Par la diversité de son humeur, tour à tour mystique ou joyeuse, babillarde, taciturne, emportée, nonchalante, elle allait rappelant en lui mille désirs, évoquant des instincts ou des réminiscences. Elle était l'amoureuse de tous les romans, l'héroïne de tous les drames, le vague elle de tous les volumes de vers.
Madame Bovary est véritablement une lecture exigeante. Non pas qu'il s'agisse d'un roman difficile à lire, bien au contraire : la langue de Flaubert coule comme un joli petit torrent de montagne, limpide, alerte et froid. C'est d'ailleurs cette apparente accessibilité qui rend Madame Bovary si exigeant selon moi.
Gustave Flaubert a choisi le titre "Madame Bovary" pour son roman en hommage à son personnage principal, Emma Bovary. Le titre met en avant le rôle central d'Emma dans l'histoire et souligne l'importance de son personnage dans le récit.
Romantisme : Enfin, Madame Bovary est aussi et surtout une critique du romantisme. Cette idéologie qui pousse l'héroïne à vouloir suivre aveuglement ses désirs, avec l'intime conviction que ceux-ci la mèneront au bonheur.
Il s'agit d'une œuvre majeure de la littérature française. L'histoire est celle de l'épouse d'un médecin de province, Emma Bovary, qui lie des relations adultères et vit au-dessus de ses moyens, essayant ainsi d'éviter l'ennui, la banalité et la médiocrité de la vie provinciale.
Cet échec est dû à l'énorme décalage qui existe entre le grand amour passionné qu'a toujours rêvé Emma et celui qu'elle a trouvé en Charles Bovary, son mari. De ce fait, il apparaît une incompatibilité d'humeur au sein du couple, car les attentes romantiques de l'héroïne sont radicalement faussées.
Dès sa parution, c'est le scandale : l'histoire d'Emma qui se réfugie dans ses lectures, puis dans l'adultère, choque la censure. Flaubert est poursuivi pour « outrage aux bonnes mœurs et à la religion » : on lui reproche ses « tableaux lascifs », ses « images voluptueuses mêlées aux choses sacrées ».
Charles est démuni devant l'agonie de sa femme. M. Homais fait appel au docteur Canivet qui constate que l'empoisonnement est irréversible. L'abbé Bournisien vient la bénir, puis Emma meurt dans « un rire atroce, frénétique, désespéré ».
Le dernier rire n'est plus celui de l'ironie, mais bien l'expression du tragique terrifiant. L'Aveugle est l'allégorie du destin, de la fatalité. Son expression hideuse, son irruption presque surnaturelle, son infirmité en font un personnage de la tragédie antique ; il évoque Tirésias, le voyant aveugle.
Le roman Madame Bovary, qui porte le sous-titre Comédie de mœurs, est paru en 1857.
Une fois par semaine, le jeudi, Emma Bovary quitte son mari pour retrouver son amant Léon dans la capitale de Normandie. Ils y louent une chambre dans un hôtel en bord de Seine, puis dans une ruelle plus discrète.
Pourtant, Mme Bovary, c'est un peu elle. Il ne lui a pas échappé qu'elle aurait bientôt l'âge de l'héroïne de Flaubert lorsque celle-ci se suicide en avalant de l'arsenic, à 27 ans, criblée de dettes, déçue par son mari médecin comme par ses deux amants.
Yonville est le petit bourg fictif de Normandie où vit, dans le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert (1857), Emma Bovary avec son mari, Charles Bovary. L'écrivain se serait inspiré du village de Ry, situé dans le département de la Seine-Maritime.
Madame Bovary raconte l'histoire de la femme d'un médecin qui noue des relations adultères pour tromper l'ennui et la médiocrité de la vie provinciale. Dès sa parution, le roman, considéré comme immoral, est attaqué par le procureur de la République et fait un tollé.
Il raconte l'histoire d'Emma Bovary, une jeune femme insatisfaite de sa vie de province et de son mariage avec Charles Bovary, un médecin de campagne. Emma se perd dans des illusions romantiques et des liaisons extraconjugales, espérant trouver le bonheur. Cependant, ses actions ont des conséquences désastreuses.
Il est donc très vraisemblable que le séjour de Mme Bovary mère a Tostes se situe durant le Carême de 1840 ; la visite du père Rouault à sa fille est de la même année : il importe peu que, datée de la fin février, elle soit rapportée après celle de la mère Bovary, qui lui est postérieure.
Elle s'appelle Emma Bovary et son histoire est célèbre. Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert.
Charles soigne le père Rouault, propriétaire de la ferme des Bertaux, qui s'est cassé la jambe, et il y rencontre pour la première fois Emma, femme séduisante, fragile et rêveuse : « le front contre la fenêtre et qui regardait dans le jardin4 ».
Charles Bovary est un personnage largement discrédité dans l'histoire littéraire, par la faiblesse de son caractère et par sa profession d'officier de santé. Or, si Flaubert n'est pas tendre avec lui, il ne l'est guère avec les autres protagonistes de l'histoire non plus.
Il meurt subitement le 8 mai 1880 , à Canteleu, au hameau de Croisset, foudroyé par une hémorragie cérébrale.
La Province, à laquelle Balzac consacre, avant Flaubert, une partie de la Comédie Humaine, apparaît dans Madame Bovary comme le « sujet » du roman, presque autant que le personnage éponyme. En effet, si Flaubert titre le roman du nom marital d'Emma, il le sous-titre « Moeurs de la Province ».
Le roman Madame Bovary, qui porte le sous-titre Comédie de mœurs, est paru en 1857.
Madame Bovary raconte l'histoire de la femme d'un médecin qui noue des relations adultères pour tromper l'ennui et la médiocrité de la vie provinciale. Dès sa parution, le roman, considéré comme immoral, est attaqué par le procureur de la République et fait un tollé.
Charles est démuni devant l'agonie de sa femme. M. Homais fait appel au docteur Canivet qui constate que l'empoisonnement est irréversible. L'abbé Bournisien vient la bénir, puis Emma meurt dans « un rire atroce, frénétique, désespéré ».