Une étude sur la période 2000–2006 estime que les émissions anthropiques de dioxyde de carbone sont en moyenne absorbées à 45 % dans l'atmosphère, 30 % par la terre et 24 % par les océans.
L'océan continue d'absorber le Co2
En d'autres termes, plus les quantités de CO2 ont augmenté dans l'atmosphère, plus les océans en ont absorbé. Les études menées à ce jour suggèrent donc que l'océan continue de jouer un rôle important dans le récent bilan mondial du carbone.
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Les activités humaines libèrent actuellement 25 milliards de tonnes de CO2 par an dans l'atmosphère. La combustion du pétrole participe pour 35,2%, le charbon pour 32% et le gaz naturel pour 12,8%.
Le CO2 est un gaz qui est stocké naturellement dans l'atmosphère, la biosphère, l'océan ou encore le sous-sol. Ainsi, les flux de carbone entre ces différents réservoirs naturels constituent le cycle naturel du carbone.
Captage par absorption
Le CO2 contenu dans les fumées en est extrait par un solvant chimique, qui est ensuite régénéré par apport énergétique. Le CO2 est donc séparé du solvant et le solvant appauvri est, quant à lui, redirigé vers l'Absorbeur.
La respiration représente 4 % des émissions globales de CO2, soit plus que le transport aérien. Néanmoins, nous stockons aussi du carbone dans notre corps en mangeant, ce qui n'est pas le cas du CO2 issu de la combustion d'énergies fossiles.
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas). Conclusion : le dioxyde de carbone provient des muscles (ou d'autres organes) qui ont fonctionné.
D'éminents chercheurs de plusieurs pays ont heureusement eu la bonne idée de se pencher très sérieusement sur la question et leurs conclusions sont sans appel : un homme émet en moyenne par jour 39,3 kg de CO2, une femme seulement 32,3 kg, autrement dit quelque 20 % de moins quand même !
Parmi ces chiffres, l'activité la plus polluante est la production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné, précise Eurostat.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
À ce compte, le sapin naturel remporte la palme du choix le plus écologique, selon l'analyse du cabinet-conseil en développement durable Ellipsos.
Principaux gaz à effet de serre émis par l'homme
C'est le phénomène d'inertie climatique. Le dioxyde de carbone (CO2) est le premier GES émis par l'homme. On mesure d'ailleurs l'effet des autres gaz par rapport à lui en équivalent CO2. Il représente 77 % des émissions.
L'air inspiré pénètre par la bouche et le nez puis traverse la trachée qui se ramifie en bronches et bronchioles jusqu'aux sacs alvéolaires. Trachée et bronches sont des conduits comportant des anneaux cartilagineux facilitant le transport de l'air.
Comment ? L'air inspiré va, au niveau des alvéoles pulmonaires, passer dans les vaisseaux sanguins. L'oxygène est apporté grâce au sang aux différents organes ou au muscles.
Le sang qui arrive du ventricule droit passe dans les capillaires alvéolaires afin de relâcher le CO2 et de prendre l'O2. Après ces échanges, le sang emprunte les veines pulmonaires afin de rejoindre le ventricule gauche.
Un taux élevé de CO2 total dans le sang peut être causé par des vomissements prolongés (alcalose métabolique), des maladies respiratoires comme la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ou encore une hypersécrétion de cortisol (maladie de Cushing) ou d'aldostérone (syndrome de Conn) par les glandes surrénales.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Le dioxyde de carbone, plus communément employé sous sa formule moléculaire CO2 (pour un atome de carbone et deux atomes d'oxygène), est un gaz sans couleur ni odeur.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
La seule solution d'après les scientifiques : changer complètement de mode de transports, d'alimentation, de production.
Pour se limiter à 1,5°C, il faudrait diminuer nos émissions de 7 % chaque année jusqu'à 2030. En France, cela correspondrait à réduire le trafic routier de 25 %. Le problème, c'est qu'il faut s'y mettre tout de suite.