Le houx aime les espaces sombres. Ainsi, on le trouve souvent dans les forêts et dans les bois. Si ces environnements sont dotés d'un sol calcaire et/ou acide, vous aurez de grandes chances de tomber sur du houx. Le gui, quant à lui, ne pousse pas dans le sol puisqu'il n'a pas de racines.
Direction les sous-bois pour repérer le houx.
On en trouve le long de certains petits chemins, pour les plus faciles d'accès. Mais on peut aussi s'aventurer hors des sentiers pour en trouver cachés entre les arbres. Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître.
Dans toutes les forêts publiques, dont celles d'Île-de-France, leur cueillette est tolérée en petite quantité pour un usage familial. Avant les fêtes de Noël, l'Office national des forêts (ONF) appelle à un prélèvement raisonné, respectueux de l'environnement.
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères. Avec le houx, il appartient à la symbolique des fêtes de Noël et du nouvel an.
On cueille les feuilles mais pas les fruits !
Les feuilles et les petites tiges sont collectées du début du mois d'octobre à la mi-décembre. Puis 2ème chance pendant les mois de mars et d'avril lorsqu'il n'a plus de baies. On enlève les baies qui sont toxiques.
Il est habituel aujourd'hui d'accrocher dans les maisons cette plante décorative à l'occasion du nouvel an, en souhaitant qu'elle porte bonheur à tous ceux qui s'embrassent dessous. Cette tradition remonterait aux Gaulois.
En automne, des boules rouges apparaissent comme des décorations de fin d'année. Voilà en gros ce qui le caractérise. D'ailleurs, il est assez facile de trouver Ilex aquifolium en forêt dans les endroits ombragés du sous-bois. Les arbustes poussent sur des sols plutôt acides.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
La meilleure période pour tailler le houx est à la fin de l'hiver. Ne pas tailler à l'automne sinon vous ne profiterez pas de ses jolies baies rouges. Utilisez des gants car ses piquants risquent de vous blesser.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Il fleurit en mars–avril.
Si vous voulez conserver un bouquet de houx plus longtemps, faites couler un peu de cire de bougie sur la partie coupée et laissez bien sécher avant de l'utiliser tel quel en décoration.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits.
Pour conserver votre bouquet de houx le plus longtemps possible, il faut le mettre dans un vase avec un peu d'eau, sinon il va sécher et les feuilles vont tomber.
Les sujets mâles ont de belles feuilles dotées de piquants. Les sujets femelles ont des feuilles arrondies, mais les arbustes se couvrent de fruits. La fleur de houx n'étant pas particulièrement spectaculaire, il n'est pas évident de déterminer si la plante est mâle ou femelle.
Toxicité et danger du gui pour les arbres
Le gui est une plante toxique qui est absolument défendu d'ingérer, tant ses feuilles que ses baies blanches. L'ingestion de gui peut provoquer de graves troubles digestives et cardiaques.
Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.
Ralentisseur du processus cancéreux ; antiscléreux, immunostimulant, hypotenseur, purgatif, antispasmodique, diurétique. Il est utilisé durant la ménopause et pour soigner les personnes souffrant d'artériosclérose.
La floraison du houx a lieu en avril, mai. Ses fruits rouges apparaissent seulement à partir de septembre.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
C'est donc plus tard, au XVIIIe siècle, que les Anglais ont importé chez nous cette coutume de s'embrasser sous une boule de gui le 31 décembre à minuit, afin de se placer sous de bons auspices et que l'année soit propice.
Attachez une petite botte de gui avec un beau ruban et accrochez-la au-dessus de la porte ou à une poutre au plafond, et celui ou celle qui se trouve dessous pourra être librement embrassé·e. Il suffit donc d'attendre le bon moment et de saisir sa chance.
Pour garder vos branches de gui encore plus longtemps, vous pouvez les conserver dans l'eau froide et les petites brindilles dans de frigo.
Au Moyen Âge, l'usage voulait que l'on s'offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ». Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.