Amazon.fr - Le Code noir: Et autres textes de lois sur l'esclavage - Collectif, . - Livres.
Le Code Noir sera appliqué à partir de 1685 dans les Antilles françaises puis dans d'autres colonies avec quelques changements. Très contesté au début de la Révolution française, il disparaît avec l'abolition de l'esclavage par la Convention en 1794. Il est rétabli en 1802 et à nouveau aboli en 1848.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Une jeune maison d'édition, les éditions " L'Esprit frappeur ", vient de publier un document passionnant et douloureux, " le Code Noir ", édicté par Louis XIV pour réguler le comportement des esclaves et de leurs maîtres dans les colonies françaises… Le livre est mince : à peu près soixante pages.
En mars 1685 fut promulguée une ordonnance, préparée par Colbert et son fils, connue sous le nom de « Code noir » et qui avait pour objet de préciser la condition des esclaves noirs au regard du droit.
C'est le Code noir, préparé par Colbert, qui sera définitivement abrogé lors de l'abolition de l'esclavage par la France, à la traîne d'autres nations, en 1848.
Le Code Noir fut supprimé en principe par la première abolition de l'esclavage colonial proclamée le 4 février 1794, mais celle-ci ne s'appliqua réellement qu'à la Guadeloupe, en Guyane, et bien sûr à Saint-Domingue, où l'esclavage avait été aboli localement dès 1793.
Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des Finances de Louis XIV, a cumulé presque toutes les charges de l'État. Considéré comme un gestionnaire accompli, il se charge du développement du commerce, de l'industrie, de la Marine royale, de l'aménagement de Paris et de l'essor des sciences.
1L'édit de mars 1685 sur la police des Iles françaises de d'Amérique, appelé dans la pratique « code noir » dès le début du XVIIIe siècle1, est devenu en France l'un des symboles les plus marquants de l'esclavage, notamment au sein de l'important processus mémoriel national, entamé dans les années 1980, et développé au ...
C'est le cas ici, même si son champ d'application est restreint puisqu'il ne concerne qu'une infime partie du territoire : originellement la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Christophe (possession française jusqu'en 1702, actuelle Saint Kitts), puis Saint-Domingue en 1687, et la Guyane en 1704.
Un esclave était une personne non libre ; il était sous la domination d'une autre personne, généralement un pater familias qui n'a eu droit de vie et de mort sur lui qu'à l'époque archaïque.
Le contexte du Code noir
Elle est alors en concurrence avec ses rivaux européens, comme l'Espagne ou les Pays-Bas, mais surtout l'Angleterre. L'enjeu principal est la culture de la canne à sucre.
- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVI e et XVII e siècle.
Le début de la période esclavagiste en Amérique du Nord remonte à l'arrivée des colons britanniques. La première colonie est fondée en Virginie en 1607. Et la première arrivée documentée d'esclaves en provenance d'Afrique date de 1619.
Dès les premiers temps de l'islam, des caravaniers arabes puisèrent de nombreux esclaves au Soudan (d'après une expression arabe qui désigne le « pays des noirs ») en vue de les castrer et les revendre au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord. Des chefs noirs se mirent à leur service.
La fête à Vaux, ce soir-là, devait être somptueuse, surprenante, unique, pour éblouir la Cour et honorer Louis XIV. Mais aussi pour convaincre le jeune souverain que lui, Nicolas Fouquet, était le bras droit dont il ne pouvait se passer.
Destitué et arrêté sur l'ordre de Louis XIV en 1661, il est condamné au terme d'un procès-fleuve de trois ans à la confiscation de ses biens, et au bannissement hors du royaume. Sa peine est aggravée par le roi en un emprisonnement à vie en la forteresse de Pignerol, où il meurt le 23 mars 1680 .
Pour enrichir la France, Colbert veut importer des matières premières bon marché pour les transformer en produits de qualité qui pourront se vendre plus cher, c'est-à-dire industrialiser la France et ré-exporter des produits à forte valeur ajoutée, avec une balance des paiements excédentaire.
En étudiant l'esclavage, nous contribuons à nous prémunir contre les instincts les plus vils de l'humanité. En examinant les préjugés et les croyances dominantes qui ont permis à cette pratique de se développer, nous sensibilisons aux dangers du racisme et de la haine, toujours présents.
Le Code de l'indigénat est un ensemble de réglementations qui permettent aux administrateurs des colonies d'appliquer des peines diverses (prison, amendes) aux autochtones, sans procès.
Il faudra attendre la Deuxième République, sous l'impulsion de Victor Schœlcher, pour que soit aboli définitivement l'esclavage sur tous les territoires français, par le décret du 27 avril 1848.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
Le président Lincoln, pour sa part, dans un message du 6 mars 1862, se prononçait en faveur d'une émancipation graduelle, le Gouvernement fédéral encourageant les États par des subventions, et l'esclavage étant définitivement aboli en 1900.
L'ordonnance du 8 janvier 1817 signée par Louis XVIII interdit la traite des esclaves dans les colonies françaises.