Toutes les mers (tropicales à froides) et toutes les profondeurs (0 à 7000 m) en fonction des espèces. Les coraux bâtisseurs de récifs vivent exclusivement dans des profondeurs de moins de 50 m et des températures d'eau entre 21°C et 29°C.
On trouve donc beaucoup de coraux dans les eaux tropicales, à faible profondeur. Mais il y a aussi des coraux d'eaux froides qu'on trouve à des très grandes profondeurs, et les coraux précieux qu'on trouve en Méditerranée et au Japon à des profondeurs un peu plus importantes.
Le spot de 1000 Steps, situé sur la côte ouest de l'île, peut s'enorgueillir d'abriter des eaux bleues et translucides, ainsi qu'un superbe éventail de coraux, d'éponges et de poissons de récif.
Pour les poissons et autres animaux marins, les coraux sont de véritables abris contre les prédateurs, mais aussi une zone de reproduction et de nurseries pour de nombreuses espèces. Ce sont les socles essentiels de la vie marine des tropiques.
Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
En tant que colonies, les grands récifs coralliens semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde. La longévité de certaines colonies dépasse de loin celle des tortues géantes des Galápagos, vivant plus de 200 ans. Certaines auraient peut-être plusieurs milliers d'années selon certains experts.
La grande barrière est victime de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace et venimeuse qui se nourrit du corail. La multiplication de ses « couronnes d'épines » serait due aux engrais agricoles rejetés dans la mer. Ils favorisent l'apparition d'algues, dans lesquelles ces étoiles de mer pondent leurs œufs.
On trouve donc des récifs de coraux dans une grande variété d'habitats, des régions tropicales à la Mer du Nord, dans les mers chaudes d'Asie ou froides comme la Grande-Bretagne, de 0 à 4 000 mètres de profondeur, mais seuls les coraux tropicaux forment de grandes barrières et récifs à faible profondeur.
Le corail comporte une cavité gastrique qui s'ouvre vers l'extérieur par un pore unique qui a fonction de bouche et d'anus.
Corail rouge : des colonies albinos
Le coenenchyme et l'axe calcifié ont une belle couleur rouge. Le rouge de la « peau » est plus clair que celui de l'axe, qui est plus ou moins foncé selon les régions. Cette belle couleur est donnée par des pigments caroténoïdes thermolabiles.
Grande barrière de corail : une ceinture marine de prestige
Située dans l'océan Pacifique, la Grande barrière de corail australienne est le plus grand système corallien et la plus grande structure vivante de la planète. Inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, elle est l'une des sept merveilles naturelles du monde.
De par leur formation massive comprise entre la surface et les quelques premières dizaines de mètres de profondeur, les récifs coralliens forment une barrière absorbant de manière très efficace les éléments venant du large. Ils absorbent l'énergie des vagues et concourent à la réduction de l'érosion des bords côtiers.
Les coraux sont des animaux, pas de doute. Leurs cellules ne possèdent ni paroi cellulosique (une caractéristique des végétaux), ni plastes (des inclusions présentes dans les cellules végétales). Ils appartiennent à l'embranchement des cnidaires, comme les méduses.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
Les récifs coralliens sont menacés de disparition, notamment dans les Caraïbes, en raison du changement climatique, des ouragans, de la pollution ou de la surpêche, a prévenu l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
La partie orange correspond à la partie femelle de la Saint-Jacques tandis que le blanc correspond à la partie mâle : le mollusque est hermaphrodite. Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise.
Il faut nourrir régulièrement ses coraux, même les SPS. Il ne faut pas que les coraux soient face au courant, mais plutôt de dos, ou le coupe. La colonie et le polype lui même sont dessinés pour perturber ce courant et en extraire les particules nutritives.
Le corail est le terme utilisé en cuisine pour désigner les gonades de certains mollusques comme le pétoncle ou la coquille Saint-Jacques, ou les œufs en formation de certains crustacés, comme le homard.
Le corail rouge est une espèce endémique à la partie occidentale de la Méditerranée qui est utilisée en joaillerie. Cette espèce est liée aux substrats rocheux peu éclairés.
Le corail rouge se trouve uniquement dans notre petite mer Méditerranée mais à l'instar de la soie, il existe une « route du corail» qui vous emmènera de la cité phocéenne jusque dans les souks d'Asie Centrale où vous pourrez le voir porté par les femmes de l'Himalaya, en passant par le Moyen Orient et la Corse.
Si la plupart des coraux durs sont sessiles, de nombreux coraux mous comme les coraux cuirs peuvent bouger, ils sont vagiles. Les anémones de mer sont une exception parmi les coraux durs car elles peuvent facilement se déplacer, et même assez rapidement.
Les premières barrières coralliennes sont datées de 500 millions d'années mais sont édifiées par des espèces aujourd'hui disparues. Les coraux constructeurs de récifs modernes, les Scléractiniaires, apparaissent au secondaire, il y a 250 millions d'années.
Les coraux se reproduisent en pondant des œufs. On appelle cela une reproduction de masse. En effet, les polypes libèrent en même temps des millions de petites billes multicolores (des cellules sexuelles).