La traite de ces vaches délivre des milliers de litres de lait qui sont collectés, réfrigérés, puis analysés, pour être ensuite acheminés chaque jour vers des laiteries.
La Bretagne est la première région productrice de lait en France. Tous les grands groupes laitiers y sont implantés (Lactalis, Bongrain, Bel, Sodiaal, Danone, Entremont Alliance, Senoble…) et près d'un tiers des vaches laitières françaises y sont élevées.
La production mondiale de lait provient presque entièrement de bovins, bufflonnes, chèvres, brebis et chamelles. Les autres animaux laitiers moins courantes sont les yacks, chevaux, rennes et ânesses.
Tous les laits ne se ressemblent pas. Le lait acheté directement à la ferme est du lait cru. Le lait entier a été traité à des fins de conservation. Enfin, le lait écrémé, également appelé lait maigre, présente comme son nom l'indique une teneur en matière grasse réduite.
Il recommande la consommation quotidienne de trois produits laitiers, par exemple une combinaison d'un verre de lait de 25 cl (entier, demi-écrémé ou écrémé, au choix), d'un yaourt et d'une part de fromage (un huitième de camembert).
Pionnier des laits végétaux, le lait de soja est aussi le plus fréquemment consommé. Il est l'un des laits végétaux à la composition en nutriments la plus proche du lait de vache ½ écrémé. Riche en protéines, dénué de cholestérol, pauvre en acides gras saturés, seule son absence de calcium pêche dans sa composition.
Ces glandes vont produire une hormone, la prolactine. Cette prolactine qui circule dans le sang entraîne un développement des canaux galactophores des seins. Ces canaux puisent au niveau du sang les différents éléments pour élaborer un lait tout à fait inédit.
Une fin de vie à l'abattoir
Alors que les bovins ont une espérance de vie d'environ 20 ans d'après les observations en refuges, les vaches laitières « en production » sont généralement tuées au bout de 8 ans12. Certaines sont abattues alors même qu'elles attendent un petit.
Le lait est sécrété par les cellules des glandes mammaires qui, chez les mammifères dits thériens, sont contenues dans les mamelles, dans les seins chez la femme. Le lait sécrété dans les premiers jours après la parturition s'appelle le colostrum.
La Franche-Comté : c'est l'une des régions qui a elle seule compte le plus de fromages : évidemment le comté, reconnaissable entre tous, mais aussi le morbier, ce fromage jurassien coupé d'une fine couche de cendres, la cancoillotte, le mont d'or…
Avec 5 fromages AOP au lait de vache, l'Auvergne détient le record de France du nombre d'AOP ! Le long d'une boucle d'environ 200 km s'étirant du Cantal au Puy-de-Dôme, on y déguste du cantal, du salers, du bleu d'Auvergne, du saint-nectaire et de la fourme d'Ambert, tous fabriqués à partir de lait de vache.
Les exploitations laitières sont contrôlées tous les quatre ans par un inspecteur cantonal du lait, qui vérifie si le producteur respecte les exigences en matière d'hygiène fixées dans l'ordonnance réglant l'hygiène dans la production laitière.
Le refroidissement à 4 °C pendant cette période préserve la qualité originelle du lait et est la méthode de choix pour conserver un lait de bonne qualité en vue d'être transformé ou consommé. Le refroidissement peut être réalisé par réfrigération mécanique ou dans des cuves de refroidissement.
La vache produit donc du lait pour son veau actuel en même temps qu'elle est gestante du prochain. La production de lait baisse puis s'arrête environ 2 mois avant le prochain vêlage. Ce cycle dure jusqu'à ce que la vache soit moins productive en lait et baisse en rentabilité, à l'âge d'environ 5 ou 6 ans.
À cause de son alimentation spécifique (moins riche en herbe), sa viande sera tout simplement moins bonne. Malgré ces faits, la viande de vache laitière se retrouve de plus en plus souvent dans nos assiettes. Plus de 30 % de la viande de bœuf sur le marché français provient en effet de la vache réformée.
Dans la production laitière conventionnelle, les veaux sont séparés de leur mère immédiatement après la naissance. Le but de cette pratique est de permettre à la vache laitière de produire directement du lait pour la consommation humaine.
Globalement, le goût du lait maternel ne fait pas l'unanimité mais d'un parent sur trois l'a tout de même trouvé bon, voire très bon (27 % des mamans, 29 % des papas). Le plus séduisant : son petit goût sucré, plus ou moins prononcé (22,3 %) !
Le lait est sécrété continuellement au niveau des alvéoles où il est stocké jusqu'à la tétée.
Dans le Journal of the Royal Society of Medicine, des chercheurs britanniques mettent en garde les adultes qui consomment du lait maternel. Si celui-ci contient toutes les protéines et les hormones nécessaires à la croissance du bébé, il n'améliore en rien la santé des adultes.
Cet aliment serait à l'origine de plusieurs types de cancers : prostate, pancréas, côlon, estomac, etc. En effet, il existe une corrélation entre la consommation de lait et le développement de certains cancers. Il peut aussi provoquer des ulcères, des allergies, de la fatigue chronique et du diabète.
Le lait entier étant le plus riche en matières grasses, mieux vaut opter pour le lait demi-écrémé et ne pas hésiter à en boire un grand bol le matin. 500 ml de lait demi-écrémé apportent 15 g de protéines, 7,5 g de lipides et 600 mg de calcium, soit les 2/3 des apports journaliers recommandés.
Bien qu'il soit riche en vitamines et minéraux, le lait d'amande a l'avantage d'être moins calorique que le lait de vache. Un verre de lait d'amande ne représente qu'une trentaine de calories, contre une bonne centaine pour du lait de vache demi-écrémé !