On comprime l'artère fémorale contre le fémur (os de la cuisse) ou le bassin, en appuyant le poing fermé, bras tendu, au milieu du pli de l'aine (pli de flexion de la cuisse). Il existe un deuxième point de compression consistant à appuyer sur la face interne de la cuisse, entre la blessure et l'aine.
Il se trouve sur le pied, au carrefour de l'orteil et du deuxième doigt de pied. Pour l'activer, vous pouvez réaliser des pressions maintenues et faire des petites rotations dans ou contre le sens des aiguilles d'une montre. Il est aussi possible de réaliser des tapotements à l'aide de l'extrémité de vos doigts.
La compression se fait simplement avec la main, ou si possible avec des compresses stériles ou un pansement « américain ». Si la victime est sur le dos et que l'hémorragie siège sur un membre, on surélève le membre pour diminuer l'afflux sanguin.
Par compression à distance du vaisseau qui saigne
Effectuez un point de compression entre la blessure et le cœur. Pour une plaie au membre inférieur, comprimez avec le poing, bras tendu, au pli de l'aine. Pour une plaie au membre supérieur, comprimez avec le pouce en dedans du bras, en appuyant vers l'os.
surélever légèrement, si possible, la zone blessée, comprimer manuellement l'hémorragie, à l'aide de compresses ou de linge sec et non souillé : drap, torchon propre, serviette de toilette. Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Les saignements les plus importants, les plus rapides et les plus difficiles à stopper se produisent souvent en cas d'hémorragie artérielle. Le sang est alors de couleur rouge clair.
La compression locale d'une plaie arrête le saignement. La compression locale doit : - recouvrir la totalité de la plaie - être suffisante pour arrêter le saignement, - être permanente.
Que faire en cas de saignement de nez ? Une méthode simple pour arrêter le saignement du nez consiste à se pencher en avant, à pincer l'extrémité du nez juste au-dessous de l'os, pendant au moins 10 minutes, tout en respirant par la bouche. Il est possible d'appliquer de la glace à la base de la narine touchée.
Les plaies contenant des corps étrangers ont souvent tendance à s'infecter. Plus la lésion reste longtemps contaminée, plus le développement d'une infection est probable. Au début, les plaies peuvent être douloureuses, mais normalement la douleur s'estompe au-delà du premier jour.
Elles peuvent en présenter seulement quelques-uns parmi cette liste. Parfois la personne ressent des douleurs au niveau de l'organe touché, mais ce n'est pas toujours le cas. Si elle est en état de choc ou souffre d'autres lésions externes par exemple, il est possible qu'elle ne perçoive pas la douleur interne.
Mais le garrot doit être réservé à des situations exceptionnelles. Il peut être réalisé devant une hémorragie externe importante quand tous les autres moyens ont échoué ou quand le secouriste doit avoir les mains libres pour pratiquer d'autres gestes d'urgence.
L'hémorragie extériorisée est un épanchement de sang à l'intérieur de l'organisme qui s'extériorise par un orifice naturel (oreille, nez, bouche, voies urinaires, anus, vagin).
Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates. Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l'objet. Après chaque claque, observez si le corps étranger a été rejeté ou non.
La perte de connaissance peut survenir à tout moment, quelle que soit la position du sujet, assise, debout ou allongée. Ainsi, il peut tomber et se blesser avant de rester étendu par terre. Ses pouls et ses mouvements respiratoires peuvent considérablement ralentir.
Il fait rouler doucement la victime au sol jusqu'à ce qu'elle se retrouve sur le côté. La main qui était à l'épaule vient maintenir la nuque de la victime, l'avant bras maintenant le dos de la victime. Le mouvement de retournement est terminé en tirant sur la hanche.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
"Il est tout à fait possible de faire une fausse route avec un liquide quel qu'il soit", confirme le Dr Eric Allamagny. "Le liquide va alors se diriger vers les voies respiratoires au lieu d'aller vers l'œsophage. L'organisme va déclencher une toux réflexe qui va permettre au patient d'expulser le liquide".
Contrairement a un solide, la gorgée de liquide ne sera pas obstructive et s'écoulera vers le fond des bronches et ne génera pas la respiration une fois le liquide passé. Par contre, il peut y avoir des lésions secondaires (noyade en eau douce) et ce sera a bilanter.
Pourquoi est-il indispensable de transmettre l'heure de pose d'un garrot à l'équipe médicale ? Le temps pendant lequel le garrot reste posé conditionne le protocole utilisé par l'équipe médicale pour le desserrer, afin d'éviter tout risque d'arrêt cardiaque.
Un saignement dans le tube digestif peut se manifester soit par des vomissements de sang, soit par l'émission de selles noires comme du goudron, soit encore par l'émission de sang rouge par l'anus. En dehors du cas des hémorroïdes connues, toutes ces manifestations imposent d'appeler un médecin d'urgence.
Lorsque la perte de sang est rapide, la pression artérielle chute et on peut ressentir des étourdissements. Lorsque la perte de sang est progressive, cela se manifeste par de la fatigue, un essoufflement et une pâleur.