Les harkis seront parqués à leur arrivée en France dans des camps tels le Plateau de la Lozère, Bourg-Lastic en Auvergne, ou Rivesaltes. 12 000 harkis seront ainsi parqués dans un village fait de tentes à Rivesaltes.
Les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut d'anciens combattants en France par une loi du 9 décembre 1974 s'ils habitent en France et à partir du 23 juillet 2010 s'ils habitent en Algérie.
Les harkis arrivent donc en France, regroupés dans des camps d'internement militaires comme celui de Rivesaltes dans les Pyrénnées-Orientales ou de Bias dans le Lot-et-Garonne.
Le camp de Rivesaltes est l'épicentre des structures d'accueil spécifiques mises en place par les pouvoirs publics, avec près de 22 000 personnes qui y transitent entre septembre 1962 et le 31 décembre 1964, date de sa fermeture.
Les harkis sont les Algériens qui se sont engagés dans les forces françaises durant la guerre d'Algérie. Le mot vient de l'arabe "harka", qui signifie "mouvement", et qui désignait des unités paramilitaires mobiles qui servaient lors de la période coloniale. A la fin de la guerre, ils sont plus de 60.000.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
La population participe aux massacres, en humiliant et en lynchant ceux qu'elle considère comme des traîtres. Les harkis rapatriés en France sont isolés dans des camps de transit, dans lesquels ils vivent exclus de la population, dans des conditions déplorables.
Loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures ...
"Les pieds-noirs (surnom des Européens installés en Algérie, ndlr) étaient tous très attachés à l'Algérie, c'est pour cela que partir était un drame pour eux", relate-t-elle. Environ 200.000 en 1963, ils n'étaient plus que 30.000 en 1993, selon l'historienne Hélène Bracco.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
Le montant maximum de l'indemnité est de 16 000 euros (lire ci-contre). Nous attendons plusieurs dizaines de milliers de demandes.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Publics concernés : anciens harkis, moghaznis et personnels des diverses formations supplétives et assimilés de statut civil de droit local ainsi que les membres de leurs familles ; autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local ainsi que leurs conjoints et leurs enfants, qui ont ...
Les harkis étant considérés comme des traîtres, la colère populaire est impitoyable. Selon les estimations, de 50 000 à plus de 100 000 harkis ou membres de leurs familles sont torturés et tués. Ceux qui ont quitté pour la France connaissent pour leur part une intégration difficile.
Militaire servant dans une harka. (Les harkis ont joué un rôle important comme auxiliaires des troupes françaises pendant la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.
42 500 harkis, avec leur famille, peuvent s'établir en France métropolitaine sur un nombre total de supplétifs évalué entre 200 000 et 250 000.
Le 23 février 2022, le Gouvernement a promulgué la loi portant reconnaissance de la Nation et réparation des préjudices subis par les harkis, par les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et par leurs familles du fait des conditions de leur accueil sur le territoire français.
Après un examen personnalisé de votre situation, l'action sociale de l'ONACVG peut prendre diverses formes : une aide pour difficultés financières. une aide aux prestations de service : aide ménagère et maintien à domicile. une aide à la reconversion professionnelle, pour l'accès ou le retour à l'emploi.
La violence inouïe à l'égard de ceux qui, par choix, par conviction ou par hasard, se sont enrôlés dans les «harkas» pour devenir des supplétifs de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, intervient juste après l'indépendance de 1962.
De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954 . Leur nombre a dépassé le demi-million à la fin de la guerre, pour une conscription de 28 mois.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
"Les ancêtres vikings des Kabyles !"
Et selon certains, la forte proportion d'habitants de la wilaya de Tizi Ouzou avec les yeux bleus et la peau claire serait la conséquence d'un métissage avec des populations nord-européennes, il y a plusieurs siècles de cela.
Le Kabyle n'est pas d'une haute stature, mais il est généralement bien fait, nerveux et très robuste : son teint communément brun est presque blanc dans certaines tribus qui habitent les contreforts les plus rapproché du massif montagneux du Djurjura.