La plupart des verbes commençant par « ap » prennent deux « P ». Sauf: apurer, aplatir, apercevoir, aplanir, aposter, apitoyer, apaiser, apostropher. Les mots dérivant de tous ces verbes ne prennent qu'un seul « P » également.
» est la seule orthographe possible. Retenez cette phrase : Je me suis aperçu qu'il n'y a qu'un p à apercevoir. Les mots commençant par ap prennent deux P sauf : apache, aperçu, apéritif, apesanteur, aplomb, apogée, apologie, apostrophe, apothéose, apothicaire, apiculture, apnée, apocalypse, après, …
On ne garde qu'un seul t à toutes les formes (infinitif, présent, futur, imparfait ...). Seuls conservent les deux t, les verbes attachés à des noms qui comportent eux aussi un double t.
En général, quand une voyelle commence un mot composé, on double la consonne qui suit lorsqu'après cette consonne il y a une voyelle. Enfin, on doit doubler la consonne dans la formation des temps des verbes, quand ce doublement a lieu à leur racine, qui est l'infinitif.
Si votre verbe «appeler» entraîne, à l'oral, un son «è», alors il devra toujours s'écrire avec deux «l». Exemple: «Il appelle» (prononcé «appèlle»), «je rappellerai» (prononcé appèllerai)...
Le n n'est généralement pas doublé dans les mots commençant par : an- : anagramme, analyse, animal, ... Exceptions : année, anneau, annexe, annihiler, annoncer, annoter, annuaire, annulaire et leurs dérivés. Exceptions : enneiger, ennemi, ennoblir, ennui et leurs dérivés.
On écrit ff
Le double f, pour sa part, se rencontre souvent à la limite entre un préfixe et un radical, même lorsque la fabrication du mot remonte au latin : diffusion, suffire, effeuiller, affolement, offensif, et cetera.
baccalauréat, raccroc, saccharose, succès, succinct, etc., mais bâcler, bactérie, raconter, sacoche, sucre, etc.
Le son [ t ] qu'on entend quand on dit est-elle correspond à la dernière lettre du verbe est , et il ne doit pas être noté par un t supplémentaire. On n'écrit pas est-t-elle .
Découvrir, déceler ce qu'on ne saisissait pas nettement ; comprendre, se rendre compte : On aperçoit les causes de son échec.
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.
Ce est soit un pronom démonstratif qui s'emploie avec être (ce sont, ce sera…) ou avec un pronom relatif (ce que, ce dont…), soit un déterminant démonstratif qui se place avant un nom.
Orthographe. Le mot « bonbon » est constitué d'une répétition de « bon », et ne s'écrit donc pas selon la règle générale, c'est-à-dire avec un « m » devant le « b ».
D'où vient le mot bonbon ? Contrairement à la majorité des mots qui forment la langue française, bonbon n'a pas de racine latine. Il vient de la répétition d'un adjectif (bon).
RÈGLE : Devant m, b, p, il faut écrire m au lieu de n, sauf dans boNbon, boNbonne, boNbonnière,emboNpoint et néaNmoins.
? L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.
Devant une consonne double, la lettre e se prononce « è » et ne prend jamais d'accent. Exemples : la chouette, le dessin, la terre, l'antenne, la libellule. Le son [ k ] s'écrit le plus souvent avec la lettre c devant les lettres : r, a, o, u, l.
III Consonnes doubles : les adverbes en -ment
courant → couramment ; évident → évidemment.
Parce que les romains lorsqu'ils ont empruntés des mots grecs contenant φ l'ont transcrit en alphabet latin d'abord par p, puis par le digramme ph, étant donné qu'en grec ancien, φ se prononçait [pʰ], c'est à dire un p "aspiré". La prononciation en grec a par la suite changé et φ s'est prononcé [f].
pourquoi avec deux R ? parce que le verbe courir prend deux R au futur simple et au conditionnel présent. Et quels sont les autres verbes ? mourir et les dérivés de quérir.
Pourquoi le son (f) s'écrit-il ph ? Cette écriture traduit l'origine grecque du mot : ph transcrit la lettre grecque ? (phi majuscule) ? (phi minuscule). De même pharmacie (pharmacy en anglais) mais farmacia en italien, espagnol, catalan, galicien, portugais, corse et farmacie en roumain.
On double la consonne avec les mots ayant le préfixe « re » devant un mot commençant par un « s ». La règle veut que l'on double la consonne 's' entre deux voyelles pour donner le son [s]. Exemple : ressortir, ressaisir, ressembler, etc. L'usage tend cependant à imposer un seul « s ».
prennent toujours deux m, sauf lorsqu'ils sont suivis du son [é]. Les mots qui commencent par hom, ou qui contiennent la syllabe hom prennent un m, sauf : homme, hommage, bonhomme. Les mots commençant par somm prennent deux m, sauf somatique, somatotrope, somation (homonyme de sommation). mm/ e de neige.
Le double e note aussi le son [i] dans des emprunts comme spleen ou darjeeling (c'est du thé). On trouve deux i consécutifs dans quelques mots empruntés, par exemple dans chiite, c, h, i, i, t, e, ou en composition, comme dans antiinflammatoire (qu'on peut souder depuis les rectifications orthographiques de 1990).