Mais la principale cause de russophobie dans l'ancien « bloc de l'Est » et dans les républiques anciennement soviétiques est la géopolitique de la Russie et sa volonté de s'affirmer comme superpuissance en contrôlant son voisinage, comme en témoignent la guerre d'Ossétie de 1991-92, la guerre du Dniestr de 1992, la ...
Allégation : l'OTAN est agressive et représente une menace pour la Russie. Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ».
Vladimir Poutine affiche son hostilité à cet élargissement de l'Otan dont il fustige les ambitions « impérialistes » et « hégémoniques ». Après de longues tractations entre Turcs, Suédois et Finlandais, le sommet de l'Otan à Madrid marque une étape clé dans l'élargissement de l'Alliance au Nord et à l'Est de l'Europe.
Sur l'année, le pays connait une récession de 8 %, une inflation de 10 % une chute de sa monnaie de près de 40 %. La chute de la monnaie s'est effectuée malgré l'utilisation par la banque centrale russe de près de 20 % de ses réserves de change.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
La puissance industrielle de la Russie
La Russie aurait donc une puissance industrielle équivalente à celle de la France. Mais si l'on se réfère au PIB rectifié que nous avons calculé plus haut, on en serait à 697 milliards de dollars, c'est-à-dire une industrie 50 % supérieure à celle de la France.
La reconnaissance par la France de la Fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération. Entre 1992 et 1995, la politique étrangère russe est très conciliante à l'égard des Européens.
Budget de la dette en Russie
En 2020, dernière année évaluée, le montant de 212,36 milliards d'euros a été le plus élevé des 22 dernières années. Rapporté au nombre d'habitants, cela correspond en Russie à un endettement de 1.474 euros par personne.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Allié majeur de la Russie, la Biélorussie soutient ouvertement son voisin en laissant circuler des forces militaires russes sur son territoire.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
La Russie présente, en ce moment, plusieurs dangers pour l'Europe. D'un côté, il y a les menaces les plus visibles et directes : menaces armées, destructions et guerre - comme l'on voit déjà sur le terrain et aussi avec une potentielle extension du conflit.
Outre la Biélorussie, l'autre soutien indéfectible de Vladimir Poutine est sans conteste la Syrie. Et pour cause : Bachar al-Assad lui doit très largement son maintien.
Les Etats-Unis représentent plus de la moitié des aides. La plupart sont des pays européens. Parmi les pays asiatiques, la Corée du Sud (93 millions d'euros) et le Japon (593 millions) font partie des rares donateurs. L'Inde et la Chine ont participé, au minimum, à la hauteur de deux millions d'euros.
La France "n'est pas en guerre contre la Russie" et veut "rester en contact" avec Poutine pour Macron. Le président a expliqué qu'il avait "choisi de rester" en liaison avec le dirigeant russe pendant le conflit avec l'Ukraine.
Sans surprise, le Luxembourg se place à la 1ère position des pays avec le plus fort PIB par habitant pour l'année 2021. Il s'élève ainsi à 126 000 dollars.
Un chiffre impressionnant, dû en partie à l'équipement occidental livré en Ukraine, mais aussi par l'impréparation des troupes russes. Éléments d'explications. Des chars détruits le long de routes, des cages en fer soudées à même les véhicules, ou encore des tracteurs tirant des blindés abandonnées.
Une dépendance persistante aux hydrocarbures
Surtout, la Russie est fortement dépendante de sa production de pétrole et de gaz. Les hydrocarbures représentent grosso modo un tiers de la richesse nationale, deux tiers des exportations et, en moyenne, la moitié des revenus de l'État.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
L'actuel directeur général de l'État-major militaire international est le général de corps d'armée Janusz Adamczak.
Ainsi, la France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021, et l'Allemagne lui emboîtera le pas en 2023.