Des familles syriennes passent leurs journées dans un parc de Saint-Ouen près de Paris. Un nombre croissant de Syriens voyagent vers l'Europe pour échapper au conflit dans leur pays.
Parmi elles, environ 5,5 millions ont quitté le pays et sont enregistrées comme personnes réfugiées. La plupart vivent dans les pays voisins, surtout en Turquie, au Liban et en Jordanie, avec presque aucune perspective. La Syrie est l'un des principaux pays d'origine des personnes requérantes en Suisse.
Pour échapper à la répression, aux violences et à la conscription, environ 6.6 millions de personnes ont fui le pays à la date du 15 mars 2021, 10 ans après le début du conflit pour se rendre dans un pays voisin (Jordanie, Liban, Turquie, Irak, Égypte ou Kurdistan irakien).
Cela comprend la fourniture aux familles d'un soutien au relèvement rapide et aux moyens de subsistance, comme la production agricole, le travail contre rémunération, l'autonomisation économique des femmes, la microfinance et les programmes de soutien psychosocial.
« Ceux qui sont arrivés en Europe appartenaient, selon nos résultats, à la partie la plus riche de la population syrienne. Et c'est la même chose pour ceux venus d'Irak ou d'Afghanistan. Parce qu'ils ont dû payer des sommes correspondant à des revenus supérieurs à la moyenne.
La Turquie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens. Selon les dernières données du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies, sur les cinq millions de réfugiés syriens, près de trois millions sont en Turquie.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
Le 30 mars 2021, à la conférence de Bruxelles V en soutien à l'avenir de la Syrie et de sa région, la France a annoncé 560 millions d'euros d'aide en réponse à la crise syrienne pour la période 2020-2022.
L'UE et ses États membres sont les principaux bailleurs d'aide internationale auprès des populations affectées par la crise multidimensionnelle qui déchire la Syrie. Ces douze dernières années, l'UE a alloué plus de € 27,4 milliards d'aide humanitaire, économique, au développement et de stabilisation.
Près de la moitié des personnes dans le besoin en Syrie sont des enfants. Beaucoup ont perdu leur famille ou des membres de leur famille, sont traumatisés par la guerre et vivent dans une extrême pauvreté. Les populations manquent surtout du minimum vital, de logement, de nourriture et d'accès à l'eau potable.
La Russie et l'Iran ont soutenu le gouvernement syrien. Dans le même temps, l'opposition a été soutenue par la Turquie, plusieurs puissances occidentales et certains États arabes du Golfe.
La Syrie a connu une guerre civile dévastatrice depuis 2011, qui a vu des factions armées s'affronter pour le contrôle du pays et a entraîné des pertes massives en vies humaines et en infrastructures. La situation politique et humanitaire actuelle en Syrie reste instable et préoccupante.
Les personnes réfugiées viennent principalement de Syrie, d'Ukraine, du Salvador, du Guatemala, d'Afghanistan, du Myanmar, de Somalie, d'Erythrée ou encore d'Irak.
Vers 50 000 places de CADA
Cependant, ce sont les régions Pays de la Loire, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Occitanie qui ont connu le plus grand nombre de créations, ces dix dernières années. Le principal opérateur est ADOMA devant COALLIA, FTDA, Forum réfugiés-Cosi et La Croix-rouge française.
Principaux pays d'accueil. La Turquie a accueilli près de 3,6 millions de réfugiés, soit la plus grande population au monde, suivie par la République islamique d'Iran avec 3,4 millions.
Déplacées au sein même de la Syrie ou trouvant refuge à l'étranger, de nombreux Syriens vivent dans la peur, la violence et la précarité, entre bombardements et camps de réfugiés. L'ONU estime que deux millions de Syriens vivent dans une pauvreté extrême.
On le supposait, les autorités françaises l'ont confirmé jeudi pour la première fois. Des forces spéciales françaises ont été déployées en Syrie où elles conseillent des rebelles arabo-kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS).
Le général Haydar al-Kouzbari fait un coup d'État le 28 septembre 1961 , la Syrie faisant sécession, et rétablit la République arabe syrienne.
État d'Asie occidentale, situé au Moyen-Orient, la Syrie est ouverte sur la Méditerranée, à l'ouest ; elle est limitée au nord par la Turquie, à l'est par l'Iraq, au sud par la Jordanie et au sud-ouest par le Liban.
Malgré les efforts déployés, des millions de personnes ont besoin d'aide dans les deux pays. Le Mouvement Croix-Rouge et Croissant-Rouge, dont la Croix-Rouge française, s'inscrit auprès des Croissant-Rouge turc et arabe syrien dans la durée pour soutenir les communautés syriennes et turques touchées.
L'armée arabe syrienne est l'ensemble des forces militaires terrestres de Syrie, l'une des quatre branches des Forces armées syriennes. Elle dispose d'environ 200 000 hommes, auxquels il faut rajouter 280 000 réservistes.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population). Parmi ces dernières, 0,6 million sont nées en France et 3,6 millions sont nées à l'étranger (figure 2).
Cette population se concentre principalement dans les grandes villes. Ainsi, près de 29 % de la population immigrée est regroupée dans six communes : Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq, Amiens et Creil.
887.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2021, suivis de 1.151.000 immigrés originaires du Maroc.