L'échange gazeux se produit entre les millions d'alvéoles pulmonaires et les capillaires qui les enveloppent. Comme illustré ci-dessous, l'oxygène inhalé passe des alvéoles au sang des capillaires, et le dioxyde de carbone du sang des capillaires à l'air dans les alvéoles.
Comment ? L'air inspiré va, au niveau des alvéoles pulmonaires, passer dans les vaisseaux sanguins. L'oxygène est apporté grâce au sang aux différents organes ou au muscles.
L'air inspiré pénètre par la bouche et le nez puis traverse la trachée qui se ramifie en bronches et bronchioles jusqu'aux sacs alvéolaires. Trachée et bronches sont des conduits comportant des anneaux cartilagineux facilitant le transport de l'air. L'air expiré suit le même trajet, mais en sens inverse.
Dans cet air, il y a du dioxygène et du dioxyde de carbone qui arrivent dans le pharynx puis le larynx puis la trachée. Dans les poumons l'air passe par les bronches, puis les bronchioles et se termine par les alvéoles pulmonaires où il y a des échanges entre l'air et le sang.
Le système respiratoire commence au niveau du nez et de la bouche et se poursuit par les voies respiratoires et les poumons. L'air pénètre dans le système respiratoire à travers le nez et la bouche, passe par la gorge (pharynx) et par l'organe vocal, ou larynx.
Faire passer l'oxygène de l'air ambiant jusqu'à nos cellules n'est pas une mince affaire. Le sang se charge de l'oxygène grâce aux globules rouges et de leur hémoglobine. Cette protéine contient en effet un atome de fer qui, dans les poumons, s'assemble avec l'oxygène ayant traversé les alvéoles pulmonaires.
La respiration est composée de plusieurs étapes qui se déroulent dans différents compartiments cellulaires : La glycolyse, qui a lieu dans le hyaloplasme (liquide du cytoplasme) Le cycle de Krebs, dans la matrice mitochondriale. La chaîne respiratoire mitochondriale, dans la membrane interne des mitochondries.
L'expiration ou souffle correspond à la phase de la sortie de l'air des poumons lors de la ventilation pulmonaire, par le relâchement du diaphragme et la contraction des muscles intercostaux.
L'air inspiré par le nez ou la bouche circule vers les poumons à travers les voies respiratoires : la trachée, les bronches, les bronchioles jusqu'aux alvéoles pulmonaires.
L'inspiration est le mouvement respiratoire qui achemine l'air de l'extérieur vers les poumons. L'expiration est le mouvement respiratoire qui achemine l'air des poumons vers l'extérieur.
Fonction pulmonaire
Le dioxyde de carbone (CO2) ne représente que 0,04% de l'air inhalé. L'air expiré ne contient plus que 17% d'oxygène. En échange, la teneur en CO2 augmente de 0,04% à 4%. Le corps brûle de l'oxygène dans les muscles, générant du dioxyde de carbone comme produit résiduaire.
Leurs poumons captent de l'oxygène (appelé plus justement dioxygène) quand il est sous sa forme gazeuse. Mais les humains ne peuvent pas utiliser ce même dioxygène quand il est dissout dans l'eau.
L'abdomen ne se gonfle que parce que le diaphragme, en se tendant et s'abaissant, pousse les viscères, qui viennent appuyer sur la paroi abdominale. On parle donc de respiration abdominale par simplification, et pour éviter une respiration trop haute.
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas).
Au niveau des alvéoles pulmonaires, le dioxygène de l'air passe dans le sang et le dioxyde de carbone passe du sang à l'air. Les alvéoles forment une grande surface d'échanges, leur paroi est fine et richement vascularisée.
Le système respiratoire permet l'échange entre deux gaz : l'oxygène et le dioxyde de carbone. L'échange gazeux se produit entre les millions d'alvéoles pulmonaires et les capillaires qui les enveloppent.
La respiration sifflante provient d'une gêne au niveau des voies respiratoires. Un bruit aigu peut alors être entendu lors de l'expiration et, de manière plus occasionnelle, lors de l'inspiration. Ce sifflement provient en général d'un rétrécissement des voies respiratoires.
Le diaphragme, muscle en forme de dôme qui sépare la cavité thoracique de l'abdomen, a le rôle le plus important pour faire rentrer l'air dans les poumons (ce qu'on appelle inhalation ou inspiration). Ce muscle est attaché à la base du sternum, aux côtes basses de la cage thoracique et à la colonne vertébrale.
Les éructations correspondent à des expulsions d'air et de gaz contenus dans l'estomac. On parle aussi de renvois d'air ou plus familièrement de rots. Les éructations sont un réflexe tout à fait normal qui fait suite à une ingestion trop importante d'air. Il s'agit d'un rejet bruyant, effectué par la bouche.
L'air contient un gaz indispensable à la vie : le dioxygène (O2). Les êtres humains, les animaux et les végétaux l'absorbent et rejettent du dioxyde de carbone. Un humain consomme en moyenne, chaque jour, environ 15 000 l d'air et 1,5 l d'eau.
Nous constatons que l'air inspiré est riche en oxygène et pauvre en gaz carbonique ; par contre l'air expiré est appauvri en oxygène et enrichi en gaz carbonique. De plus elle saturée d'eau et est chaud. Par ailleurs, la température est variable à l'entrée de l'air et plus élevée à sa sortie des poumons.
Simple, rapide et gratuit, ce test indolore consiste à souffler le plus fort possible dans une sorte de tube gradué. Pour les représentants de la SPLF, les pharmaciens sont idéalement placés pour réaliser ce test préliminaire, qui détecte les maladies respiratoires en mesurant la force maximale du souffle.
Quelles sont les causes ? Cet œdème peut être d'origine cardiaque ou inflammatoire. Dans le premier cas, le ventricule gauche du cœur ne remplit pas correctement sa fonction de pompe. Lorsque la pression devient trop forte, les capillaires n'arrivent plus à faire face et du liquide pénètre dans les alvéoles.
Situés dans la cage thoracique et au-dessus du diaphragme, les poumons gauche et droit, sont enveloppés par la plèvre, membrane constituée de deux feuillets qui les maintient collés à la paroi.
L'hypercapnie désigne une augmentation de la concentration de gaz carbonique (CO2) dans le sang : C'est un signe d'hypoventilation alvélolaire : diminution des entrées et des sorties d'air dans les alvéoles pulmonaires.