Le rouge gorge vit principalement en Europe où il migre du Nord vers le Sud en hiver. On peut aussi le trouver jusqu'en Afrique du Nord, à l'Est de la Sibérie et en Iran. Ses habitats de prédilection sont les forêts, les zones boisées naturelles, les haies, les parcs et les jardins en ville et à la campagne.
Le choix des rouges-gorges scandinaves est rapide : l'hiver est si froid qu'ils doivent se déplacer vers le sud. Les mâles migrent moins loin vers le sud que les femelles, probablement parce qu'ils veulent retourner dans leurs aires de reproduction le plus rapidement possible au printemps pour défendre leur territoire.
Le rouge-gorge est un oiseau migrateur
Leur présence durant l'hiver explique même pourquoi ils meurent si prématurément. En effet, la plupart des rouges-gorges sont sédentaires et défendent leurs territoires tout au long de l'année.
Nid : Le rouge-gorge fait son nid dans les trous d'arbre et de mur, également dans les jardins et dans les haies, parmi les plantes grimpantes, sur les étagères des dépendances, souvent à proximité d'une touffe herbeuse ou d'un arbuste. Il utilise parfois des boîtes à lettres ou des boîtes de conserve usagées.
Le rouge gorge installe son nid fait de brindilles, d'herbes, de feuilles sèches et de mousse à l'abri des regards, bien caché par de la végétation ou dans une cavité d'un vieux mur en pierres.
Les troglodytes, les rouges-gorges et les mésanges aiment passer la nuit dans les buissons ou les nichoirs, mais les mésanges recherchent souvent d'autres refuges, par exemple sous les caissons des stores. Les merles ne sont pas très sélectifs, ils dorment dans les haies, les buissons ou les arbres.
La mésange charbonnière niche dans les bois, les parcs, les vergers et les jardins. Elle adore les forêts de chêne et de hêtre, par contre les bois de conifères ont un peu moins la cote. En automne et en hiver, elle fréquente souvent les jardins à la recherche de nourriture sur les tables de nourrissage.
Le rouge-gorge se montre en effet très friand de limaces, d'escargots, de fourmis, de chenilles, de mille-pattes, d'araignées, de cloportes, de perce-oreilles et de larves (coléoptères, vers).
Alors que quelques mésanges bleues migrent vers le Sud, la plupart hivernent dans les cavités disponibles, dans les environs de leur territoire de nidification et fréquentent à cette époque les mangeoires pour compléter leur nourriture.
Quand vient l'hiver il raffole des blocs de graisse (végétale et sans huile de palme of course !) garnis d'insectes, de fruits, de baies. Il manque un peu d'agilité… comparé aux mésanges et sittelles torchepot qui peuvent manger la tête en bas !
Qu'est-ce que cela signifie quand un rouge-gorge continue de frapper votre fenêtre ? Le mâle voit son reflet dans la fenêtre et pense qu'il s'agit d'un rival essayant d'usurper son territoire. Il vole à la fenêtre pour essayer de faire partir le rival.
L'excès de graisses riches en cholestérol, AGS et AGMI présente donc un danger pour les oiseaux. Aussi, le suif et le saindoux sont déconseillés. Ces lipides ne sont donc pas pour autant à bannir totalement de leur alimentation : tout est une question d'équilibre alimentaire.
Il n'hésitera pas à en chasser tous les prétendants jusqu'à leur voler dans les plumes pour rester seul maître à bord. C'est pourquoi hormis la période de reproduction où le couple vit à deux, le rougegorge est toujours seul, et celui que l'on voit chaque jour par la fenêtre est toujours le même individu.
Le froid en hiver, une question de poids
Le rouge gorge « gonfle » son plumage d'air pour créer une couche isolante supplémentaire. Comme l'édredon en duvet d'oie que grand-mère pose au pied de son lit. Malgré cela, le rouge gorge peut perdre jusqu'à 10% de son poids en une seule nuit…
Ils mangent aussi dupain, des graines, des vers de terre, des insectes et des baies, desboules de graisses ou des larves. Les prédateurs. Les prédateurs du rouge-gorge sont surtout le chat et lechien, ainsi que d'autres gros oiseaux ou des fouines qui mangentvolontiers les oeufs. La reproduction.
Ces petits oiseaux ont une espérance de vie pouvant aller jusqu'à 15 ans, mais leur fragilité ne leur permet généralement de vivre que quelques années (de 2 à 4 ans).
La mésange charbonnière a de nombreux prédateurs, que ce soit des mammifères - martre, zibeline, écureuils ou des oiseaux - éperviers, geais, pics épeiches, pies, etc.
Ils trouveront refuge dans de grands arbres, sur de grands troncs qui, au moins, les abriteront du vent fort. Et ils resteront fermement perchés tout le temps qu'il faudra. Certains vont au sol, dans les cavités, derrière de grosses roches, dans les creux des ravines, etc. Où le vent est moins fort.
7/9 Dans des nichoirs
Les mésanges aiment également dormir dans des nichoirs. Pour qu'elles passent l'hiver en toute sécurité, commencez à installer des abris dès l'automne !
L'explication la plus probable et la plus couramment avancée et que l'oiseau s'en prend à son reflet qu'il identifie comme un rival sur son territoire. L'attaque a donc pour but de chasser l'intrus.