Les chars russes "Terminator", des engins technologiquement avancés, sont déployés en Ukraine, comme ici dans la région de Kharkiv. La région de Severodonetsk est l'une des priorités tactiques immédiates de Moscou.
La Russie passe à la vitesse supérieure. Trois mois après le début de l'invasion de l'Ukraine, le ministère de la Défense britannique assure que les troupes russes ont déployé des chars "Terminator" proche de Severodonetsk, dans la région de Longansk.
L'état-major de la force aérienne ukrainienne se situe dans la ville de Vinnytsia.
Conçus durant la guerre froide, les chars russes actuellement engagés en Ukraine, qu'il s'agisse du T-72, modèle le plus déployé, mais aussi des T-80 ou des T-90, plus modernes, mais moins présents, ont toujours privilégié une forme compacte.
Des mécanismes rigoureux permettent de s'assurer que l'aide militaire occidentale à l'Ukraine n'atterrit pas entre les mains de trafiquants, contrairement à ce qu'affirmait un documentaire de la chaîne de télévision américaine CBS.
Les pertes matérielles sont au même niveau, ahurissant. Toujours selon le Pentagone, qui fait un décompte logiquement bien plus conservateur que son homologue ukrainien, Moscou aurait perdu dans sa bataille entre 3.000 et 4.000 véhicules blindés.
Les Forces armées de l'Ukraine comptent 246 445 militaires dans le service actif (en 2021), et environ 900 000 réservistes.
La Russie va vraisemblablement perdre cette guerre commencée il y a un peu plus de six mois. En fait, elle a déjà perdu sur le plan géopolitique : son objectif existentiel de réintégrer dans sa sphère d'influence des Ukrainiens désormais tournés entièrement vers l'Ouest est à l'eau.
Au cours de ces derniers mois, la France a apporté un soutien militaire continu à l'Ukraine en lui livrant des systèmes antichars, antiaériens, des armements individuels ainsi que des systèmes d'artillerie Caesar.
Challenger 2, Royaume-Uni
Présenté comme le char de combat principal le plus fiable du monde par ses producteurs, les capacités du Challenger 2 ont été prouvées lors de missions de combat en Bosnie, au Kosovo et en Irak.
Selon François Heisbourg, la participation de la France aux livraison d'armes à l'Ukraine ne s'élèverait qu'à 1,4%, loin derrière les Etats-Unis, la Pologne, l'Allemagne ou l'Italie. Pour les militaires français, ce classement est loin de la réalité.
T-14 Armata — Wikipédia.
Autre facteur important expliquant les lourdes pertes russes : les équipements antichars fournis par l'Occident aux Ukrainiens. Les États-Unis ont par exemple fourni des missiles Javelin, qui se verrouillent sur leur cible avant la mise à feu.
Comme outil de propagande
La lettre latine « Z » est abondamment utilisée par le gouvernement russe comme motif de propagande pro-guerre et a été reprise par des civils pro-Poutine comme symbole de soutien à l'invasion de l'Ukraine.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Allégation : la défense antimissile de l'OTAN représente une menace pour la sécurité de la Russie. Dans les faits : la défense antimissile balistique de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne peut porter atteinte aux capacités de dissuasion stratégique russes.
Grâce à une immense superficie de terres arables, la première en Europe hors Russie, et en particulier grâce à ses terres noires, très fertiles, l'Ukraine est incontestablement une puissance agricole. Sa production de blé se classe dans les dix premières mondiales.
Un expert estime que les munitions sont de loin l'objet de dépenses le plus important. La guerre de la Russie pourrait probablement coûter jusqu'à un demi-milliard de dollars par jour. La guerre de la Russie pourrait probablement coûter jusqu'à un demi-milliard de dollars par jour.
Selon l'armée ukrainienne, la Russie a lancé 75 missiles sur le pays dont 41 ont été abattus par la défense aérienne. Volodymyr Zelensky a, lui, fait état de 38 missiles abattus. À Kiev, visée pour la première fois depuis le 26 juin par les bombardements, au moins cinq personnes ont été tuées selon la police.
"Selon le département militaire, parmi les cibles touchées par les systèmes de défense aérienne S-300V figurent les missiles Tochka-U et les drones kamikazes", souligne l'agence de presse russe TASS. Le système d'arme sol-air S-300, est, en un certain sens, le "bouclier" de l'armée russe.
Au 1er janvier 2019 , l'Armée de terre compte 114 847 militaires, dont 14 040 officiers, 38 852 sous-officiers, 61 525 militaires du rang et 430 volontaires. Le nombre de civils est de 7 960.