En effet, le Lama est un animal particulièrement efficace dans le débroussaillage. C'est un herbivore ruminant qui a 3 estomacs et se nourrit de la végétation qu'il trouve (herbes, ronces, feuillages, etc.) avec le besoin d'avoir dans sa ration quotidienne des végétaux ligneux ou épineux.
L'alimentation de la chèvre
Herbes (ronces, lierre, etc.), arbres (mûriers, pommiers, etc.), haies, broussailles, parterres fleuris, légumes du jardin, etc., rien ne lui résiste. Contrairement aux moutons, la chèvre préfère se nourrir de branchages, de feuilles et de brindilles plutôt que d'herbe au sol.
Le lama, d'abord, est élevé pour ses compétences de jardinier. En effet, cet animal des contrées arides adore se nourrir de ronces et d'orties ; il taille les haies, mange les premières feuilles des arbres et laisse intacte leur écorce.
Elles mangent ce qui est ligneux : des ronces, des jeunes arbustes, du lierre. Les moutons eux, mangent de l'herbe. »
Le Soay mange de tout - ce qui est un avantage, mais parfois aussi un inconvenient: herbes, ronces, fleurs, lierre, tout y passe, pour peu que ce soit à portée de museau.
L'alpaga est un bon débroussailleur qui mange de tout, y compris des ronces et des orties.
Régression en 2 à 3 ans des genêts, ronces, noisetiers et autres feuillus particulièrement appréciés par la chèvre des Pyrénées qui délaissera la strate herbacée pour consommer la végétation jusqu'à 1m80 du sol.
Commencez par couper les ronces au ras du sol. Si vous avez seulement quelques pieds, allez-y au sécateur. Pour une surface plus importante, optez pour la débroussailleuse. Assurez-vous de jeter ou de brûler les ronces coupées, car elles savent facilement se replanter !
Les caprins, aventuriers en reliefs extrêmes. Idéales sur les petits terrains pentus, accidentés ou les sous-bois forestiers, les chèvres — comme la race des Fossés, la Rove ou la chèvre Poitevine — sont d'excellentes débroussailleuses.
1000m2 pour un âne ce n'est pas assez, il faut compter 5000m2 et un âne n'aime pas être seul, il lui faut un autre animal (mouton par ex)... Si vous avez des fleurs, une chèvre ne fera pas la différence avec le gazon...
Il ne possède qu'un seul estomac donc il ne rumine pas, mais il mastique longuement et beaucoup plus méticuleusement que le cheval, ce qui lui permet de très bien assimiler des aliments même très secs du type foin grossier, grains, écorces, ronces, chardons, etc.et d'en tirer un maximum de profit.
Eradiquer les broussailles et les ronces
En premier lieu, utilisez une débroussailleuse à lames tout en évacuant les déchets au fur et à mesure (déchetterie, feu). Coupez bien à ras du sol. Évitez les repousses inévitables en effectuant plusieurs passages à quelques semaines d'intervalle.
Les chèvres raffolent des orties, qui sont excellentes pour leur santé (protéines, vitamines, minéraux!) et ont l'avantage de repousser sans arrêt.
Le système digestif de la chèvre
Son système digestif est plus fragile que celui des moutons et elle peut s'intoxiquer plus facilement. 3 règles à retenir : La chèvre peut facilement s'étouffer c'est pourquoi le pain, les fruits, et les légumes, doivent lui être donnés en petits morceaux et toujours sans no.
Chèvres : les aliments à risques
Les chèvres sont donc gourmandes, mais pas très prudentes et leur système digestif ne supporte pas tout. Attention aux pommes de terre, aux tomates et aux choux, ainsi qu'aux arbustes comme le laurier, le thuya, l'hortensia, le bambou, le houx, le sapin, le troène, le lierre...
L'herbe, le foin (moins riche en eau), les feuilles ou ronces constituent une part importante de leur alimentation. Les boucs sont des gourmands qui peuvent aussi grignoter les fruits du verger, les fruits frais coupés et les arbustes !
Chèvres naines, mouton d'Ouessant, chèvre des fossés, chèvre de Lorraine... Les races anciennes, rustiques et/ou naines, souvent délaissées, parfois même en voie de disparition, car peu productives, sont justement les races les plus appropriées pour l'écopâturage.
Avec un bon appétit, cochons, poules et paons se régalent tout en désherbant les champs. Une façon plus écologique d'enlever les mauvaises herbes mais pas que. Cette technique, qui se répand de plus en plus, est aussi une bonne alternative aux pesticides, certains animaux étant insectivores.
Les ânes ne mangent pas l'ortie jeune et fraîche, mais ils la consomment volontiers sur pied quand elle est vieille, ou fauchée, à l'état sec. J'ai connu un très vieux « Loulou », un cheval édenté, qui menait une vie libre et digne en mangeant très peu, nourri d'une bouillie concentrée à base d'orties au lieu de foin.
L'eau de javel : elle est très efficace, mais pas que sur les ronces. Vous ne pouvez de ce fait l'utiliser que dans les endroits où poussent les ronces et qui sont éloignés des autres plantes. Il faut rester très prudent dans l'utilisation de ce produit très agressif.
À noter : les ronces poussent naturellement dans des sols riches en carbone. L'apport de N et K a pour effet de stimuler les bactéries qui décomposent le bois (lignine) et de modifier la composition chimique du sol.
La meilleure solution pour éliminer des ronces est un désherbant systémique. Un produit qui contient du glyphosate, et qui permettra de tuer l'ensemble de la plante, racines et pousses comprises.
Durant le Moyen Âge cependant, la viande de chèvre est proscrite à Montpellier et à Lausanne, de peur que les bouchers ne la fassent passer pour de la viande de mouton. En Italie, à Bologne, pour les mêmes raisons, l'élevage des chèvres est interdit tandis qu'à Osogna (Suisse), le cabri servait de dîme.