent un ajout moyenâgeux tardif au rite romain.
Cette coupe porte le nom de calice, un mot qui vient du grec et qui signifie « bouton de fleur ». Parfois on dépose un tissu cartonné de forme carrée sur le calice pour le protéger des poussières ou insectes qui pourraient tomber dedans : c'est la pale.
La différence entre un calice et un ciboire se situe dans l'usage différent attribué à chaque objet. Ils sont tous deux destinés à conserver les espèces consacrées, mais alors que le calice est destiné à conserver le sang, le ciboire conserve le corps.
Celui qui ne croit pas en la présence vraie, réelle, et substantielle du Christ en l'eucharistie ne peut pas communier. En outre, il faut être un membre vivant du Corps du Christ qui est l'Eglise.
Le mariage étant indissoluble, l'Église catholique ne prévoit aucune procédure de divorce, ni de remariage, et ne reconnaît pas le divorce ni le remariage civil. Les divorcés non remariés ou remariés au civil sont toujours considérés par l'Église catholique comme mariés.